Si tremper une frite dans du Coca reste un plaisir enfantin bien connu, qu’en est-il de toutes ces recettes qui font appel à nos interdits ? Dans ce monde, mis à part le cannibalisme, presque tout est permis. La preuve.
Cuisiner son lait
Bon, ok, tout le monde ne fait pas du lait. Avoir de quoi faire du fromage toute seule, ça implique tout de même d’avoir un enfant et c’est pas forcément dans tes projets immédiats. Vous allez me dire « Ouiiiii, nourrir son enfant c’est beau c’est la Natuuuuure ». Eh beh qu’il vienne à la source, l’avorton ! J’ai trouvé de nombreuses recettes permettant de faire du beurre au « lait de maman », de la purée, des desserts à la vanille et autres préparations qui impliquent de se traire à un moment donné puis d’aller verser tout ça dans un bol comme si de rien n’était. La nullipare en moi ne peut s’empêcher de se tenir la poitrine en criant « bwaaaaaahahahahahahaaaa » tellement j’ai mal dans ma tête/peur/la nausée.
On se rappelle bien évidemment du glacier qui avait servi, durant un court laps de temps, une glace au lait maternel… (il paraît même que c’était bon).
En mars, le site RFT nous faisait même une petite liste de choses expérimentées à base de lait maternel. Des yaourts par exemple.
Si vous êtes du genre à vouloir effectivement cuisiner avec votre production laitière, il existe un ouvrage appelé Les desserts de Célestine, au bon lait de maman. Voilà voilà.
Cuisiner du sperme
Qui veut le Flamby de papy ?
Oui oui, du sperme. Il faut dire que le jus d’homme est riche en protéines, et peut vous apporter plein de bonnes choses. Si vous n’êtes pas adeptes de la gorge profonde pour avoir votre dose de nutriments, vous pouvez passer derrière les fourneaux.
Le livre Natural Harvest propose des recettes simples et nourrissantes à base de sperme fraîchement recueilli (nous apprenant par ailleurs que le sperme, c’est pas cher et trouvable partout, donc aucune raison de s’en priver). Vous pourrez vous lancer dans des recettes de « man-made oysters« (les huîtres faites par l’homme, bon appétit bienfuuur), les smoothies kiwi/sperme
ou encore les « cum crepes« , pour une chouette crêpes-party entre amis (« Hey les mecs, on se refait une tournée ? préparez-vous j’amène le saladier !« ).
Alors non, personne n’a testé à la rédac (on serait plutôt du genre à faire une vinaigrette à la cyprine vu le ratio meufs/mec dans nos locaux). Mais on vous croira sur parole si vous dites que c’est tellement bon que vous souhaitez tout garder pour vous. N’hésitez pas. Notons que ça peut être sympa quand tu invites tes voisins : bonne ambiance dans l’immeuble.
Cuisiner de la weed
Oui, c’est illégal chez nous (rappelons que l’usage de cannabis est une infraction dont la peine peut aller jusqu’à un an d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende), mais imaginons nos voisines néerlandaises, qui ont la possibilité légale de rater leur spacecake fait maison. Ça laisse quelques questions importantes : à quel moment rajouter les épices dans son gatal ? Comment ne pas cramer tout ça et ne pas sentir la fougère braisée ? Heureusement pour les Fri-de-bi-de-hu, des gens ont pensé à tout.De nombreux ouvrages existent pour s’acoquiner à cette plante aromatique. Marijuana Cooking s’attarde sur l’aspect médicinal des recettes, Cannabis Cookbook leur offre de nombreuses possibilités, de l’entrée au dessert, tandis que Stoner’s delight a l’air de taper dans le vif du sujet.
Il m’est avis que ce n’est pas acceptable pour un simple dessert, au risque de voir son volant tourner tout seul dans la voiture (c’est dangereux), ni même en premier rencard aux chandelles sous peine de finir debout sur la table avec la culotte aux chevilles, en train de faire tourner les serviettes. Pas forcément bon pour l’image, tout ça.
==
De ton côté, qu’est-ce que tu goûterais bien ? Quel est l’ingrédient (cité ou pas) qui te fait frémir jusque dans la culotte ? Je n’ai malheureusement pas trouvé de livre de recettes à base de placenta, mais je suis certaine que ça viendra. Tout est une question de temps.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires