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Société

Inflation : 50 % des Français font des concessions sur les produits hygiéniques, selon une étude

Savon, dentifrice, protections menstruelles, déodorant… la liste des produits concernés est longue. Un an plus tôt, seul un tiers des Français rapportait faire des arbitrages similaires entre achats alimentaires et hygiéniques.

Un sur deux. C’est le nombre de français qui, face à l’inflation, indique réduire sa consommation de produits d’hygiène, dont le savon, le dentifrice ou les protections menstruelles. Un an plus tôt, ils n’étaient pourtant qu’un tiers à faire des concessions sur ces produits. Tels sont les résultats du quatrième baromètre Hygiène & Précarité en France, réalisé par l’Ifop pour l’association Dons Solidaires et relayés par France Bleu lundi 26 février 2024.

Choisir entre hygiène et alimentation

Comme le relate France Bleu, « un Français sur cinq doit arbitrer entre l’achat de nourriture ou de produits d’hygiène. Ce chiffre est encore plus alarmant chez les jeunes, deux fois plus nombreux à être concernés. De leur côté, les femmes subissent toujours de plein fouet la précarité menstruelle ».

Les produits les plus concernés par les coupes budgétaires des français sont le déodorant (16%), le shampoing (12%), le dentifrice (10%) et le papier toilette (9%). 

Comme le note en outre France Info, citant le baromètre, « Aujourd’hui, devoir choisir entre l’achat d’un produit alimentaire ou un produit d’hygiène, renoncer à se rendre à un entretien d’embauche ou à aller travailler, éviter de voir des proches ou de faire du sport par manque de produits d’hygiène est une réalité qui s’installe dans le quotidien des Français ».

Les 18-24 ans particulièrement concernés

Autre fait notoire, les 18-24 ans sont les plus touchés par cette précarité hygiénique croissante. 41% d’entre eux expliquent se passer régulièrement de produits d’hygiène lors de leurs courses. 29% disent ainsi se passer de déodorant, 25% de shampoing et de brosses à dent. Une situation qui est source d’anxiété pour un tiers de ces jeunes.

La précarité menstruelle est par ailleurs particulièrement marquée chez les moins de 25 ans : 28% des jeunes femmes indiquent manquer parfois de protections hygiéniques, faute de sous (contre 16% toutes classes d’âge confondues). 11% des Françaises utilisent d’ailleurs des produits de substitution, comme du papier toilette, des mouchoirs ou des serviettes en papier (dans 69% des cas).


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