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En 2010, le monde a découvert Fantastic Mr Fox, le tout premier film d’animation en stop-motion de Wes Anderson.
Saluée par la critique et le public, cette fiction pleine de poules et d’esprit m’avait immédiatement séduite, me poussant même à enlever le plastique qui recouvrait sa jaquette lors de sa sortie DVD, pour le visionner plusieurs fois.
Chose très rare, car je me contente la plupart du temps d’acheter 250 DVD à la FNAC, pour « étoffer ma culture », qui finissent toujours sur mes étagères, à prendre la poussière.
Ainsi, je n’ai toujours pas vu À l’Est d’Éden, ni même Le Bon, la Brute et le Truand (mais je dis que si, en soirée, pour faire comme si j’étais plus cultivée que les autres tralalalalalère).
Bref, sept ans après son premier prodige animé, Anderson revient ce 11 avril 2018 avec une nouvelle merveille, L’Île aux chiens, qui met les animaux sur le devant de la scène.
Voilà donc trois bonnes raisons de céder au film événement.
Le récit épique de L’Île aux chiens
Entrons dans le vif du sujet. De quoi parle le nouveau Wes Anderson ?
La grippe canine se répand comme la peste, dans la ville de Megasaki, au Japon. Le maire prend une décision radicale : la mise en quarantaine de tous les chiens, sur une île au large de la ville.
Les animaux pleins de puces y vivent parmi les déchets, cherchant le moindre petit aliment en putréfaction pour se nourrir et survivre.
En parallèle, Atari, un jeune garçon de 12 ans, vole un avion et fonce sur l’Île aux chiens pour retrouver son plus fidèle compagnon : un fier et brave toutou du nom de Spots.
Arrivé sur l’île, Atari rencontre 5 chiens qui l’aideront à rechercher Spots et à démêler la sombre conspiration menaçant l’île, Megasaki, et leur survie…
L’Île aux chiens a des airs de grande aventure. C’est une odyssée tendre et palpitante qui questionne le rapport des hommes à leurs compagnons à quatre pattes.
Comme à son habitude, Wes Anderson déploie tous ses talents de conteur d’histoire. Et le résultat est saisissant.
Le casting 5 étoiles de L’Île aux chiens
Si tu es coutumière du travail d’Anderson, tu sais sûrement qu’il ne s’entoure que des meilleurs.
De Bill Murray, une des figures de proue de son cinéma, à Adrien Brody en passant par Owen Wilson (la meilleure personne), ses films sont toujours peuplés de monstres sacrés.
L’Île aux chiens ne fait pas exception. Son casting américain est impressionnant. Car oui, tous les chiens parlent un anglais impeccable, sur cette île poubelle.
en Chief, Koyu Rankin en Atari Kobayashi, Edward Norton en Rex, Bob Balaban en King, Bill Murray en Boss, Jeff Goldblum en Duke, Greta Gerwig en Tracy Walker, et Frances McDormand dans le rôle de l’interprète.
Voilà, voilà. Un bien joli gratin, en somme.
Et attends un peu de voir le casting du doublage français :
- Vincent Lindon (Chief)
- Isabelle Huppert (L’interprète Nelson)
- Romain Duris (Rex)
- Louis Garrel (Spots)
- Léa Seydoux (Nutmeg)
- Mathieu Amalric (Duke)
- Hippolyte Girardot (Boss)
- Yvan Attal (King)
- Nicolas Saada (Scrap)
Tu vas te RÉGALER !
L’esthétique sans pareille de L’Île aux chiens
Wes Anderson roule régulièrement des pelles à la perfection. Rien, dans ses films, n’est jamais laissé au hasard. Tout, au contraire, est millimétré.
Dans L’Île aux chiens, chaque détail porte la patte de son créateur.
De l’intrigue familiale — cette notion de clan, toujours au coeur des réflexions d’Anderson (La Famille Tenenbaum, La Vie Aquatique, Moonrise Kingdom) — au cadre, en passant par les références, le cinéaste tisse une toile solide, lit de créativité.
Grâce à son sens du burlesque distingué, le dandy en costume de tweed parvient toujours à m’aspirer et à m’inspirer.
C’est ce qui s’est passé avec L’Île aux chiens, devant lequel il est impossible de rester stoïque.
Quand je l’ai découvert en projection presse, tous les journalistes étaient comme des gosses, souriants et enthousiastes, à rire aux éclats ou à s’indigner avec les personnages.
Réalisé en stop-motion, L’Île aux chiens est visuellement irréprochable.
Plein de clins d’oeil au cinéma japonais d’Akira Kurosawa (Rêves, Les sept Samouraïs) et d’Eiji Tsuburaya (le papa du premier Godzilla, sorti en 1957) notamment, l’intégralité du film remplit sa promesse esthétique et symbolique.
Bref L’Île aux chiens, c’est une merveille que je vais même retourner voir dès sa sortie en salle, le 11 avril.
À lire aussi : [CINEMADZ] L’Île aux chiens de Wes Anderson en avant-première à Paris
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Les Commentaires
A part Fantastic Mr Fox où je trouvais que ça manquait de personnages féminins, ça ne m'a pas choquée dans les films de Wes Anderson unno: