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L’inception du sexisme dans les médias au Grand Journal

Sophie-Marie Larrouy était l’invitée du Grand Journal pour parler de la place des femmes dans les médias. Une séquence qui a tourné à l’inception du sexisme ordinaire sur les plateaux d’émissions télévisées…

Ça partait pourtant bien, même si la menace d’une vanne un peu trop lourde sur les clichés féminins planait sur le plateau.

À François-Xavier Ménage, présentateur de Capital, et Nahida Nakad, ex-directrice de France 24, est venue s’ajouter Sophie-Marie Larrouy, en qualité de « journaliste et humoriste », pour parler de la place des femmes dans les médias, et de la prégnance du sexisme dans ce milieu.

On commence par un état des lieux du nombre de femmes sur les unes de la presse écrite, et sur les plateaux télé. Le ratio est accablant, et ce constat sert de base à la discussion qui va suivre, visant à interroger les obstacles à une meilleure représentation des femmes dans les médias.

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Mais la façon dont la séquence s’est déroulée n’a été qu’une démonstration du sexisme ordinaire, et de ce qu’il ne faut surtout pas faire si on a l’intention de lutter pour déconstruire cette culture.

On regarde, et on commente.

Parole d’homme

La distribution de la parole est rapidement déséquilibrée : passée sa première intervention, Sophie-Marie Larrouy ne peut plus en placer une. Antoine de Caunes interroge d’ailleurs directement François-Xavier Ménage, qui de toute façon prend illico la parole, pour vanter que dans sa rédaction, toutes les femmes veulent faire du terrain, et sont envoyées en reportage, y compris dans les zones sensibles.

Le temps de parole de ce premier tour penche énormément du côté masculin de la Force. Pourquoi pas, je ne dis pas que son intervention n’est pas pertinente, je dis juste qu’elle prend beaucoup de place, surtout pour un propos qui décrit un cas précis (sa rédaction), qui n’analyse pas le problème, et qui ne propose pas de solution.

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François-Xavier Ménage

Nahida Nakad, quant à elle, apporte une précision : les femmes se battent pour être envoyées sur le terrain !

Cette information inspire une petite blague à ces messieurs (« mais que fuient-elles, hahaha »), mais Sophie-Marie Larrouy délivre la bonne analyse :

« Les femmes veulent partir sur le terrain pour augmenter leur crédibilité. Quand on aura plus à se battre pour ça, ce genre de débats n’aura plus lieu d’être. »

Reconnaître la légitimité des expertes

Mais cette intervention ne suffit pas à restaurer la journaliste dans son rôle d’invitée-experte du thème, puisque lorsqu’Antoine de Caunes lui rend la parole, il l’interroge sur son ressenti « vous en tant que téléspectatrice, devant votre télévision », alors qu’elle est invitée en qualité de « journaliste et humoriste ».

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Y avait-il une erreur dans le bandeau ? « femme, téléspectatrice » fallait-il lire ?

Et pourtant, lorsque Sophie-Marie Larrouy s’exprime, tout de suite, on change de dimension, puisqu’elle recentre le débat : le problème n’est pas de VOIR plus de femmes, le problème est de faire évoluer les mentalités et la manière dont on parle des femmes dans les médias.

Elle utilise le terme « dégenrer », afin d’expliquer la démarche de ne pas s’arrêter au genre d’une personne pour évaluer sa légitimité. Le mot n’est visiblement pas compris ni par Antoine de Caunes, ni par Jean-Michel Aphatie, qui le reprendront à plusieurs reprises dans l’émission, comme un effet comique.

Bon Antoine. Je t’aime beaucoup (genre vraiment beaucoup), mais ce serait possible de rester sérieux cinq minutes ? Il y a eu beaucoup trop de vannes sur ce plateau, et surtout beaucoup trop lancées pendant les interventions des femmes. Vous n’avez pas la vanne paritaire, je me permets de vous le signaler.

Mais après tout, c’est pas bien grave. Je ne suis pas la police de l’humour. En revanche, nier la légitimité de tes propres invitées, ça me heurte, moi, « en tant que téléspectatrice. »

L’autocensure (par un tiers !)

Natacha Polony a relevé un point pertinent, en demandant (c’est-à-dire qu’elle soulevait ce point, mais sous forme de question) :

« Est-ce que les femmes aussi ne s’autocensurent pas de temps en temps ? »

Plutôt que de laisser Nahida Nakad ou Sophie-Marie Larrouy répondre, plutôt que de laisser Natacha Polony développer son point, Antoine de Caunes a jugé pertinent de demander son expertise à Jean-Michel Aphatie.

Car Jean-Michel Aphatie est un expert sur l’autocensure des femmes et le syndrome de l’imposteur, c’est certain…

« Jean-Michel, s’il vous plaît, apportez votre modeste pierre à l’édifice, et présentez-nous les trois femmes qui ont marqué la semaine ? »

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« Vous craignez le pire, vous avez raison »

J’emprunte cette citation à Jean-Michel Aphatie pour mon intertitre, car elle est fort à propos.

Le chroniqueur enchaîne en présentant trois femmes qui se sont illustrées pendant la semaine. La première est Eugénie Le Sommer, qui a marqué le but de la victoire du premier match de l’équipe de France dans la coupe du monde, contre l’Angleterre.

À lire aussi : La Coupe du Monde de football féminin 2015 est remportée par les américaines

Et alors monsieur Capital intervient à nouveau, pour dénoncer les inégalités de primes de match entre les équipes de France féminine et masculine, Jean-Michel Aphatie renchérit, les voici en plein débat sur les gains inférieurs des footballeuses.

Merci les gars de pointer le souci, en revanche, pardon de vous demander pardon, mais Sophie-Marie Larrouy essayait d’en placer une, rapport au fait qu’elle a co-écrit un livre sur le foot.

À lire aussi : Je suis une fille et j’aime le foot

Et sinon, oui, c’est vrai que les footballeuses « gagnent minimum 5 fois moins que les hommes » selon le stade de la compétition auquel elles réussissent à accéder.

Mais si à chaque fois qu’on parle du foot féminin, on n’en parle QUE pour commenter les inégalités flagrantes, c’est à peine mieux que d’en parler uniquement pour commenter le physique des joueuses.

À lire aussi : Sexisme dans le sport : c’est bientôt fini, oui ?

Est-ce qu’on peut parler des sportives en commentant les faits sportifs ? Dénoncer les inégalités dans les gains est tout à votre honneur messieurs, mais c’est à peine le minimum syndical requis : il faudrait, pour bien faire les choses, dénoncer ces inégalités aussi quand on parle du sport masculin, par exemple.

Et encore, dans ce cas précis, vous passez à côté du vrai sujet : quatre clubs français seulement recrutent des joueuses professionnelles, tous les autres sont amateurs uniquement.

La véritable inégalité réside déjà dans le faible nombre de structures professionnelles disponibles pour les sportives.

À lire aussi : L’appel des « Braqueuses » en faveur de la parité

Cachez ces seins de Salma Hayek…

On retiendra de la nouvelle présidente de France télévisions que c’est UNE FEMME puisque c’est ce fait d’armes (être une femme, et être nommée à la présidence d’une chaîne du service public) qui lui a valu d’être citée.

Enfin, Jean-Michel Aphatie commente le prix décerné à Salma Hayek « femme la plus torride de la décennie ». Mais au moment où les images de sa robe au décolleté extrêmement généreux sont envoyées, on entend Karim mettre en garde « ohlà, mais alors là attention, parce que vous allez montrer des images qui… ! » comme si c’était dégradant de montrer le décolleté de Salma Hayek (ou qu’il craignait une gaffe de Jean-Michel Aphatie.)

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Coucou « la femme la plus torride de la décennie » !

Bon, faut qu’on vous explique les gars. Salma Hayek s’habille comme elle veut, elle montre ses boobs si elle veut, et ça n’enlève rien à la pertinence de ses propos, et ça ne fait pas de vous un vieux porc misogyne si vous trouvez la vue agréable. C’est commenter son décolleté et ramener l’actrice à sa paire de seins qui fait de vous – le cas échéant – un relou misogyne.

Vous n’allez pas commencer à flouter ou recadrer les images pour éviter de montrer les décolletés des femmes, de peur d’encourager le sexisme ordinaire. Petit conseil pour éviter ça : rejoignez plutôt le camp de ceux et celles qui s’abstiennent de commenter l’apparence des femmes, et qui préfèrent leur donner la parole plutôt que de se contenter de les afficher à l’image.

Et ce n’est pas la peine de s’étonner que Salma Hayek accepte son prix. Ce n’est pas sa faute à elle si on décide de saluer sa plastique plutôt que son talent. Elle a d’ailleurs profité de son exposition médiatique à cette occasion pour parler de sexisme dans l’industrie du cinéma.

L’inception du sexisme sur un plateau

Cette séquence au Grand Journal, c’était un peu l’inception du sexisme dans les médias. Vous voulez mettre en avant les femmes de talent, mais vous ne pouvez pas vous empêcher d’occuper tout l’espace.

Vous voulez aider les femmes à sortir du carcan des stéréotypes de genre négatifs, mais vous les mettez en avant en tant que femme avant de les considérer comme les expertes qu’elles sont.

Sophie-Marie Larrouy et Nahida Nakad ne s’expriment pas en tant que femmes : ce n’est pas une qualification. Elles s’expriment en tant que journalistes. De la même façon que Jean-Michel Aphatie ne s’exprime pas en tant que chauve, ni Natacha Polony en tant que rousse.

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Pourquoi les femmes ont-elles tendance à s’autocensurer, demandiez-vous ? Écoutez, si l’avis des femmes présentes sur le plateau ne vous intéressait pas, je doute que le mien vous soit pertinent, mais à tout hasard, voici le fond de ma pensée.

Si à chaque fois que je l’ouvre, on considère que je m’exprime au nom du genre féminin, et qu’en plus, mes qualifications (ou mon expertise) ne suffisent pas à assurer ma légitimité, qu’on me renvoie systématiquement à mon genre, écoutez, je réfléchirais à deux fois avant d’intervenir dans un débat…

À lire aussi : « Prenons la Une » dénonce la faible représentation des femmes dans les médias

Lutter contre le sexisme ordinaire dans les médias, ce n’est pas détourner le regard sur « ce sein que je ne saurais voir », ce n’est pas faire parler les femmes « en tant que femmes ». C’est considérer que le corps d’une femme est aussi neutre que le corps d’un homme : c’est son corps, point. Ce n’est pas à vous de juger s’il est assez ou trop mis en valeur.

À lire aussi : Ce que mes gros seins ne disent pas

C’est considérer qu’une experte est le féminin d’expert, et qu’une experte n’est donc, à priori, ni plus ni moins compétente qu’un expert.

À lire aussi : Le site des Expertes est de retour, pour une meilleure représentation des femmes dans les médias

C’est arrêter la mauvaise foi en soutenant « qu’il n’y a pas d’expertes dans le domaine qui nous intéresse » alors que le guide des expertes est désormais consultable en ligne. La vérité, c’est qu’un homme blanc aux cheveux gris en costume-cravate sous sa blouse blanche correspond davantage à l’image qu’on se fait de la parole d’expert qu’une petite nana blonde en T-shirt blanc et rose.

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Oui je parle de toi, SML !

Et pourtant, elle est plus compétente que Jean-Michel Aphatie sur la question du sexisme. Ce n’est pas une insulte que de le dire, ce n’est pas une blessure à l’égo que de le reconnaître. Votre virilité n’est pas entamée par le fait qu’une jeune femme soit plus compétente que vous sur un sujet.

« Le zapping de la misogynie », la paille et la poutre…

Finalement, la séquence la plus pertinente aura été (une fois encore), la météo d’Alison Wheeler, qui en duo avec Poulpe, a enchaîné des émissions où les rôles féminins sont systématiquement dégradés, dans un « zapping de la misogynie » très révélateur…

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Les deux comédiens écorchent aussi bien les clichés sexistes dévalorisants pour les femmes, que les émissions et les programmes censés leur accorder une place, mais où les sujets abordés et le format de l’émission les enferment finalement toujours dans leurs rôles de cruches (coucou Roselyne Bachelot).

Et là, comme ça, entre une parodie de télé-shopping et un taquet à D8, Natacha Polony prend place aux côtés d’un fake Antoine de Caunes, qui lui passe la parole :

« Natacha, je crois que vous avez votre avis sur la question ? »

« Oui, je voulais dire que – »

« Merci beaucoup Natacha, mais on n’a pas le temps ! On passe à la miss météo avec Alison Wheeler ! »

Antoine, Jean-Michel, Karim, et toute la bande : est-ce que vous voyez la poutre ?

À l’attention de l’équipe du Grand Journal

Si vous avez poursuivi la lecture jusqu’ici, c’est donc qu’accorder votre attention à la parole d’une femme ne vous est pas pénible au point d’abandonner en cours d’exercice.

À la lecture de ces lignes, vous aurez peut-être perçu de la frustration de ma part, et peut-être aurez vous préjugé, à tort, que je nourris du ressentiment à vos égards. Ce n’est vraiment pas le cas.

Je suis une fidèle téléspectatrice du Grand Journal, même si je confesse vous faire parfois des infidélités avec C’est à Vous. Et plus je passe sur la 5, et moins le sexisme ordinaire comme celui que j’ai tenté de vous rendre évident dans cet article m’est supportable.

À lire aussi : Ce monde sexiste m’épuise

Et oui, car sur la 5, les femmes sont plus nombreuses, plus souvent, on ne leur coupe pas la parole sans arrêt, on ne les vanne pas intempestivement, même si le ton est parfois trop léger et frivole à mon goût (et je préfère alors les débats de société dans la première partie du Grand Journal).

En tant que téléspectatrice, j’en ai marre qu’on passe la parole aux femmes sans prendre la peine de les écouter lorsqu’elles s’expriment…

À lire aussi : « Nous, femmes journalistes politiques et victimes de sexisme »… mais pas seulement

En tant que femme, j’en ai marre d’être réduite à « une femme ».

À lire aussi : « NOULÉFILLES », cet agaçant syndrome de Stockholm

En tant que féministe, je considère qu’il est de mon devoir de participer à la sensibilisation contre le sexisme dans la société ; le fait que vous ayez consacré une table ronde au sujet à une heure de forte audience témoigne pour moi d’une volonté de faire bouger les lignes, que je ne peux que saluer.

Je me permets donc de vous proposer une liste non exhaustive de nos contenus d’introduction au féminisme, et me tiens à votre disposition si d’aventures, vous souhaitiez solliciter une expertise sur ces sujets. Mais je vous préviens : j’ai horreur qu’on me coupe la parole.

À lire aussi : Messieurs, l’égalité hommes-femmes ne se fera pas sans vous

Précision sur l’analyse du nombre d’invitées

Au passage, il manque un élément important dans l’analyse du nombre de femmes invitées au Grand Journal par rapport au nombre d’hommes.

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En 205 émissions, le Grand Journal a reçu 803 hommes et 276 femmes seulement. Oui, mais pour parler de quoi ?

Les chiffres commentés ne disent pas dans quels domaines ces invitées sont intervenues. En d’autres termes : il ne suffit pas d’augmenter la proportion de femmes pour améliorer la représentation des femmes. Il faut tenir compte des domaines sur lesquels elles interviennent.

Si vous invitez systématiquement des femmes pour parler de cuisine, mode, beauté, vie de famille, ça ne compte pas du tout dans la déconstruction des stéréotypes sexistes… Il faut inviter plus d’expertes scientifiques, chercheuses, sociologues, politiques, etc… Des domaines perçus comme « masculins », dans lesquels on n’a pas l’habitude de voir des femmes.

Car on ne le répètera jamais assez : la parité, ce n’est pas un quota !


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Les Commentaires

27
Avatar de Denderah
15 juin 2015 à 15h06
Denderah
Moi ce qui me surprend, c'est qu'on puisse croire que ce show soit une émission d'informations.

Fin, c'est peut-être parce que j'ai connu la période Nulle Part Ailleurs qui la précédait, mais pour moi, ça n'a JAMAIS été son but. Ce show a toujours été une sorte d'enchainements de sketchs, et dont l'actualité ne servait que de prétexte à inviter des personnes connues pour faire des gags. Il n'y a que les musiciens qui étaient à peu près traités sérieusement, avec le live qui venait chaque soir comme on sacre la messe.

C'était du pur divertissement, et c'était cool.

Quand NPA est devenu LGJ, ils ont voulu se donner une image plus "sérieuse", mais ce n'est que de la poudre aux yeux. Et à force de vouloir jouer sur les deux tableaux, à savoir conserver leur "esprit d'origine" de divertissement, et développer l'aspect journal d'actualités et politique, ils ne sont devenus que de plus en plus mauvais et complaisants.

Je les ai lâchés pendant la période Denisot, parce que ça devenait de plus en plus pitoyable.

(Détail qui ne trompe pas, j'ai vu autour de moi le public changer radicalement, à savoir que les jeunes ne la regardaient plus, tandis que leurs parents trouvaient soudain l'émission plus "regardable" )

J'ai continué un temps à ne zapper que pour les Guignols, mais eux aussi sont devenus de plus en plus mauvais.

Je me souviens, quand j'ai appris que De Caunes allait reprendre l'émission, j'étais vraiment contente, j'imaginais qu'il pourrait enfin revitaliser le cadavre, et ramener l'équilibre d'antan avec son humour pince sans rire. Mais il s'est avéré plus décevant qu'autre chose, tellement réac, et tout aussi formaté que son prédécesseur. (Au moins Denisot n'essayait pas de jouer les hypocrites)

Bref, je ne suis absolument pas surprise de la façon dont ces invitées ont été traitées. Et je n'espère absolument plus rien de cette émission.

Actuellement, je suis uniquement contente du tremplin qu'elle donne à Alison Wheeler, qui mérite de tirer son épingle du jeu.
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