— Cet article a été publié dans le cadre d’un partenariat avec Sony Pictures releasing France. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Salut à toi, lectrice intrépide !
Tu pensais pouvoir te prélasser dans le confort tiède de ta jolie demeure, les pieds emmitouflés dans des chaussettes montantes, et l’air satisfait d’une personne possédant un matou ronronnant ?
QUE NENNI !
Insidious chapitre 4 viendra bientôt relâcher l’horreur dans ta baraque.
Tout doucement, comme une créature mesquine et vile, elle viendra ramper sur ton parquet, laissant derrière elle des flaques visqueuses, marques de l’enfer.
Hahahahahahaha, je ris déjà de te voir traumatisée, cherchant désespérément un recoin de ta maison où te terrer.
Mais il n’y en a pas ! Car quand un démon te met le grappin dessus, il ne te lâche plus. ET OUAIS !
Pourquoi un classique sur la saga Insidious ?
Car Insidious, c’est bien. Voilà, fin de l’article.
Bon, arrêtons de blaguer comme de jeunes plaisantins.
J’ai pu voir Insidious : La Dernière Clé, le nouveau volet de la saga horrifique, et le verdict est tombé comme un couperet : il fait extrêmement flipper.
Et il m’a même coupé le sifflet !
Ce qui est plutôt un bon point pour un film d’horreur.
(Ceci est la bande-annonce du prochain opus)
En sortant, je mourrais d’envie d’écrire sur la franchise entière. Et après avoir cherché une idée probante, j’ai pensé vous faire un « classique de la semaine pour briller en société ».
Alors, on va tout de suite se mettre d’accord sur un point, avant que vous ne râliez dans les commentaires :
Je sais que la saga ne date pas suffisamment pour qu’on puisse la considérer comme un véritable classique.
Cependant, elle a vite acquis un statut de « culte », tant elle a séduit le public international.
La franchise Insidious, ça parle de quoi ?
Commençons par le synopsis du premier, le reste coulera de source par la suite.
Josh, sa femme et leurs trois enfants vivent depuis peu dans leur nouvelle maison lorsque leur fils ainé tombe dans un coma inexpliqué. Des évènements surnaturels ne tardent alors pas à survenir.
À court de solution, Josh et sa femme finissent par appeler une médium dénommée Elise.
Celle-ci leur révèle que leur fils est coincé dans « le lointain », quelque part entre la vie et la mort, dans une dimension astrale, et que les manifestations surnaturelles sont l’œuvre de démons voulant s’emparer de son corps.
COOL !
Pour sauver son fils, Josh va donc devoir s’aventurer dans le lointain…
Un endroit pas hyper accueillant, tu t’en doutes bien !
Dans le second volet, la famille Lambert se retrouve de nouveau en proie à d’affreux esprits malins. Le troisième et le quatrième opus quant à eux se concentrent sur de nouvelles familles.
Le point commun de ces 4 chapitres, outre leur qualité qui fera l’objet d’une sous-partie (ouais je pense mes articles comme des dissertations d’Histoire) ?
« Le lointain » et l’intervention d’Élise la médium.
Insidious, une saga de grande qualité
Comme vous le savez probablement si vous me lisez de temps à autre, l’horreur est mon genre préféré. Celui dont je raffole et dans lequel j’aime me vautrer.
Pour en bouffer des quantités astronomiques par semaine, je peux vous assurer qu’il est rare de tomber sur des produits de haute qualité.
Voilà pourquoi Insidious me séduit totalement.
Cette saga possède tous les apparats d’un très joli objet.
Elle a été instaurée en 2011 par James Wan, le maitre de l’horreur à qui l’on doit également les deux volets de The Conjuring.
Et a été reprise en 2015 par Leigh Whannell (jusqu’alors scénariste), un compère de James Wan, pour un troisième volet.
Le quatrième et pour l’instant dernier opus de la franchise a quant à lui été réalisé par Adam Robitel, qui avait déjà filé des coups de main à ses potes Leigh et James pour l’écriture des scénarios.
Le travail de ces trois hommes est admirable. Ils réussissent tous à faire planer l’ombre d’une angoisse sur l’intégralité de leurs images.
Le Jump Scare ? Ils le maitrisent à la perfection.
Et dieu sait que ce procédé me lasse. Mais lorsqu’il est utilisé correctement, je ne peux que m’incliner, et cesser les raleries permanentes.
Insidious, une musique lourde de sens
James Wan et le compositeur Joseph Bishara voulaient ponctuer le premier épisode de la saga d’un son glacial.
Pour que le récit soit plein de sens, les deux homme se sont inspirés des bandes originales de Shining et L’Exorciste.
Deux superbes monuments de l’horreur ! Le choix des références étaient donc ambitieux et apportent au produit final un aspect réellement pointu.
Insidious, une référence à un film bien connu
Peut-être ne le savais-tu pas, auquel cas ça n’est pas grave car je suis là pour t’apprendre des choses (sinon je ne sers pas à grand chose), mais James Wan est le réalisateur du premier Saw, autre film dont le succès a été retentissant.
Il n’en réalisera qu’un, d’ailleurs. Il laissera soin à d’autres aficionados de l’horreur de s’adonner à l’art du gore.
James Wan a toutefois tenu à faire un petit clin d’oeil au film qui a lancé la saga longue comme un bras (8 épisodes) dans Insidious.
« Quel est-il ? », tu te demandes, l’œil hagard de celle qui est rongée par le suspens ?
Il va falloir aller puiser loin dans ton cerveau pour retrouver cette image. Je te conseille donc de t’aider d’un support vidéo de type extrait YouTube. Je n’en ai trouvé aucun pour appuyer mon propos, je n’ai procédé qu’avec ma mémoire. Car je suis très puissante.
Lors de la scène dans la salle de classe on peut apercevoir, en arrière-plan, la tête du pantin de Saw.
Héhé !
Insidious, un succès sans précédent
Avec un budget assez serré de seulement un million et demi de dollars, le premier chapitre d’Insidious en avait rapporté quelques 100 millions à travers le monde.
Un succès considérable qui a porté le film au rang de « plus rentable de l’année 2011 ».
Ce qui a largement encouragé les studios à relancer la machine et à proposer des sequels.
Insidious chapitre 2, des cours de chasses aux fantômes
Angus Sampson et Leigh Whannell qui incarnent les deux chasseurs de fantômes de la saga, ont décidé de tout faire pour réussir à rentrer dans la peau de leurs personnages.
Ainsi, et d’après nos confrères d‘Allociné, ils ont fréquenté de « vrais » chasseurs de fantômes (car apparemment c’est un métier) et ont même été au Linda Vista Community Hospital (un hôpital de Los Angeles connu pour être « vraiment hanté ») pour s’imprégner d’une ambiance horrifique et interagir avec quelques esprits.
Hihi.
Leigh Whannell coache ses équipes avec originalité pour Insidious chapitre 3
Pour inspirer ses acteurs, le réalisateur du troisième volet (bon ami de James Wan et scénariste des précédents opus) a invité Lin Shaye, Dermot Mulroney et Stefanie Scott, entre autres talents, à une projection privée et en plein air de Shining, le film culte de Stanley Kubrick.
Histoire de les mettre dans l’ambiance, quoi.
En tous cas, je note dans mon petit calepin à réflexions, que James Wan et Leigh Whannell ne s’inspirent que des meilleurs. Ce qui transparait forcément à l’écran.
Insidious : La Dernière Clé, le chapitre le plus effrayant de la saga
Comme je vous l’expliquais au début de cet article, le dernier chapitre d’Insidious installe un tel effroi, qu’il est selon moi le plus angoissant de la franchise.
Réalisé par Adam Robitel, il nous fait vivre un saut dans le temps, et nous propulse au Nouveau-Mexique, dans la ville de Five Keys, à l’époque où Elise n’était qu’une toute jeune fille.
En levant le voile sur l’enfance de la médium, Insidious 4 nous donne la clé (wink wink) manquante pour comprendre la saga dans son ensemble. Tout s’imbrique alors, et un univers se crée.
L’univers Insidious, peuplé de mystères et de démons…
Voilà mes petites ouailles. C’était avec une joie immense que je vous ai parlé de cette franchise, qui est l’une de mes préférées en matière d’horreur.
Sur tous les chapitres planent l’ombre des grands films.
On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau « classique de la semaine ».
Insidious : La Dernière Clé sortira le 3 janvier 2018.
À lire aussi : L’Exorciste, le classique ciné de la semaine pour briller en société
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