À quoi ressemble l’homme idéal à travers le monde ? Le projet Perceptions of Perfection mené par la pharmacie en ligne Superdrug online doctor a demandé à 19 graphistes du monde entier de photoshopper la photo d’un homme pour le rendre, selon leur opinion, plus attirant.
Le résultat du projet Perceptions of Perfection est sans appel : les standards de beauté varient selon les régions du monde !
Si les hommes « idéaux » égyptiens et américains ont des tablettes de chocolat, l’Australien et le Nigérien ont un petit ventre. Au niveau de la barbe et de la coupe de cheveux, les critères changent également selon les pays : le Russe a un carré blond, l’Égyptien des cheveux noirs et gominés ! Quant à la forme du visage, elle aussi évolue. Le Chinois a les traits fins, l’Australien un visage plus rond et le Vénézuélien une mâchoire proéminente..
Enfin, la couleur de peau elle aussi est plus ou moins sombre selon les pays, bien que je regrette une diversité moins marquée et des épidermes tirant clairement vers le caucasien
.
On sait que 40% des hommes britanniques (le projet est originaire du Royaume-Uni) ressentent la pression d’avoir un corps parfait en regardant la télévision et les magazines. Ceci a un effet négatif sur leur vision d’eux-mêmes. Eh oui, les hommes ont également des complexes et ce projet prouve que des corps de différentes formes et tailles peuvent être vus comme beaux… et donc que la beauté est un critère subjectif !
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Si le projet vous dit quelque chose, c’est parce que le même groupe avait demandé à des graphistes le même exercice cet été en partant cette fois ci d’une photo de femme. Une étude qui avait déjà prouvé la diversité de la perception de la beauté à travers le monde et ses penchant parfois irréalistes…
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Une initiative qui montre, s’il le fallait encore, qu’il n’y a pas qu’un seul type de beauté !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
@Nastja
Je suis d'accord avec toi, il existe un rapport réciproque entre l'individu est la société : l'individu fait partie de la société et est donc une portion de cette dernière, en même temps qu'il en est en partie le fruit. J'ajouterai néanmoins que l'on baigne dans un certain contexte socio-culturel dès notre naissance, à savoir à un âge où l'on n'a aucune capacité de remise en question ou d'esprit critique et que l'on est donc d'abord le produit passif de constructions sociales avant d'être en mesure de les déconstruire afin de de faire de véritables choix et d'insuffler certaines alternatives au sein de notre environnement. Certain-e-s ont malheureusement tendance à louper cette étape cruciale...