— Cette critique a été rédigée dans le cadre d’un partenariat avec Gaumont. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Hibou est le premier film de Ramzy Bedia en tant que réalisateur, et si vous vous attendez à une comédie dans le genre de celles où il a l’habitude de jouer… vous pouvez être étonné•es. Loin de là où on pouvait le retrouver, il livre une oeuvre inspirante et touchante, à retrouver en salles dès le 6 juillet 2016 !
Hibou analyse un problème de société
C’est l’histoire de Rocky, un homme lambda qui cherche sa place dans le monde. Il a un appartement, un emploi, on pourrait dire qu’il est inséré dans la société, pourtant il reste invisible aux yeux des autres malgré tous ses efforts.
Il va donc enfiler un costume de grand-duc pour prendre de l’assurance et s’imposer aux yeux de tou•tes… mais étrangement, personne ne semble remarquer la différence !
On sent bien la solitude du personnage qui vit, simplement vit, sans haut ni bas. Un gars gentil et souriant qui n’arrive pas à s’intégrer dans une société qui ne lui correspond pas. Si tout le monde porte un masque et se donne en représentation, lui n’essaye même pas, et cela complique son intégration.
À lire aussi : Chronique d’une fille qui ne supporte pas la solitude
Quelle est la solution, alors, pour se faire remarquer ? Et est-ce si grave de porter un masque ?
La jolie fable d’Hibou
Je trouve assez difficile de classer Hibou dans un genre ou un autre. Le film aborde des sujets dramatiques mais avec une réalisation légère, rigolote et colorée. Il y a quelques éléments absurdes, une musique imposante, des messages sous-jacents forts et inspirants…
En fait, j’ai vu ce long-métrage comme une jolie fable.
Les personnages sont attachants et maladroits, Rocky va rencontrer une fille comme lui qui va l’accompagner et le comprendre. Elle est dans son costume de panda, lui dans celui d’un hibou. Ils se cachent tout en étant très –trop– imposants et vont redécouvrir le bonheur avec simplicité !
Le hibou qui s’est installé chez Rocky est synonyme de changement, de prise de conscience.
Il y a plein de petites surprises que je vous laisse découvrir dans le film – des caméos, des intrigues qui se recoupent… et le tout en fait un super mélange !
À lire aussi : Vis ma vie d’ancienne éponge
Hibou est plein de poésie, c’est un film doux et inspirant qui ne tombe pas dans le dramatique. Le fait de mettre en image une idée, celle de « porter un masque, enfiler un costume » est très bien trouvée, et bien exploitée.
Surtout, Elodie Bouchez et Ramzy Bedia jouent très bien et arrivent à faire passer beaucoup de choses à travers leurs costumes. Merci à eux de nous avoir accordé cette chouette interview, et rendez-vous le 6 juillet pour découvrir Hibou au cinéma !
Les Commentaires