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Il sera bientôt temps pour toi d’éventrer une grosse citrouille pour placer en son ventre une bougie. Une déchirure macabre en guise de bouche, des fentes minces qui construisent ses yeux maléfiques et un couvercle fait de sa propre chair : ton légume aura tous les apparats d’un enfant du Diable !
Halloween approche à grands pas
Le 31 au soir, tu pourras placer ta citrouille sur ton perron ou ton balcon pour indiquer le début des festivités horrifiques. Pour toi, ce moment sera synonyme de rigolade et de festivités, mais pour Laurie Strode, ça voudra surtout dire « retour en Enfer »…
À l’occasion de la sortie d’un nouveau chapitre de la saga Halloween, sobrement intitulé Halloween, l’envie de prendre la plume a fait frémir tout mon corps.
Je suis désormais investie d’une grande mission : te confier quelques secrets qui entourent le film Halloween, la nuit des masques, sorti il y a pile poil quarante berges.
Tu es prête à trembler ?
Halloween, la nuit des masques, de quoi ça parle déjà ?
Halloween, la nuit des masques, c’est l’histoire lugubre de Michael Myers, qui poignarde violemment sa sœur alors qu’il n’est encore qu’un enfant, la nuit d’Halloween.
Un sale gosse, ce Michael.
Suite à ça, il se terre dans le silence et est interné dans un asile psychiatrique.
Quinze ans plus tard, il parvient à s’évader et se met en tête de retourner là où tout a commencé. Une fois dans sa ville natale, il attaque sauvagement plusieurs adolescents, dont Laurie Strode, une jeune baby-sitter.
Celle-ci va (contrairement à ses camarades) parvenir à se sortir des griffes du psychopathe masqué.
Et heureusement, sinon, nous n’aurions pas eu droit à un nouveau volet qui s’intéresse au personnage de Laurie, 40 ans après l’agression sauvage dont elle a été victime !
Halloween, la nuit des masques, un moment-charnière dans l’histoire du film d’horreur
Après Black Christmas de Bob Clark sorti en 1974, Halloween est LE film culte qui a lancé la mode des slashers, ces films dans lesquels un tueur masqué massacre des ados à l’arme blanche.
Mais des deux, je retiens surtout la fiction de John Carpenter, qui décennie après décennie a su conserver son statut d’œuvre charnière en matière de cinéma d’horreur.
Pour ma part, j’en ai aimé chaque minute. J’ai adoré assister à l’évolution de ce tueur au sang-froid, qui joue du couteau comme on va chez Leclerc.
Je l’ai vu passer d’assassin d’un soir à grand meurtrier au masque sans expression.
La naissance d’un psychopathe, c’est d’ailleurs précisément ce que voulait livrer John Carpenter, dans son film cauchemardesque.
Après cette fiction culte, un paquet très lourd d’autres slashers ont vu le jour, comme la franchise Vendredi 13. Celui-ci mettait également en scène un tueur fou dont le loisir favori consistait en l’extermination de jeunes agneaux venus s’ébrouer avec bonheur dans un camp de vacances.
Cette première fiction sortie en 1980 avait pour originalité d’avoir une caméra subjective.
Bref, tout ça pour te dire que c’est Halloween, la nuit des masques qui a inspiré cette franchise, et d’autres après elle. Quel précurseur ce Carpenter !
Halloween, la nuit des masques a lancé la carrière de Jamie Lee Curtis
Aujourd’hui, le visage de Jamie Lee Curtis fait partie intégrante de ma vie, et probablement de la tienne aussi. Je l’ai personnellement adulée pendant toute mon adolescence pour avoir été une mère sans égale dans Freaky Friday
.
Bien loin de ce rôle, c’est le slasher de John Carpenter qui l’a lancée. Elle s’était bien sûr déjà illustrée à la télévision, dans des séries comme Drôles de dames et Quincy, mais Halloween, la nuit des masques marque son arrivée dans le grand bocal du cinéma américain !
Une aubaine pour cette femme dont le charisme reste toujours présent dans les esprits, 40 ans après son premier rôle.
Impressionnant !
Halloween, la nuit des masques, un carton financier
À l’origine, seulement un tout petit budget avait été alloué à Carpenter pour porter son projet sur grand écran. 325 000$, c’était tout ce dont il disposait.
Et crois-moi, à l’échelle du cinéma, ça fait finalement assez peu. Très peu même.
Mais grâce aux mains expertes du maître de l’angoisse, Halloween, la nuit des masques est devenu un film rentable. Le plus rentable qu’il ait jamais réalisé d’ailleurs.
En tout et pour tout, ce film a rapporté quelques 70 millions de dollars dans le monde. Un joli paquet de noix de coco !
Halloween, la nuit des masques et son thème musical inoubliable
https://www.youtube.com/watch?v=2cqaPFGtR0E
Tu l’as dans la tête, cette petite rengaine qui annonce le début des atrocités ?
L’entendre est pour moi un kif sans équivalent, puisqu’Halloween, la nuit des masques est l’un de mes films d’horreur préférés. Je le regarde chaque année depuis mes 9 ans !
J’aime voir et revoir ce grand échalas sans expression enfoncer sa lame dans de frêles adolescents. J’adore voir la monstruosité expliquée et fantasmée au cinéma. C’est à mon sens très cathartique.
Pour moi, ces quelques notes résonnent comme la promesse de l’apparition d’un grand méchant, au coin d’une ruelle sombre.
Il faut d’ailleurs savoir que c’est Carpenter lui-même qui a composé ce thème musical à l’aide de sa seule oreille (il ne sait pas lire la musique) et du compositeur Dan Wyman.
Chapeau bas à eux, car 40 piges après avoir entendu cette petite musique pour la première fois, elle retentit encore comme une menace dans la tête de tous ceux et toutes celles qui ont un jour vu Halloween, la nuit des masques.
Du prodige, en somme.
Halloween version 2018, ça donne quoi ?
L’intrigue de ce nouveau film prend place directement après le tout premier volet.
Michael Myers revient en octobre 2018 pour finir ce qu’il a entrepris il y a 40 ans, dans un film signé David Gordon Green, déjà connu pour avoir réalisé Délire Express, Prince of Texas et Our Brand Is Crisis.
Le but ultime du psychopathe vieillissant ? Retourner dans la ville de Laurie Strode et la tuer enfin, ainsi que toute sa progéniture.
Sauf que les femmes de la famille Strode ont bien décidé de ne pas se laisser faire.
Ensemble, elles vont faire front contre le psychopathe masqué…
Spoiler alert : j’ai ADORÉ !
Plutôt sceptique au départ, car persuadée de n’aller voir qu’une énième redite de ce qui avait déjà été fait, j’étais finalement ravie qu’on me donne tort.
Ce film est innovant dans la manière de traiter ses crimes et dans la construction de ses personnages féminins, mais respecte tout de même l’œuvre originale de Carpenter.
Bref, Halloween c’est une petite tuerie dans tous les sens du terme.
Et tu risques de vivre toi aussi un vrai beau moment de cinéma, j’en mettrais ma main à couper.
Alors ma belle truite en sucre glace, prête à tenter l’aventure, le 24 octobre au cinéma ?
À lire aussi : Vendredi 13, le classique horrifique à redécouvrir
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