Après New York, c’est Londres qui accueillait les propositions de créatrices et créateurs pour habiller le printemps-été 2022. Voici quelques détails qui valaient le coup d’oeil.
Vous êtes peut-être à fond, vous n’en avez peut-être que faire, mais en tout cas, le fashion month bat son plein actuellement. Après New York et Londres, c’est au tour de Milan d’accueillir les défilés des collections printemps-été 2022.
Et puisqu’on a clairement pas le temps (et pas forcément l’envie, même) de tout suivre, voici quelques looks londoniens aperçus sur les podiums qui valent le coup d’oeil.
Les collants découpés de trèfles de Nensi Dojaka
Fraîchement victorieuse du prestigieux concours de mode LVMH Prize 2021, Nensi Dojaka a fait des mini robes aux jeux de transparences, de lanières, et d’armatures de lingerie déconstruite sa signature stylistique.
Pour son premier défilé, elle a voulu étendre son univers, développant notamment des pantalons à porter avec des hauts drapés en georgette torsadée, et des vestes aux manches à peine connectées par un seul fil.
Mais ce sont ses collants interrompus d’un motif de trèfle comme découpé dans le nylon qui se démarquent le plus de cette nouvelle collection, parmi les plus attendues de Londres.
La sensualité du cuir de Supriya Lele
Autre prêtresse du sexy dénudé par le female gaze, Supriya Lele excelle également. Ses collections forment un festival de robes semi-transparentes, avec des découpes à des endroits inattendus, et de fines lanières pour feindre de maintenir le tout en place.
Mais ce qui marque, c’est sans doute son usage beaucoup plus rare du cuir. Dont ce look d’ouverture : un haut licou (autrement appelé en anglais halter top) en cuir volanté et avec une ouverture en forme de point d’exclamation, glissé dans un pantalon en chiffon transparent élastiqué aux chevilles, façon pyjama indien.
Le voile de mariage devient une robe à porter sur un pantalon chez Harris Reed
Son nom ne vous dit peut-être rien mais vous avez sûrement croisé ses créations sur le dos de Harry Styles.
Depuis que son styliste, Harry Lambert, a découvert le travail de cet ancien étudiant de la prestigieuse école de mode britannique Central Saint Martins, Harris Reed, 25 ans, voit sa carrière exploser (notons au passage qu’il était sûrement prédisposé à la célébrité, en étant le fils du producteur oscarisé Nick Reed, même si les médias adorent cultiver l’idée du self-made man pour entretenir le mythe de la méritocratie…).
Pour son premier défilé, il a récupéré des robes de mariée et smokings chinés en fripes solidaires Oxfam pour les upcycler en 10 tenues flamboyantes malgré leur noir et blanc, avec un flair seventies notamment insufflé par la coupe flare de ses pantalons.
Denver le dernier dinosaure, but make it fashion chez Richard Quinn
Le créateur britannique Richard Quinn, qui adore clasher le vestiaire romantique avec celui du fetishwear (passion latex), a continué de chercher la beauté dans les tensions entre les contraires.
Outre ses pantalons plissés qui allaient jusque sous la chaussure afin de rester bien tendus, il a aussi décliné sa passion pour les imprimés fleuris dans une version plus aquatique qui rappellerait presque les Nymphéas de Monet.
Jouant sur l’effet seconde-peau des matières techniques élastique, il a également imaginé des bottes pouvant aussi bien ressembler à des pattes de chat que de dinosaure. Denver le dernier dinosaure rêve de passer commande.
Les babies à plateforme punk et enfantines de Simone Rocha
C’est dans l’église médiévale de Saint-Barthélémy le Grand que la créatrice Simone Rocha a présenté sa nouvelle collection, fortement inspiré des tenues et du décorum autour de la cérémonie religieuse du baptême.
Au programme : des couches de vêtements blancs en dentelle, tulle, et broderies anglaises, et même des brassières bijoutées inspirées de soutiens-gorge d’allaitement, ainsi que des déshabillés et des manteaux d’inspirations édredons, comme pour évoquer les nuits d’insomnie provoqués par les nouveaux-nés.
Difficile de résister aux chaussures façon babies à plateformes, à la fois enfantines et punk.
Les hommes en robe à smocks, pantalon et ballerines de Molly Goddard
Reine des robes à smocks, Molly Goddard adore imaginer des vêtements volumineux pour aider les femmes à prendre de l’espace.
Pour cette nouvelle collection, elle a notamment fait défiler des hommes en robes à smocks, pantalon habillé, et ballerines, plaidant à son tour pour cette chaussure tant conspuée.
La maille façon trompette de la mort de JW Anderson
Alors qu’une partie du commun des mortels se passionnent de plus en plus pour le tricot et le crochet, le créateur irlandais Jonathan Anderson travaille notamment dans sa nouvelle collection des pièces en maille aux effets tubulaires qui pourraient faire penser à des trompettes de la mort.
Le collier façon bracelet de montre de Victoria Beckham
Au sein de sa nouvelle collection aux tons plutôt pastels, l’ancienne Spice GirlsVictoria Beckham a notamment accessoirisé l’une de ses robes d’un collier particulièrement marquant. Conçu comme un bracelet de montre en acier (un bracelet Oyster, pour être précis), il nous rappelle peut-être qu’on se prend beaucoup trop la tête avec le temps.
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.