Bruxelles, c’est de là qu’est partie, entre autres, la dénonciation du harcèlement de rue. C’était en 2012, avec le documentaire de Sophia Peters, Femmes de la rue.
Pourtant aujourd’hui, en 2016, le problème se pose toujours. Des étudiantes de l’IHECS, une école de communication bruxelloise, ont décidé de pousser un nouveau coup de gueule. Cette nouvelle initiative fait suite à l’agression subie par l’une d’entre elle, racontée dans cette vidéo.
https://youtube.com/watch?v=uhQQE1nnIXc
C’est donc suite à cela que Yasmine et d’autres jeunes femmes ont décidé de se réunir, puis de rentrer en contact avec l’association Touche pas à ma pote qui se mobilise depuis 2012 sur le sujet. Cela leur a permis de toucher une plus large audience en faisant notamment plusieurs plateaux télé
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Cette vingtaine d’étudiantes veut dénoncer cette violence prenant place dans la rue, souvent devant témoins, qui la plupart du temps ne réagissent pas, voire approuvent. Rebecca témoigne : une passante a déjà approuvé les propos d’un homme lui faisant subir du slut-shaming.
Si les agressions demeurent la plupart du temps verbales, l’expérience de Yasmine est la preuve que cela peut atteindre d’autres niveaux.
Cette initiative a poussé le bourgmestre de Bruxelles à réagir et à leur apporter son soutien, déplorant que les statistiques des plaintes ne dénotent pas d’un problème particulier dans ce quartier car la majorité des victimes ne portent pas plainte.
Pour que cette prise de parole ait de vrais résultats, les étudiantes ont décidé d’ouvrir une antenne Touche pas à ma pote au sein de leur école. Avec le soutien de la direction, elles ont aussi pris l’initiative d’ouvrir une plateforme d’écoute à disposition de toutes les autres victimes.
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Les Commentaires
Je lui envoies plein de soutien et de bigs up !!