C’est une nouvelle qui en a étonné plus d’un. Depuis plusieurs années, Lizzo est un emblème. Femme, noire, grosse, elle est engagée contre le bodyshaming et la grossophobie, pour les droits des personnes LGBTQI+, et prône des valeurs de tolérances dans la musique ou lors de ses prises de parole.
Sauf que selon plusieurs médias américains, ces valeurs ne s’appliqueraient pas aux membres de son équipe. La chanteuse est poursuivie par trois de ses anciennes danseuses, notamment pour des cas de « harcèlement », de « discrimination » et « d’agression ».
« Harcèlement sexuel, religieux et racial » selon les plaignantes
Durant les tournées ou les journées de travail, Lizzo aurait créé un environnement de travail hostile. Les plaignantes, Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez ont fait état de « harcèlement sexuel, religieux et racial, de discriminations relatives au handicap, d’agressions et de séquestration, entre autres choses », a écrit dans un communiqué Ron Zambrano, avocat des danseuses.
« La façon dont Lizzo et son équipe de direction ont traité leurs employés semble aller à l’encontre de tout ce qu’elle défend publiquement. En privé, elle fait des remarques sur le poids de ses danseuses et les rabaisse d’une manière qui est non seulement illégale mais absolument démoralisante », a-t-il continué.
Des pressions qui poussent les danseuses à effectuer des gestes sexuels
Parmi les faits reprochés à Lizzo, la chanteuse aurait fait pression sur une danseuse pour qu’elle touche un homme nu, dans un club d’Amsterdam début 2023, rapportent nos confrères du Guardian. Dans ce même club, l’artiste aurait poussé certaines de ses employés à avoir des comportements sexualisant en public. Lizzo aurait également fait subir une audition « exténuante » de douze heures à ses danseuses, après les avoir accusées de boire pendant leurs heures de travail.
Finalement, Noelle Rodriguez a démissionné de son travail de danseuse, tandis que les deux autres plaignantes, Arianna Davis et Crystal Williams, ont été licenciées. Outre les accusations de harcèlement, elles affirment également qu’un conflit autour de leur rémunération existait de longue date, estimant ne pas être assez bien payées.
Lizzo n’est pas la seule accusée d’avoir des comportements toxiques. La responsable de l’équipe de danseuses, Shirlene Quigley, est de son côté accusée d’avoir fréquemment eu des remarques à caractère sexuel visant certaines employées. Lizzo n’a pas encore réagi à cette affaire.
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