Depuis dimanche 21 octobre, le hashtag #PasDeVague est partout sur les réseaux sociaux.
Ce mot-clé est utilisé par les profs de tous les établissements et de tous les niveaux pour dénoncer les violences subies en classe et l’inaction de leur hiérarchie.
Les témoignages pullulent sur Twitter depuis la mise en examen d’un jeune garçon d’un lycée de Créteil, filmé en train de pointer une arme factice sur sa professeure.
La vidéo a été diffusée sur Internet jeudi 18 octobre.
Son arrestation, datant de dimanche 21 octobre, a suscité une grande mobilisation de la part des professeur·es qui ont lancé depuis #PasDeVague.
La déclaration de Jean-Michel Blanquer
Suite à cette affaire d’agression à Créteil, le Ministre de l’Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer, a répondu aux question du Parisien.
Dans cette interview titrée : « Nous allons rétablir l’ordre », l’homme politique invite les lycées à rendre systématique l’interdiction des smartphones au sein des lycées.
Selon lui, c’est une des mesures importantes qui permettraient de lutter contre les violences physiques et verbales perpétrées par les élèves à l’encontre du corps enseignant.
Pourquoi bannir les téléphones portables dans les écoles ?
Jean-Michel Blanquer déclare au Parisien
:
« À Créteil, on peut se demander si les faits n’ont pas été accomplis pour être filmés et diffusés. »
D’après le ministre, cet incident survenu dans l’établissement du Val-de-Marne viendrait surtout d’une volonté de faire le buzz sur les réseaux sociaux.
Le site Numerama rappelle, à juste titre, la pratique violente du « happy slapping ».
Elle est définit par la Police Nationale ainsi :
« Une pratique qui consiste à filmer à l’aide de son téléphone portable, une scène de violence subie par une personne dans le but de diffuser la vidéo sur internet et les réseaux. »
Je t’invite à lire l’article de Numerama en intégralité juste ici.
Le débat sur l’interdiction du smartphone en cours
La déclaration de Jean-Michel Blanquer relance le débat sur l’interdiction des smartphones dans les lycées.
Elle n’est pas appliquée dans tous les établissements, puisqu’il s’agit d’une mesure suggérée par le Ministère.
Libre aux écoles, collèges et lycées d’autoriser ou non les smartphones entre leurs murs.
Peut-être que la médiatisation de l’agression de la professeure à Créteil et les témoignages de #PasDeVague vont pousser les directions d’établissements à interdire plus souvent les portables en cours.
À lire aussi : J’ai testé pour vous… être prof de maternelle en ZEP
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.
Les Commentaires
( passque y'a des avocats qui ont fait livres et blogs pour expliquer aux parents et élèves en quoi les règlements scolaires enfreignaient la loi)