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J’ai testé pour vous… le handball, un sport humain et formateur

Élodie fait du handball depuis qu’elle a dix ans, et cela a beaucoup influé sur son caractère et sa façon d’appréhender les choses. Plus qu’un sport, c’est pour elle une véritable aventure humaine.

Publié le 3 février 2015.

Ça fait maintenant huit ans que j’ai commencé un sport dans lequel l’équipe nationale masculine brille depuis plusieurs années : le handball. Il y a quelques jours, la France est d’ailleurs devenue « la première nation quintuple championne du monde de handball masculin ». Pourtant, ce sport est autant pratiqué par les hommes que par les femmes !

J’ai découvert le hand grâce à mon instituteur qui le pratiquait, et nous a tout naturellement fait découvrir sa passion. J’ai tout de suite été attirée par la compétition. J’aimais montrer aux garçons que je pouvais être plus forte qu’eux. Le hand répond bien au besoin de se dépenser, à l’envie de se surpasser et la volonté de gagner collectivement.

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À lire aussi : Le basketball – Les madmoiZelles & leur sport

C’est quoi déjà, le handball ?

Le handball est un sport collectif qui se joue à la main, dans lequel deux équipes de sept joueurs s’affrontent avec un ballon sur un terrain rectangulaire divisé en deux camps. L’objectif est de marquer le plus de buts possible en soixante minutes de jeu.

Un entraînement dure en moyenne deux heures (moins les dix minutes où tout le monde se dit bonjour, et les dix minutes où l’entraîneur répète les consignes puisque les trois quarts des personnes se racontaient leur semaine la première fois), et il y a généralement deux entraînements par semaine. Cela dépend du niveau et des objectifs de chacun•e !

Au cours de cet entraînement, on travaille sa technique, sa motricité, son endurance, etc. Vient s’ajouter pour nous un match de soixante minutes le samedi soir où on doit réinvestir le contenu de l’entraînement. Cela permet de mesurer l’acquisition du contenu de l’entraînement, d’assurer la cohésion du groupe et de gérer son stress tout en se confrontant à d’autres équipes.

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Ce sport est accessible à tou•t•e•s : il y a divers championnats qui permettent à tous les niveaux de jeu de se faire plaisir. Toi qui as peur d’un ballon, toi qui as l’impression de courir comme un chien fou, toi qui manques de motricité, rejoins-nous ! De plus il y a des clubs dans la plupart des villes, même dans celles où il y a plus de vaches que d’habitant•e•s.

Un sport formateur

C’est un sport vraiment complet, il fait travailler les jambes en variant le type de course sans cesse, comme les bras lorsque l’on tire, défend, etc. En plus de te permettre de te défouler, tu développes ton esprit collectif et ton esprit de compétition — ou pas, selon ce que tu en attends.

L’issue du match dépend de l’équipe entière, ce qui peut être rassurant lorsque tu fais une boulette, ou quand tu galopes pour rattraper la boulette d’une autre.

Pratiquer un sport collectif c’est ainsi, au-delà de l’activité sportive, une aventure humaine génialissime. Cela t’apprend en quelque sorte la vie, et te forge et révèle ton caractère. En ce qui me concerne, le hand a par exemple décuplé mon sens de la gagne, je suis sans cesse en train de me fixer des objectifs personnels, et ça a des répercussions sur le mental ; lorsque je suis en situation d’échec, je me rappelle que rien n’est jamais perdu avant le coup de sifflet final.

Et puis au fil du temps tu crées des liens forts avec des personnes ; partir tous les samedi soir à Pétaouchnok, ça en crée des anecdotes avec des personnes, qui plus que des coéquipières, deviennent des amies. C’est même grâce au handball que j’ai rencontré mon premier amour !

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Merci le handball !

Par ailleurs, j’ai la chance d’avoir un club qui, en cas de besoin, renforce l’équipe première par des jeunes. Et grâce à ça j’ai pu jouer en Nationale 1 (l’un des meilleurs niveaux) à plusieurs reprises, et ainsi me retrouver face à des joueuses internationales que je suivais auparavant devant ma télé !

À lire aussi : La première fille dont je suis tombée amoureuse, son rejet et mes regrets

Mon expérience en pôle espoir

Le handball a été ma raison de vivre pendant plusieurs années. Plutôt douée, j’ai intégré la sélection départementale (appel aux madmoiZelles de la génération 97 !), la sélection régionale, puis le pôle espoir d’Angoulême… J’ai commencé le handball à 10 ans, et c’est à 15 ans que je suis entrée en pôle espoir.

Il est difficile d’y entrer (la sélection se fait sur des critères technique, physiques, médicaux, psychologiques, et scolaires), mais il est encore plus difficile d’y rester. C’est un monde dans lequel il y a énormément de pression de toutes parts, tout n’y est pas aussi rose que ce que l’on pourrait s’imaginer.

En effet, lorsque nous sommes en pôle, nous nous entraînons minimum deux heures chaque soir tout en suivant les mêmes cours que les autres élèves. Il n’y a pas d’aménagement spécifique, ce qui conduit à devoir mener deux combats de front : les cours et le sport, l’un n’ayant pas plus d’importance que l’autre (contrairement à ce que l’on pourrait penser).

Les entraîneurs veillent à ce que le niveau scolaire ne diminue pas à cause des entraînements, sinon ils privent les élèves concerné•e•s d’entraînement ou de match. Il faut donc être organisé•e et conscient•e de la charge de travail. Les responsables à chaque niveau (les profs, les parents, l’entraîneur du club, celui du pôle et le médecin) surveillent de très près le comportement et la santé du sportif afin que celui-ci évolue dans les meilleures conditions.

J’y suis restée une année avant de retrouver une pratique du handball beaucoup moins intensive. Même si cela ne m’a pas amenée à devenir une sportive professionnelle ni permis d’entrer dans de grands clubs, je garde de bons souvenirs de cette année et je ne regrette pas de m’y être frottée.

À lire aussi : Je suis sportive de haut niveau — Témoignage

Pourquoi j’aime le handball

Ce que j’aime particulièrement dans ce sport, c’est qu’il est complet, qu’il se joue en équipe et qu’il permet de s’affirmer en temps que joueur et que personne — cela aide à se faire une place au sein d’un groupe. Mais bien entendu aucun sport n’a que des avantages, et le handball n’échappe pas à cette règle.

Selon les championnats, tu peux jouer à trente minutes de chez toi comme à deux cent kilomètres, ce qui peut très vite devenir contraignant. Et le fait que les matchs se déroulent presque tous le samedi soir, pile quand tu es invitée à LA soirée, est aussi quelque chose à prendre en compte !

En dehors de ces quelques inconvénients, c’est un sport génial ! Si vous avez envie de vous défouler, de vous mettre/remettre au sport, n’hésitez plus, essayez le handball. Prenez un short, un t-shirt, des baskets et rejoignez le club le plus près de chez vous !

Pour aller plus loin : 

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Les Commentaires

1
Avatar de Williie
3 février 2015 à 17h02
Williie
Il transparait clairement que la Madz' qui a écrit cette article est une mordue de Hand, ça fait plaisir !! o/
J'aime beaucoup ce sport que je n'ai jamais pratiqué en club mais seulement au lycée. On sortait en compétition inter-lycée des fois mais il n'y avait qu'une ou deux filles de notre équipe qui faisaient ou avaient fait du club (alors qu'en face généralement, elles jouaient toutes en club) et du coup on se faisait bien laminer mais on était heureuse de jouer.
C'est vrai que c'est un sport extra. Merci pour cet article <3
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