Pas de tétons, enfin si mais pas tous les tétons, pas de nudité, enfin si mais pas toute la nudité… Il y a beaucoup de règles sur Instagram concernant ce qu’on peut poster ou non. Bien des créatrices et créateurs — qui font vivre la plateforme et s’en servent également pour promouvoir leur contenu — risquent à tout moment de voir leur compte suspendu, sans trop comprendre pourquoi.
Instagram peut vous punir
Mis à part la suspension de votre compte, il y a d’autres punitions qui peuvent tomber sur Instagram. Comme celle qu’Erika Altes, créatrice de contenu pour adultes sur OnlyFans et chanteuse cumulant plus de 42 000 followers sur Instagram, a subie.
Mardi dernier, elle a tweeté une capture d’écran de son compte Instagram avec un message disant qu’elle ne pouvait plus accéder au « link sticker » ce nouvel outil qui permet d’ajouter un lien dans une story, pour les utilisateur ayant 10 000 abonnés au moins.
Cet outil qui remplace le swip-up, a été confisqué à la jeune créatrice pour avoir posté du contenu qui transgressait les règles d’Instagram.
Le « link sticker » permet de partager des liens facilement en story, notamment des liens affiliés qui peuvent rapporté de l’argent aux influenceurs et aux créatrices de contenu.
Des règles floues sur Instagram
Sur BuzzFeed News, des paroles d’un représentant d’Instagram sont citées.
« Un représentant d’Instagram m’a dit que le bannissement d’un compte était mis en place pour des créateurs qui “transgressent à plusieurs reprises et gravement” les règles d’Instagram. Le bannissement permet des “limiter la propagation de contenu nocif”. »
La créatrice Erika Altes qui s’est fait confisquer le « link sticker » explique qu’elle a été signalée deux fois, pour deux posts différents.
La première fois, c’était pour « discours haineux » lorsqu’elle a écrit « boys are so gross » (« les garçons sont dégoûtants ») sur une photo de son frère. La seconde pour « incitation à la violence » lorsqu’elle a dit sur Instagram qu’elle voulait brûler sa maison après y avoir trouvé une souris morte.
Julia Rose et ShagMag, suspendus d’Instagram
Le problèmes des signalements, c’est que certains utilisateurs qui se servent d’Instagram pour leur travail se voient parfois punis ou bannis sans réussir à faire appel. Et le processus pour récupérer un compte peut être très long.
C’est par exemple le cas de Julia Rose, influenceuse sur Instagram qui a lancé son média ShagMag. Ce dernier avait un compte Instagram qui a été suspendu en janvier dernier.
La créatrice du magazine avait reçu un message d’Instagram lui expliquant que le compte de ShagMag enfreignait les règles concernant la nudité. Dans un article de Buzzfeed News, il est dit qu’elle avait contacté Instagram pour faire appel, mais « sans succès ».
Après cela, Julia Rose avait été contacté par un homme qui lui a expliqué qu’il pouvait faire en sorte qu’elle retrouve son compte, pour la modique somme de 65 000 dollars et 2.5% de parts dans son entreprise ! Rien que ça.
L’homme prétendait avoir « un contact chez Facebook ». Julia Rose n’a pas accepté cette offre et un représentant de Facebook a expliqué à BuzzFeed News que ce genre de pratique était probablement « malveillantes ».
La politique de punition et bannissement d’Instagram reste donc compliqué à comprendre. Et la plateforme, indispensable pour la majorité de créateurs de contenus, n’a pas encore développé une manière facile de faire appel pour récupérer le « link sticker » ou son compte…
À lire aussi : Comment supprimer ou désactiver votre compte Instagram
Crédit photo : Alexander Shatov (71Qk8ODIBko) Unsplash
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