ATTENTION : l’article qui va suivre comporte des images violentes qui peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes. Merci d’éloigner les enfants, les croyants et tous ceux qui pensent que Patrick Bruel est sexy – ça c’est juste pour le principe. Les autres peuvent continuer. Bonne lecture.
Plus effrayant qu’une invasion de morts vivants et plus terrifiant qu’une armée d’extra-terrestres venue sur terre pour nous transformer en hamburger de fast food intergalactique. Non, il ne s’agit pas du spectacle d’Anne Roumanoff. Pire ! Pire que le rayon chaussures du supermarché Cora de Lisieux. Pire que le fond de culotte de Gollum. Pire encore ! Plus horrible que tout ça, c’est le grand retour des robes de soirée des années 80 [bruit d’éclair qui fait peur]. Ahhhh malédiction !!!
On les pensait à jamais emmurées au cachot des criminels de la mode, quartier de haute sécurité, pas loin des pantalons pattes d’eph en dentelle de Loana
Oui seulement voilà, il semblerait qu’elles s’en soient échappées et envisagent le come-back… Les robes de bal de promo 80’s voudraient bien conquérir nos fesses et sur un malentendu (un sens de l’humour trop développé, l’alcool ou la crise qui pousse les gens vers les frippes et bacs à soldes fatigués), elles ont déjà commencé. Dans la suite, découvre notre typologie des robes les plus dangereuses-à-porter.
Elle peut être bustier ou à bretelles, en jean, coton, jersey, cuir, satin ou que sais-je, unie ou à motifs, peu importe pourvu qu’elle ait une… jupette. un peu comme si on avait superposé une robe et une jupe, l’une coupe crayon, l’autre patineuse. Grotesque.
Au bout à droite RareFashion, le reste Miss Selfridge.
A qui ça va : A personne.
Le conseil qui sauve : Associer sa robe jupette à un boléro à épaulettes, une paire de grosses créoles et macher son chewing-gum la bouche ouverte. Quitte à se planter, autant le faire complètement.
Porter une robe moulante c’est déjà prendre des risques, mais si en plus on la choisit dans des coloris fluo, c’est suicidaire. Le colorblock plaqué sur les fesses et les lignes moulées de près voilà ce qu’offre la robe tube-néon. Sympa.
De g. à d. : Topshop, Boohoo, Miso (chez Republic), Topshoop et Topshop.
A qui ça va :
aux blacks taillées en 8 et aux grandes minces qui portent des soutien-gorges et des culottes rembourés.
Le conseil qui sauve : le modèle semi-moulant (ci dessous, au centre) empêche de danser oui, mais au moins on peut se venger sur la moussaka du buffet. Je valide.
L’une des raisons du succès du denim s’explique par son incroyable faculté d’adaptation. La preuve avec ces robes qui prouvent qu’une matière au départ très fonctionnelle peut ne pas manquer de féminité. Oué.
Première robe à gauche Topshop, le reste Miss Selfridge.
A qui ça va : à tout le monde. Dans une robe aussi moche on parait tout suite plus belle.
Le bon conseil : épouser un biker barbu, se tatouer un visage indien sur l’épaule, se faire une permanente avec frange éffilée sur le haut du front et ouvrir un restaurant routier.
Maintenant que les robes 80’s n’ont plus de secret pour toi et que tes yeux se sont remis du choc esthétique, passons au cas extrême : la surenchère. Poussée par l’envie de te démarquer et d’avoir LA robe qui rend jalouse les autres filles tu multiplies les prises de risques… Or moche x moche = moche², et les cascades de volants, les sequins multicolores, le satin bon marché, les couleurs fluo, les imprimés fleurs, léopard ou zébrés, c’était déjà laid en soit mais tout ensemble, c’est la cata.
De g. à d. : Boohoo, RareFashion, French Connection, RareFashion et New Look.
A qui ça va : Aux filles vraiment très belles et vraiment très stylées (ne t’emballe pas, statistiquement il y a 0,3% chance pour que tu en fasses partie…).
Le conseil qui sauve : Avoir un long manteau, au cas où la sauce ne prendrait pas… (regard de travers, ricannements, vigiles qui t’empêchent de rentrer, gamins qui te balancent des cailloux, taxi qui refusent de s’arrêter,etc.).
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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