Dans les jeux vidéo, le danger est souvent loin de notre vie quotidienne. Ce sont des aliens, des tueur•ses, des monstres, des pièges… mais rarement des dangers réels.
Home Behind a choisi au contraire d’être particulièrement ancré dans la réalité. On y incarne un père (bah oui hein, parce que les mamans ça suit derrière…) guidant sa famille sous les bombes pour fuir la guerre.
Certes, ça ne donne pas hyper envie. L’idée du side-scrolling (la vue de côté) dans un jeu de survie aurait pu être originale mais nuit à mon sens à la direction artistique.
Les développeurs ont également admis que leur anglais n’était pas parfait. Mais c’est l’initiative qui m’a intéressée dans Home Behind : la thématique est terriblement réelle. En pleine crise des réfugiés, on réfléchit peu aux obstacles et aux problèmes matériels que rencontrent sur leur chemin ceux et celles qui fuient la guerre.
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Parler des choses tristes et réelles, c’est devenu plutôt fréquent
. That Dragon, Cancer raconte l’histoire du développeur qui aide son petit garçon à se battre contre une leucémie. This war of Mine nous met dans la peau d’un civil au cœur de la guerre. 1979 Revolution: Black Friday met en scène l’histoire d’un révolutionnaire iranien.
Le jeu vidéo n’est plus systématiquement utilisé pour s’évader, se vider la tête le temps d’une partie : c’est devenu un média à part entière qui peut faire passer un message, et ce d’une façon très réaliste.
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Dans Home Behind, il faudra donc se protéger, trouver de quoi survivre et interagir avec les habitant•es des territoires traversés, qui nous considèrent rarement comme les bienvenu•es.
Si vous êtes intrigué•e par Home Behind, il est actuellement sur Steam Greenlight. Il vous suffit donc d’un clic pour voter pour sa mise en ligne.
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