Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Période de Noël. Fin de journée. C’est l’histoire banale d’une jeune femme qui après le boulot, rentre chez elle.
En revanche, le nombre de cadeaux qu’elle reçoit sur le chemin du retour, de la part d’inconnu·es, n’est pas banal.
Le chemin du retour, et les cadeaux trop nombreux d’inconnus
Pas banal… À moins que ?
Clique pour voir le film !
Finalement, si. C’est très banal comme histoire. C’est celle de très nombreuses femmes, dans l’espace public, qui une fois hors de chez elles reçoivent un tas de « cadeaux » de la part d’inconnus.
Des inconnus qui pensent éventuellement, réellement, faire un compliment, un présent.
Mais par leur multiplication, ils finissent par devenir très encombrants, et lourds à porter jusque chez soi.
C’est l’illustration, finalement ordinaire, de ce qu’est le harcèlement de rue.
Je suis le chemin du retour, un court métrage en compétition
Ce film réalisé par Victor Ohmer et Aurélien Schmidt, et dont le rôle principal est interprété par Lea Anderson (qui incarne très bien l’exaspération polie de nombre de femmes) est en compétition au Nikon Film Festival.
Il fait partie des 50 finalistes et tu peux encore le soutenir sur le site du Nikon !
Et si tu le souhaites, tu peux t’inscrire pour assister aux projections publiques des court-métrages les 12 et 13 février ! C’est les nuits du Nikon, et ça te permettra à coup sûr de découvrir quelques perles.
À lire aussi : Harcèlement de rue ou compliment ? — Je veux comprendre
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