La « hairchitecture » : cheveux en construction

En général, si tu sors de chez le coupe-tif avec les cheveux de trois longueurs différentes ou dressés sur la tête tel un caniche électrocuté, c’est que quelque chose cloche sur ta caboche ou que ton coiffeur avait un peu abusé du Champomy. Sauf si celui-ci est un artiste du cheveu et s’appelle Gijo. Le gonz a demandé à un collectif d’architectes portugais basé à Berlin, les FARH 021.3, de bosser sur une série de coupes pour ta masse capillaire. 

Les créateurs ont surnommé leur oeuvre « hairchitecture » pour hair (cheveux en anglais, pour celles du fond) et… architecture.

 Le résultat : des crêtes aérodynamiques qui rappellent un peu les échafaudages les plus improbables de l’époque Louis XIV, des effets de couleur et des longueurs destructurées, comme si le monsieur ou la madame qui tient les ciseaux avait coupé un peu au feeling. Tu peux aussi voir dans ce tas capillaire des références à l’architecture et la mode des années 1960-70, ou l’utilisation de la « ligne continue ».

Ces coupes de malade du ciboulot ont ensuite été exposées sous forme de photos au Portugal à Guimarães à l’occasion de l’événement « Guimarães 2012, capitale européenne de la culture » en juin dernier.

Coucou maman, j'ai décidé d'être punk.

J'ai l'impression qu'on m'a fait une mauvaise blague pendant que je dormais…

La coiffure, c’est comme les tours de magie et le naufrage du Titanic, c’est quand même mois funky quand tu connaîs les trucages, mais tu veux savoir quand même. Alors, révélation backstage sous tes pupilles ébahies : la première coupe, c’est du cheveu armé, avec une structure genre grillage pour lapin.

Alors, tu te verrais avec une de ces coupes futuristes sur ta boîte crânienne ? Ou tu penses que le monde n’est pas prêt (et ton torticolis non plus) ?