Live now
Live now
Masquer
harry-potter-20-ans
Livres

Harry Potter a 20 ans, et nous serons toujours, dans nos cœurs, des Potterheads

Harry Potter à l’école des sorciers fête ses 20 ans ! Au-delà du coup de vieux, Mymy revient sur ce que la saga lui a apporté, et explique pourquoi elle aura toujours une place dans son cœur.

Dans la famille « coups de vieux », il y a pire que les 10 ans de LOST, plus douloureux que les 10 ans des BB Brunes, plus intense que les 19 ans du bébé Télétubbies.

Pire même que l’anniversaire des jumelles Olsen.

Il y a les 20 ans d’Harry Potter à l’école des sorciers, paru le 26 juin 1997 et publié en novembre 1998 dans l’Hexagone.

Ça fait 20 ans que le petit Harry est sorti de son placard sous l’escalier pour nous emmener avec lui à Poudlard, dans le monde merveilleux des Sorciers, des Gallions, des Nimbus 2000 et de l’inquiétant Vous-Savez-Qui.

Bien évidemment, chez madmoiZelle, on était OBLIGÉES de lui rendre hommage ! Car deux décennies plus tard, la Pottermania comme on l’appelait n’a pas pris une ride.

À lire aussi : Fannyfique t’emmène rencontrer les acteurs d’Harry Potter dans la Forêt Interdite !

Harry Potter, ce compagnon d’enfance

Enfant, je boulottais tous les livres qui passaient à ma portée — un vrai rat de bibliothèque. Un jour, ma grande sœur m’a mis un roman poche un peu corné dans les mains.

Sur la couverture, deux garçons aux chapeaux pointus éclairaient de leurs baguettes un couloir sombre et menaçant. En route, j’imagine, vers cette fameuse Chambre des Secrets dont parlait le titre…

harry-potter-chambre-secrets-livre

Eh oui, j’ai commencé Harry Potter par le deuxième tome et franchement, ça ne m’a pas gênée. Je me suis engouffrée dans cette histoire la tête la première, pour devenir, moi aussi, une Potterhead.

À lire aussi : Pourquoi lire de la littérature jeunesse quand on est « adulte » ?

À partir de ce moment, Harry Potter faisait partie de ma vie. Je rêvais de ma lettre pour Poudlard, de la cérémonie du Choixpeau, d’un verre de jus de citrouille bien frais.

Je voulais moi aussi apprendre à concocter des potions, à me métamorphoser, et voir la neige tomber par les fenêtres de ma salle commune.

Avec ma soeur, on se faisait des quizz niveau turbo-difficile sur Les Animaux Fantastiques et Le Quidditch à travers les âges. On connaissait les sorts par cœur et on écumait tous les tests disponibles en ligne pour mettre notre mémoire à l’épreuve.

À lire aussi : Quiz – Connais-tu bien les bestioles des Animaux Fantastiques ?

Chaque année arrivait le moment tant attendu, celui d’un nouveau tome d’Harry Potter. Des bacs remplis de bouquins fleurissaient en une nuit dans la Fnac de ma petite ville, et je tenais enfin le Graal entre mes mains.

On faisait des tours de lecture soigneusement chronométrés avec ma soeur, en alternant chaque année celle qui aurait la primeur d’ouvrir le nouveau Harry Potter. C’était sérieux, tout ça !

« Je te le dis tout net, la Coupe de Feu ce n’est pas un marchepied. »

J’en ai dévoré, des sagas, depuis, d’Hunger Games à La Tour Sombre, mais jamais je n’ai retrouvé cet aspect quasi-ritualisé qu’avait ma passion pour Harry Potter.

Harry Potter et ses précieux enseignements

Harry Potter, ce n’était pas une histoire manichéenne de méchants contre gentils. Les personnages étaient nuancés, leurs luttes et opinions aussi.

Quand j’étais petite, je trouvais Hermione bien relou avec son combat pour les Elfes de Maison. Quelques années plus tard, j’ai compris qu’elle luttait contre l’oppression injustifiée de tout un peuple, et que c’était Ron qui était nul de se moquer d’elle.

À lire aussi : Hermione Granger et la fois où J’AI ENCORE SAUVÉ TOUT LE MONDE CAR C’EST N’IMPORTE QUOI CETTE ÉCOLE

Que dire du parallèle à peine voilé entre l’idéologie du « Sang Pur » et les atrocités du IIIème Reich ?

Harry Potter prône le vivre-ensemble, la mixité sociale, la tolérance, la bienveillance envers les animaux. La saga nous apprend qu’il est bon d’être curieu•x•se, ouvert•e, aventureu•x•se.

Elle nous enseigne aussi qu’il n’y a pas d’âge pour avoir une conscience politique, pour se dresser contre l’absurdité et grignoter de l’intérieur un système pétri d’inégalités.

À l’âge où bien des adultes me disaient « Tu comprendras quand tu seras grande » ou « C’est normal, on croit tout savoir à ton âge », l’Armée de Dumbledore me prouvait que mes opinions aussi pouvaient avoir un poids.

(Par contre je pense toujours que Rogue est un connard. Pas la peine de commenter vous ne me convaincrez pas.)

À lire aussi : « Harry Potter » vu à travers le prisme de la philosophie

Harry Potter, plus vivace que jamais en 2017

Le petit sorcier a bien grandi, et ses fans aussi !

La communauté des Potterheads est toujours active, et n’attend pas un Enfant maudit ou un Animaux fantastiques pour se réveiller.

Les Potterheads relisent les livres, vont en convention Harry Potter, marmonnent « Méfait accompli » en sortant d’un partiel et savent très bien que les Serpentard ne sont pas tou•tes des enfoiré•es.

À lire aussi : Quelle maison de Poudlard est la meilleure ? — Clash à la rédac

Beaucoup ont été initié•es aux fanfictions et aux fandoms avec Harry Potter, ont exercé leur plume sur les aventures des Sorcier•es avant de se lancer dans leurs propres récits.

C’est une communauté mondiale réunie autour d’un amour commun pour Harry Potter, et je trouve ça beau !

Au quotidien aussi, Harry Potter est partout. Dans le langage courant, il n’est pas exceptionnel d’entendre parler de Maisons, de Choixpeau, de Beuglante ou de « cette meuf, je te jure, une vraie Lavande Brown ».

Harry Potter, ça restera toujours une valeur sûre, un refuge, un doudou pour les moments durs.

Quand la vie me paraît un peu trop effrayante, un peu trop dure et violente, je tire les rideaux, je fais des litres de tisane et je me replonge à Poudlard, là où les statues sont enchantées et où la neige tombe sur le lac.

À lire aussi : Fêtez Noël comme à Poudlard en cette fin d’année 2017

Partout où j’irai, il y aura un peu d’Harry Potter avec moi pour m’aider dans les phases difficiles.

Always.

À lire aussi : Vingt-cinq trucs que vous ne savez peut-être pas sur Harry Potter


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.

Les Commentaires

21
Avatar de YeahLow
30 juin 2017 à 15h06
YeahLow
Je réagis un peu après la bataille, mais de toute façon Harry Potter ne se célèbre pas qu'un jour tous les vingt ans !

Comme certaines d'entre vous, j'ai découvert Harry Potter en étant bien plus petite que les personnages (vraiment plus petite, puis que j'ai le même âge que le premier tome ). J'ai même commencé par les films, que ma famille s'empressait d'aller voir puisqu'ils avaient lu les livres eux. J'ai vu les trois premiers films au cinéma avant de lire ne serait-ce qu'un chapitre. Puis comme j'étais un peu plus grande, je voyais tout l'engouement qu'avait ma famille à lire ce livre. Mes parents achetaient au moins deux tomes, et il y avait plusieurs marque-pages dedans, j'avais très envie d'avoir le mien aussi. Alors je me suis mis en tête de lire tous les livres, les cinq premiers, avant que le prochain film, la Coupe de Feu, ne sorte. Alors pendant un an, je n'ai vécu qu'avec Harry Potter, je lisais en permanence pour être sûre de finir à temps. Et c'est ainsi que je suis devenue complètement obsédée par Harry Potter.

J'avais lu quelque part, je ne sais plus où (peut-être même sur madmoiZelle ?), une personne qui disait "Harry Potter didn't changed my life. No, it has shaped it." Je trouve ça incroyablement juste. Ca explique que les personnes qui ont grandi, d'une manière ou d'une autre, avec cette histoire la voit comme un cocon réconfortant, et ont cette impression qu'aucun autre livre ne leur fera ressentir la même chose. En plus, ces livres sont d'une telle richesse que les relire en grandissant nous assure toujours d'y trouver un véritable intérêt, en comprenant mieux les personnages, en saisissant de plus en plus de nuances, en relevant les parallèles qui peuvent être fait,au-delà de la sensation réconfortante. Même leurs défauts nous servent, ils exercent notre esprit critique, et sont la source d'une imagination débordante !

Bref, que d'amour pour cet univers, pour J.K. Rowling, pour tous les souvenirs qu'ils m'ont permis de créer, et de créer encore. <3
1
Voir les 21 commentaires

Plus de contenus Livres

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
3
Culture

« Si mon histoire peut déculpabiliser ne serait-ce qu’une seule femme, j’aurai gagné » dans Archéologie de l’intime, le tabou de l’accouchement raconté en BD

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-08-27T142659.508
Livres

« Vous ne baiserez pas » : on a discuté date, sexualité et misogynoir avec Naya Ali

Source : Madmoizelle
Livres

Les 6 romans indispensables à mettre dans sa valise cet été 

1
[Image de une] Horizontale (16)
Culture

On démonte 5 idées reçues sur les liseuses

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-06-24T161828.941
Livres

« Dans le cœur de mon père », rencontre avec l’autrice Nadia Aoi Ydi

[Image de une] Horizontale (2)
Livres

« Je vis dans le monde parallèle de mon imagination », rencontre avec Kalindi Ramphul, autrice des Jours Mauves

La pop culture s'écrit au féminin