La société d’analyse InfluencerCB a partagé avec Mobile Marketer une étude étonnante, concernant la baisse d’influence… des influenceurs.
Il semblerait que ces derniers n’aient plus autant la cote, puisque leurs taux d’engagement sont plus bas que jamais !
Le déclin des influenceurs ?
Pour info, l’engagement correspond au nombre de réactions à un post, que ce soit par une mention « j’aime », un commentaire, un partage ou un clique sur un lien figurant dans la publication.
Le taux d’engagement est calculé par rapport à la totalité des personnes atteintes par ce post, c’est à dire qui sont tombées dessus puis l’ont ignoré ou non.
D’après InfluencerCB, le taux d’engagement des posts sponsorisés est tombé à 2,4% au cours du premier trimestre de 2019, contre 4% trois ans plus tôt.
Il y a également de moins en moins de posts non sponsorisés, puisqu’ils sont passés de 4,5% à 1,9% sur les mêmes périodes.
Le taux d’engagement des influenceurs Instagram ayant minimum 10 000 abonnés est stable, et se situe à environ 3,6% dans le monde.
Les influenceurs ayant entre 5 000 et 10 000 abonnés ont un taux d’engagement de 6,3%. Quant à ceux ayant un suivi de 1 000 à 5 000… ils ont le taux le plus élevé, à 8,8% !
Dis, ça me motive à poster davantage sur Insta, tout ça !
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Si ce sont les influenceurs voyages qui affichent généralement les taux d’engagement les plus élevés, ces derniers auraient tout de même baissé de 4,5% par rapport à 2018.
Quelle que soit la catégorie d’influenceurs, les taux plongent et continuent de plonger…
Les domaines de la beauté, de la mode, de l’alimentation, du lifestyle, du sport et du fitness sont eux aussi très concernés.
Pourquoi les influenceurs n’influencent plus
D’après cette étude, les contenus qui marchent de moins en moins sont donc les posts sponsorisés.
Mobile Marketer tire la conclusion que les abonnés en ont assez d’être bombardés de pub souvent non assumée, comme les placements de produits.
C’est pourquoi ils continuent à scroller, ne prêtant pas plus attention que ça à la pub faussement naturelle prônant les bénéfices d’un énième « thé détox ».
C’est vrai que c’est compliqué de prendre au sérieux un post faisant l’apologie d’une vitamine censée sublimer tes cheveux, alors que la personne qui vante ces mérites porte des perruques !
(Coucou Kylie Jenner. Mais à part ça j’adore tes perruques.)
Pour contrer cette baisse d’intérêt pour la pub,
Mobile Marketer suggère que les publicitaires auraient plus d’intérêt à se tourner vers plusieurs petits influenceurs à la communauté très engagée, plutôt que vers de gros comptes où l’engagement est en réalité moindre.
Les influenceurs et les posts sponsorisés
Évidemment, il ne faut pas oublier que lorsque que les influenceurs sont freelance et auto-entrepreneurs, ils doivent se payer à manger, ainsi que louer leur appartement et autres joyeusetés quotidiennes.
D’où la pub qui leur permet de gagner de l’argent, de monnayer une compétence pas si facile à acquérir : celle de générer et fidéliser une communauté.
De plus, je pense qu’il y a des idées reçues selon lesquelles tous les influenceurs sont riches et ont la belle vie, quand en réalité c’est très difficile d’en vivre et compliqué de se projeter car tout peut s’arrêter du jour au lendemain.
Cependant, il y a je pense des manières de le faire. La pire de toutes, selon moi, est de ne pas assumer la publicité. Car c’est aussi prendre ses abonnés pour des pandas.
Par exemple, Anna Akana ou Liza Koshy font généralement preuve de beaucoup d’imagination et de créativité pour faire passer leurs partenariats.
Anna Akana accorde parfois un tiers entier de sa vidéo à cela, et je suis sûre que certains la regarde uniquement pour ses partenariats tellement elle s’investit.
Elle les détourne en quelque chose de créatif, en étant complètement transparente sur le sujet.
Peut-être penses-tu en lisant cet article que chez madmoiZelle aussi, on fait beaucoup de pub ?
À mon sens, c’est un peu différent car madmoiZelle est une entreprise. Le magazine étant indépendant et gratuit à la lecture, la pub est le seul moyen de le faire vivre et de payer ses employées… dont moi !
Cependant, on met un point d’honneur à ce que tout nos partenariats soient mentionnés. Si tu ne vois pas de mention, c’est que ce n’est pas une pub ! Et ce, même si l’article contient des sélections shopping.
Parfois, on a juste envie de te partager ce qu’on aime, tu sais.
Si tu veux en savoir plus sur les partenariats chez mamdoiZelle, je te renvoie vers un article de Mymy qui t’explique tout sur le sujet.
Et si tu as envie de nous suivre sur Instagram, c’est par ici ! Viens, on rigole bien.
Et toi, qu’est-ce qui fait que tu ignores un post Instagram ? Quel est ton rapport aux contenus sponsorisés, non-assumés ou peu clairs ?
À lire aussi : Les secrets pour des stories Instagram qui claquent !
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
Normalement le système de notation fonctionne par moyenne ce qui fait qu'une mauvaise note devrait être éclipsée par 5 autres bonnes notes.
Maintenant peut-être que le système devrait être utilisé uniquement pour des grands établissements.
Quoique je suis contente que les pharmacies et les médecins aient des notes. Quand tu lis 10 commentaires qui disent que le médecin t'expédie et n'a aucune compassion, tu t'évites la mauvaise surprise.
On ne parle pas juste de déco. Enfin moi c'est pas la déco qui me plongerait les vacances. C'est un service déplorable, des chambres mal nettoyées, des plats mal cuisinés.
La dernière fois que je suis partie en vacances je regardais les avis d'hôtels. Dans un commentaire j'ai vu le mot "cafard", j'ai même pas réfléchi j'ai fermé l'onglet. Il aurait pu être à 5€ la nuit, j'aurais même payé pour ne pas être forcée d'y dormir.
Aussi le système de notation force les établissements à faire des efforts. Ils savent qu'ils peuvent recevoir une mauvaise note.
Je ne dis pas de mettre des mauvaises notes dès qu'on a un pet de travers mais de signaler des problèmes non négligeables. Plutôt qu'une note globale on pourrait découper la notation :
- propreté
- qualité du service
- prestations etc.
Pour les petits commerçants et les indépendants j'avoue que ça peut être destructeur mais c'est un peu comme le SEO dans Google. Les règles du jeu ont changé. La solution c'est de "gagner" des points positifs.