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Santé

J’ai été victime de harcèlement moral au travail

Cette madmoiZelle a été harcelée moralement au travail pendant plusieurs mois. Devant l’indifférence de ses collègues, elle a longtemps cru que tout était sa faute, et a minimisé les faits…

J’ai été victime de harcèlement. J’ai été victime de harcèlement.

Je me le répète encore et encore, mais cette simple phrase me fait déjà beaucoup de mal. Je la tape, je me relis et j’ai envie de l’effacer, de rire un bon coup en disant que « Ah ah ah, mais non, je blague, allez zou on passe à autre chose ». Mais non, c’est bien vrai. J’ai été victime de harcèlement. Au travail. J’ai été victime de harcèlement au travail. J’ai été victime de harcèlement au travail de la part d’un collègue.

Pas de la part d’une personne extérieure, non : d’un collègue. Je le précise parce que je fais un métier en contact avec du public, et que même si dans la plupart des cas les visiteurs sont de gentils Bisounours, il y en a qui sont un peu moins bien lunés et qui peuvent être à l’origine de quelque chose d’encore plus nauséabond qu’un maillot trempé qui aurait macéré tout l’été dans un sac de piscine.

J’ai été victime de harcèlement au travail de la part d’un collègue. C’était un homme avec lequel je travaillais depuis presque un an, qui faisait partie de la même équipe que moi, et avec lequel j’avais fait de nombreuses pauses café pour discuter du boulot, de « Mon dieu ce que je suis fatiguée aujourd’hui ! » ou encore des nouvelles du jour.

Un homme qui me connaissait si bien que quelques jours avant que tout ça ne commence, il m’avait laissé un mot sur mon bureau pour me dire qu’il était au courant d’une mauvaise nouvelle qui me peinait, et qu’il pensait à moi. C’était un collègue avec lequel je m’entendais assez bien, donc.

Mais reprenons depuis le début…

Une ambiance très cordiale

J’ai 23 ans, et je travaille depuis un an et demi dans l’administration publique belge. Je fais partie d’une petite équipe de six personnes, elle-même au sein d’une énorme structure — même si nous sommes livrés à nous-mêmes. Ce collègue était là à mon arrivée, il a environ la quarantaine.

Il occupait le même poste que moi, sauf que comme il n’avait pas de diplôme, il ne pouvait pas faire les tâches techniques. J’étais donc plus haut que lui dans la hiérarchie, ce qui ne lui plaisait pas beaucoup.

Mais cela ne se voyait pas à l’époque. On s’entendait bien : j’ai pas mal travaillé avec lui au début, et comme il était assez ouvert et bavard, on prenait souvent nos pauses ensemble. Toute l’équipe mangeait ensemble le midi, on se racontait un peu nos vies et notre quotidien. Il y avait vraiment une bonne ambiance.

Mais neuf mois après mon arrivée, tout a changé. Sans rentrer dans les détails, j’ai eu des preuves flagrantes, et à plusieurs reprises, que ce collègue avait un comportement plus que problématique, non professionnel et complètement inadapté au public familial avec lequel nous travaillions.

J’ai d’abord essayé de lui dire gentiment qu’il ne pouvait pas continuer, mais voyant qu’il n’en avait clairement rien à faire de ce que je pouvais lui dire, je me suis dit qu’il valait mieux que j’en parle à notre chef. Je ne me sentais de plus pas très bien placée pour faire une remarque à un homme de deux fois mon âge.

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J’ai 23 ans, je suis naïve ; je pensais que je pourrais trouver de l’aide auprès de ma hiérarchie. Je pensais bien faire.

Quand je lui parlé de ce que j’avais vu, ma chef a organisé une rencontre avec le collègue en question et un employé au service du personnel. Il leur a donné une excuse explicitement bidon, qui ne justifiait rien, mais personne n’a moufté.

Lorsque ma chef est revenue de la rencontre, elle m’a juste dit : « Tu as été un peu vite, tu as fait une erreur de jeunesse ». Je n’oublierai jamais ces mots. Elle a voulu me dire que j’avais encore des choses à apprendre, que je réagissais toujours au quart de tour. En gros, j’aurais dû apprendre à ne rien dire, parce que dans une administration (en tout cas chez nous), énormément de choses sont tolérées.

La violence du harcèlement… et de l’indifférence générale

Le « Je ne vois rien, je ferme les yeux » général a été bien plus loin. La veille des vacances de Noël, ma chef a tenu à ce qu’on parle à trois (elle, le collègue et moi) afin de clore l’histoire.

Le collègue n’a absolument pas voulu me laisser en placer une : il a commencé à me hurler dessus, à dire que je l’avais trahi, que c’était fini entre nous. Que je n’étais qu’une balance, que j’avais de la chance qu’il se soit calmé avec les années, parce que dans sa jeunesse il n’aurait jamais laissé passer ça, que dans son quartier on pourrait me lapider pour ce que j’ai fait et que j’avais intérêt à rester à l’écart si je ne voulais pas de représailles.

Il a dit tout cela devant ma chef qui n’a pas prononcé le moindre mot. Jamais elle ne lui a dit de se taire, jamais elle n’a fait le moindre geste envers moi pour me montrer son soutien.

Ce jour-là, je suis partie travailler dans mon coin parce que je ne voulais plus voir personne. J’étais censée faire équipe avec lui la deuxième semaine des vacances. En partant, ma chef m’a dit de profiter de la première semaine (pendant laquelle j’étais en vacances) pour me vider l’esprit et revenir en forme.

Lorsque je suis revenue le lendemain du Nouvel An, j’étais seule : mon collègue s’était mis en congé maladie pour ne pas avoir affaire à moi. Mais j’ai reçu des menaces par Facebook… et ce n’était que le début. Il me menaçait, disait que je devais faire attention à moi, à ce que je disais.

Il m’a dit que je n’avais pas intérêt à chercher de l’aide extérieure parce qu’il ne tolérerait pas cette insertion dans sa vie. Et que de toute façon, je n’avais pas à en chercher parce que je savais bien que j’étais en tort, que c’était moi qui avait quelque chose à me reprocher, et que si j’essayais d’en parler ça se retournerait contre moi.

J’y ai cru.

Après son retour en janvier, il n’a plus voulu prendre part à la vie de l’équipe ; il n’a plus participé aux réunions, et si ma chef lui demandait de venir, il hurlait (et elle ne disait rien).

Il disait aux autres collègues qu’il avait la haine après moi, que « La petite doit vraiment faire attention à sa gueule

», et quand j’étais seule dans mon bureau, il venait et me hurlait dessus toute sa haine, détaillant la « pourriture » que j’étais.

Mes collègues n’ont jamais bougé. Je suppose qu’ils avaient peur que cela se retourne contre eux.

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J’en ai parlé plusieurs fois à ma chef, j’ai même craqué un jour et pleuré devant elle pendant une heure tout en m’énervant vraiment devant cette situation. Mais elle n’a pas bougé. Elle a juste dit qu’elle n’avait « peut-être pas tout bien géré ». Je lui ai reparlé de l’« erreur de jeunesse » dont elle m’avait accusée, et elle m’a dit qu’elle n’avait jamais dit ça.

Elle n’a jamais parlé à mon collègue à mon sujet. Elle a parfois essayé d’évoquer son comportement au travail, le fait qu’il ne faisait plus grand-chose sans même s’en cacher. Il se mettait tout de suite en colère, et lui hurlait dessus devant des témoins. Elle ne réagissait pas et n’a rien dit à la direction non plus, à ce que je sache.

Mais je sais qu’au service du personnel, on a demandé à ma chef si elle souhaitait qu’on le change de service. Elle a répondu « Non, ça ira, on s’en sortira ». Je le sais parce qu’elle me l’a DIT ! Ça m’a tuée. Son contrat se finissait en mai, et je pense que tout le monde s’est dit que ce serait bientôt fini.

Mon quotidien au travail est devenu un enfer. Quand la chef n’est pas là, c’est moi qui suis nommée responsable ; dès qu’elle partait, il déconnait complètement, il ne faisait pas ses heures. Il me testait en permanence. Et dès qu’on disait quelque chose, il se remettait en certificat maladie pour une semaine (je préfèrais encore ça : au moins j’avais la paix).

Ce rythme a duré trois mois, jusqu’à début avril. Il est revenu bosser avec nous, et un jour où j’étais la responsable, il a clairement dit, plusieurs fois, devant mes collègues, que je prenais des airs de grand manitou. Il a demandé à quitter son poste deux heures plus tôt parce qu’il était « malade ». Il est parti en me demandant de mettre mon honnêteté de côté, pour que je n’aille pas « cafter » qu’il partait en avance.

C’était un samedi, soit la journée la plus chargée de la semaine pour nous. Une personne en moins, ça pèse beaucoup sur le rythme du travail. Mais je me suis dit que je ne dirais rien : j’avais peur des représailles. Ça faisait des semaines que j’étais malade de trouille.

Quand je suis arrivée au travail le lundi suivant, ma chef m’a demandé comment le samedi s’était déroulé. Je n’ai rien dit, à part « Bien ». Mais j’étais dégoûtée de mentir, et pour la première fois mon corps a parlé. J’ai été malade toute la matinée, et je suis rentrée chez moi à la pause déjeuner.

Cela fait deux mois et je ne suis pas retournée au travail depuis.

La prise de conscience

Le soir même, je suis allée chez le docteur parce que je pensais avoir une gastro ou un problème à l’estomac : en plus de mon état de la journée, j’avais perdu six kilos en deux mois.

Elle m’a examinée et m’a dit qu’elle ne voyait rien, ce qui était bizarre vu les « preuves physiques ». Elle m’a alors demandé comme cela allait au boulot, et pour la première fois j’ai tout raconté à une personne extérieure.

J’en avais uniquement parlé à mon compagnon, qui avait très peur pour moi. Mais on s’est rendus compte depuis que quand j’en parlais, je minimisais la chose, je faisais comme si je gérais… et du coup, il y a cru. Il n’a compris que plus tard que j’en souffrais bien plus que je ne voulais bien l’admettre.

Pendant quatre mois, j’ai pris sur moi, j’ai fait la fière. J’en ai parlé à quelques personnes, mais toujours en souriant à moitié, avec cynisme : « Non mais quand même, ce qu’on laisse passer dans l’administration ! ». Personne n’a mesuré l’ampleur du problème parce que je ne la mesurais pas moi-même. Pire, devant les réactions plutôt modérées des autres, je me suis persuadée que je faisais tout un monde de pas grand-chose. Que j’exagérais.

Quand j’ai tout raconté à mon médecin, elle a été sidérée, et elle m’a dit que je devais maintenant penser à moi. Elle m’a donné d’office un mois d’arrêt. J’étais submergée par le fait d’avoir enfin ouvert la porte, d’en avoir enfin vraiment parlé ; avant, je ne comprenais pas ce que j’avais.

En France, le harcèlement moral est une infraction définie comme « une forme de violence insidieuse au sein du travail. » C’est justement parce que ce harcèlement est insidieux qu’il est souvent difficile pour la victime de le diagnostiquer.

Le site officiel de l’administration française le définit ainsi :

Le harcèlement moral se manifeste par des agissements répétés, qui ont pour effet une forte dégradation des conditions de travail du stagiaire, du salarié ou de l’agent public, qui :

  • porte atteinte à ses droits et à sa dignité,
  • ou altère sa santé physique ou mentale,
  • ou compromet son avenir professionnel.

La loi prévoit des sanctions dans le secteur privé comme dans le public. Cela peut être des sanctions disciplinaires, une sanction civile (des dommages-intérêts) ou une sanction pénale :

Le harcèlement moral est un délit puni de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000€ d’amende.

La victime peut porter plainte « dans un délai de 3 ans à compter des faits ».

Comment se reconstruire ?

Ma médecin m’a dit qu’elle souhaitait que je voie une psy pour en discuter, et même si ce n’est pas mon truc, j’ai été d’accord tout de suite. J’ai bien compris que je devais en parler à une personne extérieure. Elle m’a dit qu’elle devait souvent gérer des cas de harcèlement et qu’elle savait qu’il faudrait du temps.

Je vois mon docteur environ toutes les trois semaines, et la dernière fois elle m’a dit que pour elle, il faudrait au moins l’été pour en guérir, que je ne pouvais pas espérer m’en sortir plus vite.

Ça a été un choc, parce que même si je sais que c’est vrai, je vois que je vais rester en arrêt maladie quatre, cinq ou même six mois ! C’est dur pour le moral.

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J’ai un peu peur de la suite. Mon collègue a tout arrêté du jour au lendemain quand je suis partie en arrêt maladie, mais je ne pourrai plus travailler avec des gens qui n’ont pas réagi et une chef qui savait tout mais ne faisait rien.

Je n’ai pas eu beaucoup de nouvelles de mes collègues. Ma chef me dit juste de bien me soigner quand je lui envoie les renouvellements de mon arrêt. Une autre de mes collègues m’envoie parfois des messages pour savoir comment je vais. C’est très gentil, mais j’ai un peu de mal parce que pendant toute l’histoire, même si elle m’exprimait son soutien, elle ne disait rien à mon collègue. Il lui envoyait des messages dans lesquels il me critiquait, et elle ne lui a jamais dit d’arrêter.

Je continue ma thérapie, et j’avance petit à petit. La semaine passée, pour la première fois, j’ai enfin pu dire tout ce qu’il s’était passé. Au début je n’arrivais pas à en parler parce que j’étais persuadée que c’était ma faute, que j’avais fait quelque chose de mal. Je me disais que j’avais fichu mon travail en l’air en parlant à ma chef des actions de mon collègue ; ça avait entraîné beaucoup de choses qui ne pouvaient plus être inversées.

Je souhaitais n’avoir rien dit ; au moins j’aurais toujours un boulot… Maintenant, mon avenir est plus incertain, parce que je ne veux plus retourner là-bas et que je dois donc trouver autre chose.

Mais aujourd’hui, j’ai enfin compris que ce n’était pas ma faute.

Et après ?

L’avenir reste cependant éprouvant. Pour l’instant j’ai beaucoup de mal à envisager de travailler à nouveau au contact permanent d’un public : je me sens trop fragile, et surtout j’ai peur des « gens ».

Je faisais un métier où je voyais du monde toute la journée, beaucoup de monde. Pour l’instant, c’est impensable de reprendre ce rythme. Je suis également dégoûtée de l’administration, parce que quand je parle de ce qui m’est arrivé autour de moi, j’entends partout des histoires comme la mienne.

Si j’écris aujourd’hui, ce n’est pas pour me faire plaindre. C’est parce que je pense qu’il FAUT en parler. J’ai découvert que je n’étais pas seule, que le harcèlement au travail est malheureusement très présent dans notre société et que le monde de l’entreprise (et sa loi du chacun pour soi…) ne réagit pas souvent comme il le faudrait.

J’en parle parce que je voudrais être la dernière à qui cela arrive. Pas le harcèlement, non, je ne suis pas naïve à ce point-là ! Je voudrais que plus jamais une victime ne se pense coupable, que plus jamais une victime n’encaisse tout en se taisant, en refusant d’en parler, en se persuadant que rien n’est arrivé. Parce que c’est grave. Personne n’a le droit de vous faire du mal, que ce soit avec des actes ou des mots.

Personne n’avait le droit de me faire du mal à ce point. Je me pensais en sécurité au travail ; je pensais qu’on était entre adultes, que j’avais quitté l’école et toutes ces méchancetés de gosses qu’on est capables de s’envoyer à la figure. J’ai peut-être eu du mal à remarquer que je n’étais plus dans le même élément, justement.

Enfants, notre comportement pouvait s’excuser ; on était jeunes, on se laissait dépasser par nos émotions parce qu’on ne savait pas comment les gérer. Je ne dis pas que cela veut dire que le harcèlement chez les enfants ou les adolescents est moins grave : toute forme de violence doit être condamnée. Mais entre adultes, je pensais qu’on avait d’autres moyens de s’expliquer que d’en arriver à des attaques personnelles.

Cela fait deux mois que cela a cessé. Deux mois que je suis à la maison parce qu’il est impensable que je retourne travailler en compagnie de gens qui étaient au courant de ce qu’il s’est passé et qui n’ont jamais rien dit, qui n’ont même pas eu un mot d’encouragement pour moi. Cela fait deux mois que je me bats contre une peur irraisonnée.

Car la peur ne part pas du jour au lendemain, même si votre agresseur n’est plus dans les parages. Si quelqu’un en qui j’avais confiance a pu me faire ça, alors je ne suis plus à l’abri nulle part. J’ai peur dans la rue, j’ai peur dans le métro lorsque un homme me regarde bizarrement, j’ai peur de sortir seule, peur de rencontrer de nouvelles personnes.

Cela fait deux mois que j’évite toute conversation sur le sujet, que je n’ose même pas dire le mot « harcèlement ». Aujourd’hui je m’en libère ici. Ça ne changera probablement pas grand-chose, mais ça m’enlève déjà une partie du poids. Un tout petit gramme de la tonne que j’ai sur les épaules, mais quand même. Ça libère.

À lire : Harcèlement au travail : mes conseils d’avocat pour vous en sortir, de Romain Omer.
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Les Commentaires

38
Avatar de LilMissSunshine974
23 juillet 2017 à 11h07
LilMissSunshine974
@L0wra
Ah lala le harcèlement moral...
J'en ai fais les frais aussi.
Contenu spoiler caché.

Depuis, J' ai revu mes exigences professionnelles, et je me fie davantage à mon intuition. Je me souviens d'un entretien que j'ai passé par la suite, où le mec m'a mis mal à l'aise, je sentais mon corps réagir négativement à cette personne et je n'ai pas donné suite.
Aujourd'hui je vais bien, j'ai retrouvé du boulot dans mon secteur: j'ai vraiment eu un bon feeling au cours des entretiens et je ne me suis pas trompée. @Ariane Blue Ca se passe vraiment bien et comme @Lepimentrouge je relativise vachement maintenant. Et je sais aussi que comme plus jamais je ne laisserai un employeur me traiter comme Ca.
Contenu spoiler caché.

Je souhaite beaucoup de courage à celles qui nous lisent et qui subissent ça en ce moment.
Aucun boulot, aucune paye ne vaut qu'on supporte ce genre de conditions de travail. Ce genre de personnes sont des pourritures, ça ne sert à rien de croire que Ca va changer, c'est leur nature profonde.
Méfiez-vous des changements d'humeur, c'est justement fait pour vous déstabiliser davantage. Ne laissez pas la situation s'installer, fuyez tant qu'il est encore temps.
Je vous fais plein plein de câlins pour vous donner de la force.
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