En plein automne, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) tire la sonnette d’alarme. Ce lundi 23 octobre, elle a appelé à ne plus utiliser plusieurs médicaments contre le rhume, a relaté Le Parisien.
Ainsi, tous les médicaments dits vasoconstricteurs, soit à base d’une molécule appelée pseudoéphédrine, sont concernés. Parmi eux : Humex, Actifed, Dolirhume, Nurofen Rhume, ou encore Rhinadvil.
Des médicaments qui augmentent les risques d’AVC
En vente libre, il s’en est vendu trois millions de boîtes en 2022, selon franceinfo. Car leur efficacité immédiate semble satisfaire les individus. Ils ont pour effet de réduire la taille des vaisseaux sanguins, et en cas de rhume, ils font dégonfler la muqueuse du nez.
Mais pour l’ANSM, ils sont soupçonnés d’augmenter le risque d’infarctus et d’AVC. Même si les cas sont rares, l’agence estime que le risque est trop important. Si elle n’a pas encore la preuve formelle de leur dangerosité, l’Agence a décidé de les déconseiller par précaution. Elle ne peut donc ni les interdire, ni suspendre leur commercialisation.
Ainsi, les autorités sanitaires françaises demandent désormais aux pharmaciens de ne plus les mettre en avant et de les déconseiller. Si des patients en veulent absolument, ils doivent désormais bien les informer sur les risques potentiels, et conseiller des alternatives comme les anti-inflammatoires, le paracétamol et le nettoyage du nez avec les sprays d’eau de mer, également en vente libre en pharmacie.
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