En partenariat avec Glénat (notre Manifeste)
Joie et cotillons, ce 21 novembre est ENFIN sorti le 8ème tome de Lou ! : En route vers de nouvelles aventures !
Et comme madmoiZelle en est la fière partenaire, j’ai sauté sur l’occasion pour te parler des héroïnes qui, comme Lou, m’accompagnent depuis des années et m’ont aidée à grandir.
Lou, une ado pas comme les autres
Commençons, logiquement, par Lou, ce petit bout de jeune fille devenue femme.
J’avais pile le bon âge pour découvrir Lou ! en 2004 : 13 ans au compteur, pleine de doutes et de difficultés à trouver ma place, chamboulée par la puberté et le fait de grandir…
Je me suis si souvent sentie en décalage, incapable de m’intégrer auprès des autres, mais aussi incapable de savoir qui j’étais au juste.
Et Lou m’a beaucoup aidée, car elle avait ce grain de folie, ces aspects un peu atypiques de sa personnalité et de sa vie qui me rassuraient tellement !
Lou n’était pas tout à fait comme tout le monde, mais ça lui allait bien.
Elle avait une obsession pour son voisin d’en face, cousait des fleurs sur ses pantalons, parlait à son journal intime toute la sainte journée, changeait le nom de son chat chaque matin…
Lou était un peu bizarre, mais si cool, et avec une vie chouette, en plus !
Elle m’a montré que c’est possible d’être chelou ET épanouie, de cultiver son originalité sans pour autant s’isoler des autres. Lou vit dans sa bulle, mais une bulle poreuse, qui ne l’isole pas du reste du monde !
Julien Neel, le créateur de Lou !, transforme l’essai dans ce tome 8, qui m’a fait voyager et réfléchir. Comme quoi, 14 ans après, cette héroïne n’a pas fini de m’inspirer !
Lyra Belacqua, le courage incarné
Je t’ai déjà conté mon amour pour À la Croisée des Mondes, tu ne seras donc pas étonnée de retrouver ici son audacieuse héroïne, Lyra Belacqua.
Lyra est une adolescente farouche, un peu sauvage, abandonnée par ses parents, qui mène la vie dure aux Érudits l’ayant prise sous son aile.
Aux côtés de Pantalaimon, son dæmon (une représentation de l’âme sous la forme d’un animal doué de parole), Lyra va partir pour des aventures excitantes et terrifiantes.
Au fil de la trilogie
À la Croisée des Mondes, elle se heurte à la cruauté des adultes, à l’amour, à la peur, à la fidélité, à l’amitié, au deuil, à ses propres démons…
Lyra est d’un courage inouï. Et pas le courage de pacotille des films hollywoodiens, non : le vrai courage. Celui d’une personne qui crève de trouille, mais agit quand même, car elle sait faire ce qui est bon.
Propulsée trop jeune dans des considérations trop cruelles, Lyra se fie autant à sa « boussole d’or », une machine appelée aléthiomètre, qu’à sa boussole personnelle, celle de son cœur et de ses valeurs.
En attendant avec impatience la série télé À la Croisée des Mondes, je pense souvent à Lyra, à ses cheveux en bataille, à son air buté, à ses bonnes décisions et ses erreurs.
C’est une héroïne comme il en existe trop peu, que je voudrais faire découvrir à toutes les femmes du monde !
Les cinq sœurs de Quatre sœurs
Quatre sœurs est une formidable série littéraire signée Malika Ferdjoukh, adaptée en bande dessinée il y a quelques années.
Le titre est un piège : Quatre sœurs, c’est quatre tomes, certes, mais c’est l’histoire de cinq sœurs !
Il y a Enid, la plus jeune, encore une enfant, Hortense, pré-adolescente, Bettina, reine des abeilles du lycée, Geneviève, bientôt majeure… et Charlie, l’adulte, qui veille sur tout ce petit monde.
Les cinq sœurs ont perdu leur père et leur mère dans un accident de voiture. Elles vivent en Bretagne, dans une grande bicoque perchée sur une falaise, au bout du bout de la France.
Chacune d’entre elles a son histoire, ses préoccupations, ses secrets, ses envies. Toutes ont le même amour pour leurs sœurs, et la même peine quand elles passent devant la chambre désormais vide de leurs parents.
Quatre sœurs, ce sont 5 filles (et leurs mecs) qui rappellent qu’une famille, ce n’est pas « un papa une maman ». C’est de l’amour, et l’envie de s’aider à grandir.
J’ai grandi, moi, avec mes sœurs de la vraie vie… mais aussi avec ces 5 meufs qui représentaient les différents stades de ma vie d’enfant, de préado, d’ado, de presque-adulte, d’adulte. Je les aime tellement fort.
Chaque année, quand l’automne arrive, je repense aux embruns fouettant la Vill’Hervé, la maison des Quatre sœurs. Et j’ai envie de relire leurs aventures, comme on rend une petite visite à de vieilles amies.
Ah là là, écrire cet article m’a donné envie de revenir à la médiathèque de Valence, là où j’ai passé tant d’heures avant de me tirer une fois le bac en poche !
Je crois que je vais profiter des vacances de Noël pour me refaire l’intégrale de Lou ! avant de re-dévorer le tome 8…
Quelle héroïne tu as envie de retrouver, toi ?
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