Cet article aborde les sujets de l’inceste, des violences conjugales et intrafamiliales avec des détails pouvant heurter les lecteur·ices.
Jeudi 21 septembre, à deux pas du métro Charonne, dans le 11e arrondissement, se tenait au Palais de la Femme ce qui pourrait être la dernière réunion publique parisienne de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE). Créée en janvier 2021 par Emmanuel Macron dans le sillage du mouvement #MeTooInceste et de la publication du livre La Familia Grande de Camille Kouchner, la commission a depuis arpenté la France pour recueillir la parole d’adultes victimes d’inceste dans leur enfance, de leurs proches, et pour leur proposer un accompagnement adapté. En deux ans d’existence, la commission, co-présidée par le Juge des enfants Édouard Durand et par la directrice générale de l’Association Docteurs Bru, Nathalie Mathieu, a recueilli près de 27 000 témoignages de victimes d’inceste ou de violences sexuelles pendant l’enfance.
Ce soir-là, ils et elles sont à nouveau des centaines d’auditeur·ices de tous âges, parcours et horizons à se succéder au micro pour partager leur histoire. Quelques jours auparavant, le 12 septembre, le secrétariat d’État chargé de l’Enfance a lancé une vaste campagne de prévention contre les violences sexuelles faites aux enfants dans laquelle, pour la première fois, est utilisé le mot « inceste ». Elle rappelle un chiffre aussi vertigineux que glaçant : un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle, toutes les trois minutes. Soit 160 000 petites victimes chaque année. Lundi 24 septembre, ce sera au tour du documentaire Un silence si bruyant d’Anastasia Mikova et Emmanuelle Béart, d’être diffusé sur M6.
« Il y a une prise de conscience que les violences sexuelles faites aux enfants, et l’inceste notamment, sont une réalité massive et extrêmement grave », reconnaît le juge des enfants Édouard Durand. Mais « la protection de l’enfance reste insuffisante ». « L’écart augmente entre la conscience générale d’un problème réel et la mise en œuvre de la protection des enfants victimes. » C’est ce que le juge appelle « les injonctions paradoxales » et dont la campagne gouvernementale #BrisonsLeSilence, qui enjoint à appeler le 119 (le numéro national d’Allô enfance en danger) « au moindre doute » est un parfait exemple : on demande aux enfants de dénoncer l’inceste, mais on ne les croit pas. On demande aux mères de les protéger, mais on les accuse de mentir, nous fait comprendre Édouard Durand.
« J’ai cru que c’était la fin des problèmes, mais ça n’était que le début »
C’est ce qui est arrivé à Pauline Bourgoin*. En janvier 2022, cette mère de 33 ans reçoit un appel téléphonique de la part de la crèche où est gardée sa fille. « Elles me disent que Louise* tremble au moment de chaque change. Elle est paniquée, tétanisée. Elles me disent qu’elles n’ont jamais vu ça, qu’il y a quelque chose de très, très inquiétant. »
La jeune femme, séparée du père de sa fille depuis sa naissance, interroge alors Louise pour savoir ce qui lui fait si peur. La petite fille lui aurait soufflé qu’elle a peur de « papa », qu’il lui a fait « bobo » aux fesses avec son doigt.
Sur le moment, Pauline reconnaît avoir été dans le « déni ». « J’ai du mal à y croire. Je cherche un peu toutes les hypothèses […]Peut-être lui a-t-il fait mal en la nettoyant avec une lingette, ou peut-être que ce n’est pas lui, il dit que c’est le beau-père, mon nouveau compagnon, peut-être a-t-il raison. » Mais le comportement du père de Louise l’interpelle. « Il ne s’inquiète pas du tout de ce qu’elle aurait subi. Il ne cherche pas plus loin, il ne se renseigne pas auprès de la crèche. »
Elle-même déclare avoir été victime de violences physiques et psychologiques pendant et après sa grossesse. Pour Delphine M., de l’association Protéger l’Enfant, les affaires de violences sexuelles sur enfants s’inscrivent, dans de nombreux cas, dans un continuum ayant débuté avec des violences conjugales : « Les hommes violents sont dans une espèce de toute puissance », qui s’exerce aussi bien sur leur compagne que sur leurs enfants.
Si Pauline Bourgoin n’a pas porté plainte à l’époque, ce sont ces violences présumées envers elle qui auraient précipité leur séparation quand Louise était âgée de quelques mois. « Ce processus de conscientisation des violences conjugales est long », explique Gwenola Sueur, doctorante en sociologie et chercheuse avec son confrère Pierre-Guillaume Prigent sur les usages sociaux de l’aliénation parentale en France. « Au moment où elles se séparent, les femmes n’ont pas forcément conscientisé tout ce qu’il s’est passé. C’est une fois qu’elles sont éloignées de leur ex-conjoint qu’elles identifient peu à peu les mécanismes. »
Après les révélations de Louise, la jeune mère s’est ainsi souvenue d’un élément qui, sur le moment déjà, l’avait alertée. Dans un échange de SMS avec son ex-compagnon dont elle a transmis une capture à Madmoizelle, Pauline fournit la preuve que ce dernier ne nie pas avoir inséré sa langue dans la bouche de Louise alors qu’elle n’était âgée que de quelques mois. Madmoizelle a contacté l’ex-conjoint de Pauline Bourgoin et père de Louise pour recueillir sa version des faits. Ce dernier a fait savoir par la voix de son avocate qu’il « conteste fermement les accusations formées à son encontre ».
Rapidement après les révélations de Louise, Pauline Bourgoin compose le 119 et la fait examiner à l’hôpital. Ce dernier adresse une information préoccupante au département. Une enquête auprès de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) du Loiret est ouverte. Sur les conseils de deux assistantes sociales, Pauline dépose plainte le 2 mars 2022 contre le père de sa fille. « J’ai cru que c’était la fin des problèmes, mais ça n’était que le début. »
Alors que l’état de Louise se dégrade à chaque retour de week-end de chez son père, Pauline nous rapporte qu’après les conseils que lui auraient donnés les services sociaux, elle décide de ne plus la lui remettre pour la protéger. Mais le 24 mai 2022, à la demande du juge des enfants, Louise est placée en famille d’accueil. S’appuyant sur une évaluation des services sociaux, elle a considéré que la petite fille était « manipulée » par ses deux parents et « utilisée dans la guerre parentale ». « Je tombe des nues, on me dit que je suis trop à l’écoute de ma fille, trop bienveillante,(…) que ma santé mentale pose question », relate Pauline Bourgoin.
« Trois inconnus sont allés la chercher à la crèche. Je n’ai pas eu le droit de savoir comment elle allait, où elle était. Je n’ai même pas eu le droit de savoir si elle était en bonne santé. Rien. J’ai eu droit à des visites médiatisées, c’est-à-dire sous surveillance des services sociaux, une heure toutes les deux semaines. Je me suis retrouvée comme une criminelle, comme si je n’aurais pas dû croire ma fille pour la protéger. »
« Je ne pensais pas qu’on allait kidnapper mes enfants »
Parce qu’elle a aussi dénoncé l’inceste et les violences physiques qu’auraient subi ses enfants, Sophie Abida a perdu leur garde, au profit de leur père, malgré les multiples preuves qu’elle estime avoir en sa possession.
Avant leur séparation déjà, des faits de violences physiques avaient été constatés, en particulier sur les deux aînés, Eden et Naël, à qui il aurait asséné des gifles, qu’il aurait attrapé par le cou et poussé contre les murs.
Après la naissance de Jade en décembre 2017, les violences s’intensifient et atteignent leur paroxysme en 2020, au moment du confinement. En 2021, la gendarmerie est même intervenue pour ordonner au père de quitter les lieux le temps de la soirée. « J’ai fini par porter plainte car les violences sur les enfants étaient devenues quotidiennes, je n’en pouvais plus », souffle Sophie Abida. Le père a reconnu les violences physiques sur ses enfants, pour lesquelles il a fait l’objet d’un simple rappel à la loi et a suivi un stage de parentalité de 48 heures en janvier 2022. Contacté par Madmoizelle, l’avocat de l’ex-conjoint de Sophie Abida, Me Bertrand Lebailly, a accepté de répondre à nos questions malgré sa « crainte que l’engagement revendiqué de [notre] magazine pour la cause féministe empêche un traitement journalistique objectif et impartial de cette affaire qui oppose une femme à un homme ». Si son client reconnaît des « violences légères » intervenues dans un contexte de « pression familiale très intense », il fait savoir que c’est « cette pression et la fatigue engendrée [qui] ont limité considérablement ses capacités de gestion du stress et [qu’il] s’est laissé aller à quelques gestes violents qu’il regrette ».
En parallèle, en juillet 2021, Sophie Abida demande le divorce et quitte finalement la maison qu’ils avaient achetée ensemble en Eure-et-Loir pour s’installer près d’Orléans avec ses enfants. Entre-temps, une quatrième enfant, Iris, est née en novembre 2020. Sur décision du JAF, son ex-mari obtient un droit de visite classique : un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.
C’est Jade, quatre ans au moment des faits, qui aurait révélé en premier des faits d’inceste en janvier 2022 au retour des vacances de Noël qu’elle et ses frères ont passé chez leur père. « Je l’ai enregistrée car j’étais incapable de retranscrire ce qu’elle me disait, j’étais sous le choc », raconte Sophie Abida. Dans l’enregistrement retranscrit par huissier auquel Madmoizelle a eu accès, on peut entendre Jade, en pleurs, dire : « Il m’a touché la zézette quand c’était le soir ».
En juillet 2022, c’est au tour d’Eden et de Naël de confirmer les révélations de leur petite sœur, d’abord à leur mère, puis lors d’auditions réalisées à la gendarmerie. Au cours d’une de ces dernières, Eden confie avoir « vu par l’ouverture de la porte de la chambre » de son frère et sa sœur les agressions sexuelles et viols qu’ils subissaient. Eden dormait alors dans une chambre à part de celle de Jade et Naël, mais il aurait aussi été victime d’agressions sexuelles. Quant à Iris, encore bébé et allaitée, elle n’allait pas chez son père.
« Eden et Naël ont été auditionnés séparément, ma fille a aussi vu l’UMJ [unité médico-judiciaire, qui réalise les examens médico-légaux sur demande de la justice, ndlr], qui a constaté une vulvite purulente alors qu’elle revenait de chez son père. » Dans ce certificat médical daté du 24 août 2022 que Madmoizelle a pu consulter, il est indiqué que malgré la vulvite constatée, l’examen complet de Jade n’a pas été possible car la petite fille pleurait et se débattait.
« Mes fils qui avaient six et huit ans ne pouvaient pas non plus inventer des faits décrits avec autant de précision, poursuit Sophie Abida. Leur version n’a jamais varié. Pourtant ils ont été auditionnés plein de fois par des médecins, par des gendarmes, par une pédiatre du CHU… Et séparément à chaque fois. »
En parallèle, elle réalise un nouvel enregistrement de sa fille dans lequel on l’entend dire qu’« il a mis le kiki dans la bouche » « parce qu’il était trop heureux » et qu’il « a mis le pipi dans [sa] bouche ».
Sophie place aussi un mouchard dans le doudou de Jade, qui se déclenche au bruit et au mouvement. Dans la retranscription par huissier de cet enregistrement, à laquelle Madmoizelle a eu accès, on entend la fillette pleurer et dire : « Je veux pas, je veux pas ! J’ai mal ! », tandis qu’un homme lui répond : « Calme toi, calme toi, on fait un petit massage ».
Interrogé à ce sujet, l’avocat du père des enfants, Me Bertrand Lebailly, fait état d’une « histoire » derrière cet enregistrement « bien plus banale et heureusement sans rapport avec le viol abominable dénoncé par Mme Abida : c’est un parent qui se lève en pleine nuit pour calmer son enfant qui se réveille et commence à pleurer ».
Face aux nouvelles révélations de ses enfants, Sophie Abida prend finalement la décision de ne plus les remettre à leur père et saisit le JAF pour suspendre ses droits de visite et d’hébergement. Cette dernière ne prend pas en compte les enregistrements des enfants et octroie la garde exclusive d’Eden, Naël, Jade et Iris à leur père, qui a déposé plusieurs plaintes pour non-représentation d’enfants.
Sophie Abida saisit alors la juge des enfants pour tenter à nouveau de les protéger. Devant cette dernière le 13 février 2023, les trois plus grands réitèrent une nouvelle fois leurs accusations. La magistrate choisit cependant d’appliquer l’ordonnance de la JAF et ordonne que les enfants soient remis immédiatement à leur père. Depuis, Eden, Naël et Jade vivent chez lui. Iris, à l’époque encore allaitée par Sophie Abida, n’était pas présente à l’audience et n’a pas sur le moment été remise à son père. « Je ne pensais pas une minute qu’à cette audience où j’allais me présenter à Orléans, on allait kidnapper mes enfants », dénonce Sophie Abida.
Pour Pauline Rongier, avocate de Sophie Abida et de Pauline Bourgoin, ces cas sont de flagrants « déni de justice ». Alors qu’elles ont utilisé « toutes les voies judiciaires » qui existent, aucune décision n’a été prise en leur sens malgré les preuves apportées. « Je considère qu’il y a une défaillance de la justice parce qu’il y a beaucoup de possibilités qui sont offertes à différents magistrats pour intervenir et protéger les enfants et que, dans la majorité des cas, ces solutions ne sont pas exploitées. Pire, ces juges prennent des décisions contre la mère qui protège l’enfant, en coupant les liens entre eux. »
Du côté de l’avocat de l’ex-conjoint de Sophie Abida, on dénonce plutôt une « croisade médiatique engagée […] depuis le début de l’année 2023 » ayant « conduit à la propagation d’un récit complètement tronqué et mensonger dont les victimes sont [son] client et ses enfants qui vivent auprès de lui ».
Des mères « manipulatrices », des pères « survalorisés »
Ce « déni de justice » comme l’appelle l’avocate Pauline Rongier, touche de plein fouet les parents protecteurs – en l’occurrence ici les mères – qui portent la parole de leurs enfants dans les affaires d’inceste. Tandis que les pères mis en cause pour des faits de violences, eux, obtiennent la garde ou conservent un lien avec leur enfant placé en famille d’accueil lors de visites médiatisées.
Comment expliquer un tel paradoxe ? Pour Édouard Durand, il existe aujourd’hui au sein de la magistrature une interprétation « totalement abusive » de la présomption d’innocence. Alors que le principe de précaution – placer immédiatement hors de danger l’enfant soupçonné d’être agressé ou violenté – devrait primer, prévaut encore aujourd’hui le fait que l’on « est présumé innocent jusqu’à ce qu’on ait été déclaré coupable ». Ce qui signifie, dans les affaires d’inceste, conserver ses droits parentaux, parfois aussi le droit de garde, comme c’est le cas dans l’affaire de Sophie Abida. Et ce, même si une plainte au pénal pour « viols par ascendant » a été déposée par cette dernière. Un juge vient d’être récemment nommé pour instruire le dossier.
Mais comme le rappelle le co-président de la CIIVISE, « la présomption d’innocence n’a jamais été conçue pour générer un système d’impunité des agresseurs » : « Au nom de la présomption d’innocence, on cautionne un système qui laisse les agresseurs sexuels d’enfants dans un très grand niveau d’impunité. »
« Les magistrats pensent qu’appliquer le principe de précaution reviendrait à reconnaître le père coupable, abonde Pauline Rongier. Or, appliquer le principe de précaution et privilégier l’intérêt de l’enfant n’est pas une atteinte à la présomption d’innocence. »
Dans le cadre des affaires de violences sexuelles sur mineurs, et en particulier d’inceste, cette présomption d’innocence s’articule avec « un droit à l’enfant qui prime sur le droit de l’enfant », analyse Delphine M., de Protéger l’enfant. « Quand bien même il y a des soupçons ou des inquiétudes légitimes envers un père, son droit à l’enfant est supérieur. »
Conseil de plusieurs mères désenfantées après avoir dénoncé des faits d’inceste présumés, Pauline Rongier note aussi que le regard que les institutions judiciaires et sociales portent sur les mères et les pères est souvent différent. « Les pères sont survalorisés sur la moindre chose dans leur lien avec les enfants. » Comme, donne-t-elle en guise d’exemple, lorsque le personnel de l’ASE encense le père de Louise lorsqu’il tente de faire une tresse à une poupée, tandis qu’on reproche à Pauline Bourgoin de ne pas s’être immédiatement fait obéir de sa fille quand elle lui a demandé de mettre ses chaussures.
Des pères, « on regarde s’ils sont présents ou absents. S’ils sont présents, on dit ‘c’est magnifique’, s’ils sont absents, on en fait le reproche à la mère », complète le juge Édouard Durand. « Sur les mères, le regard professionnel est un regard extrêmement vigilant, suspicieux et souvent disqualifiant – en d’autres termes, il est très difficile d’être une bonne mère ou une mère suffisamment bonne quand on est face à des professionnels de la protection de l’enfance. »
* Les prénoms ont été modifiés à la demande de la témoignante pour préserver son anonymat et celui de son enfant.
La deuxième partie de l’enquête est à retrouver ici.
Rappel : en l’absence de condamnation, chacun·e bénéficie de la présomption d’innocence.
L’une des témoignantes, Pauline Bourgoin*, a requis l’anonymat pour préserver sa vie professionnelle et privée, et pour préserver la vie privée de sa fille Louise*. Elle a relu ses propos et les a confirmés par écrit avant publication. Pauline Bourgoin* médiatise depuis mai 2022 son affaire via son compte Instagram @maman_désenfantée.
Sophie Abida apparaît dans l’enquête sous son nom propre. Elle a relu et confirmé par écrit ses propos avant publication. Elle médiatise depuis février 2023 son affaire via son compte Instagram @justicepourmes4enfants.
Chacun·e des autres intervenant·es dans l’enquête a également relu et confirmé par écrit ses propos avant publication.
Initialement, une troisième mère protectrice devait figurer dans l’enquête, et nous avait confié son histoire lors de plusieurs entretiens réalisés entre avril et septembre 2023. Après l’avoir contactée par mail le 18 octobre pour lui faire relire et valider ses propos avant publication de l’enquête, elle nous a informées le 24 octobre par téléphone ne plus souhaiter y figurer « par crainte des représailles de la partie adverse ». Nous avons donc supprimé les éléments la concernant.
Durant notre enquête, plusieurs mères protectrices nous ont contactées. Nous avons néanmoins choisi de nous concentrer sur le parcours de trois d’entre elles afin d’avoir un suivi rigoureux et approfondi de leurs histoires.
Nous avons sollicité par mail via son avocate l’ex-conjoint de Pauline Bourgoin* le 27 octobre pour lui poser des questions et ainsi faire respecter le principe du contradictoire. Son avocate nous a répondu le 30 octobre qu’il « ne [donnerait] pas suite à [notre] demande dans la mesure où le débat ne doit être que devant la Justice et non dans les médias » et qu’il contestait « fermement les accusations formées à son encontre ».
Nous avons sollicité par mail via son avocat l’ex-conjoint de Sophie Abida le 27 octobre pour leur poser des questions et ainsi faire respecter le principe du contradictoire. Me Bertrand Lebailly nous a répondu le 2 novembre et nous avons intégré des extraits de sa réponse dans les deux parties de notre enquête.
Nous avons également sollicité par mail le 27 octobre l’association ayant mandaté la psychologue chargée de l’expertise psychologique de Sophie Abida, de son ex-conjoint et de leurs enfants, pour lui poser des questions et faire respecter le principe du contradictoire. Nous avons relancé l’association par mail le 2 novembre et par téléphone le 3 novembre, sans réponse positive de sa part.
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Les Commentaires
Elle la raconte dans le podcast de France culture ''les pieds sur terre'' :
Justice pour mes enfants