Le photographe Lee Jeffries n’était au premier abord pas prédisposé à l’art engagé : au début de sa carrière, il immortalisait avant tout des manifestations sportives. C’est une rencontre qui a changé sa façon d’utiliser son objectif : lorsqu’il a pris une photo à la dérobée d’une femme sans domicile fixe, il est dit dans sa biographie Yellow Korner que quelque chose l’a poussé à engager la conversation avec elle.
C’est à partir de cet instant que les sans domicile fixe se sont retrouvés au coeur de son art dans des portraits magnifiques, tellement beaux qu’on dirait des peintures. Des photographies qui montrent surtout toute la mélancolie des sujets de Lee Jeffries. Leur désarroi, leur force et leur fierté transparaissent dans leur regard accrochent l’oeil du spectateur. Lee Jeffries assure par ailleurs avoir fait l’effort de chercher à connaître les sans-abri avant de leur demander s’il pouvait tirer leur portrait.
Des clichés qui font mal au bide et qui, peut-être, permettront à beaucoup de percevoir différemment les sans-abri. C’est du moins le but de l’artiste dont certaines oeuvres sont disponibles à l’achat.
Note – Pour les besoins du diapo, les images ont été recadrées. Pour les voir dans leur format original, rendez-vous sur l’espace Yellow Korner de Lee Jeffries précédemment linké ou sur son site !
– via le Huffington Post
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Les Commentaires
Ces photos sont magnifiques, le jeu des contrastes et des gros plans rappellent un peu Anders Petersen quand il photographiait les personnes vivant en squat.
C'est beau d'accorder du temps à ce sujet, et ce par tous les moyens. Bravo !