The Kooks (ce qui signifie, littéralement : « loufoques ») est un nouveau groupe formé par quatre jeunes musiciens dont la moyenne d’âge n’atteint même pas la vingtaine. Leur premier album, Inside In/Inside Out, se révèle être un condensé de pop/rock et de folk, rafraîchissant et dynamique, à l’image de ses auteurs.
Le premier titre, Seaside, aux accents folk mélancoliques, ouvre l’album en douceur, et s’il n’est pas très représentatif du style du groupe, est néammoins un très joli morceau. On se laisse facilement séduire par la voix rauque du chanteur et la simplicité de l’accompagnement à la guitare sèche. Vient ensuite See the world, dont le rock énergique tranche avec le premier titre et qui nous fait basculer en plein dans l’univers musical des Kooks.
Les titres s’enchaînent ensuite, tous également réussis, qu’il s’agisse de morceaux pop-rock comme le très bon Eddie’s gun, aux riffs de guitare énervés ou l’énergique You don’t love me, ou de titres aux accents plutôt folks comme Ooh la, qui associe une jolie mélodie, des arrangements et des chœurs réalisés de main de maître.
On notera également l’excellent Matchbox, irrésistible petite perle pop-rock, à la mélodie accrocheuse, qui donne envie de sauter un peu partout (et dont la fin a capella est magistrale). S’ensuit le titre qui est selon moi le meilleur de l’album (il a d’ailleurs été repris par la jolie Lily Allen), Naive. La guitare met plus que jamais en valeur la voix rauque du chanteur, la mélodie est sublime, et les paroles délicieusement mordantes : « How could this be done, by such a smiling sweetheart ?/ Oh and your sweet and pretty face /In such an ugly way, something so beautiful/Everytime I look inside ».
L’album se clôt en beauté avec la pop tranquille de Jackie big tits, suivie du surprenant mais néammoins excellent Time awaits, aux accents pop-reggae électroniques. Les jeunes Britanniques de The Kooks nous livrent donc ici un premier opus qui a tout d’une réussite, et qui se distingue du pop-rock un peu facile de certains autres nouveaux groupes. Une bonne surprise, donc.
Ooh La, le clip, tourné à Paris
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