En hiver on a parfois envie de s’enrouler dans une grosse couette (je propose une nouvelle mode : le poncho géant), de superposer collants, leggings plus pantalon, et parfois de rester carrément chez soi, en attendant le printemps (personnellement, j’ai déjà réservé une grotte, j’attends juste qu’on vienne m’installer la connexion Internet). Le retour de la mini-jupe cette saison peut donc apparaître comme un non-sens, un paradoxe, une oxymore, bref, une débilité. Porter du cours, quand il fait 7° l’après-midi, en plein non-soleil, ça passe pour une fille qui prévoit de conclure dans la soirée, et encore. Pourtant voilà, les faits sont là… Apparue timidement l’hiver dernier, les jupes courtes nous envahissent par nuée. Présentations :
Visuels ASOS.com
Profil type : La jupe de l’automne/hiver 2008-2009 arrive à mi-cuisses. Plus courte, bof, plus longue, ok mais toujours au-dessus du genou et seulement si vraiment on n’aime pas montrer ses jambes. Taille haute, elle part en biais au dessus des hanches. Résultat : un volume gonflé, accentué parfois par des effets de pinces ou de poches.
Toutes les variantes : Elle peut-être forme droite boostée par de grosses pinces (jupe tulipe), à fronces – ou godets c’est à dire avec le bas ondulant, comme dans les années 50-60 (jupe corolle), loose en jersey avec une ceinture élastiques ou smokée, ou enfin à volants (superpositions de plusieurs étages de volants). Pour marquer le volume, sa taille est bien soulignée : gros élastique, taille plaquée ou ceinture intégrée (avec jolie boucle ou gros nœud, par exemple).
Les recalés : Au royaume des jupes, les formes crayon font de la résistance mais perdent clairement du terrain ou raccourcissent, au moins ! La silhouette de l’automne/hiver 2008, c’est une jupe courte et en volume s’il-vous-plaît ! Face à elle, des modèles plissés (le plus souvent tartan pour surfer trop premier degré sur la tendance preppy-écolière), quelques jupes amples très longues (sauf qu’avec un gros pull par dessus, on ressemble vite à un sac) et des jupons courts ou tutus. Enfin, autre possibilité pour montrer ses gambettes : penser au bermuda !
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Droites, en corolle, forme tulipe ou à volants, des minijupes pour toutes ! Youpiiii !!!
A volants, c’est la plus féminine, mais elle n’est pas pour autant facile à porter. On peut recycler le modèle liberty de l’été passé avec une veste en cuir et des collants, investir dans un modèle coloré (bleu, violet, prune, vert) pour égayer son look d’hiver, ou bien préférer un modèle pailletté pour aller danser – effet lambada disco, jupe qui vole et reflets étoilés.
les 3 modèles : Topshop
Les carreaux sont tendances et en minijupe c’est l’une des 1001 bonnes façons de les adopter. Plutôt qu’un modèle plissé (trop écolière), on opte pour une coupe corolle ou volantée. Mieux encore, un modèle droit ou tulipe, qu’on détourne avec un perfecto et des bottines à talons hauts.
De g. à d. : New Look, Et Vous, French Connection.
Parce que c’est quand même un peu l’hiver, on pense aux matières chaudes !!! Tweed, laine, sweat, coton mélangé… Et pour plus de confort, on mise sur de grosses poches et une ceinture souple – personnellement ça, ça m’aide beaucoup après le déjeuner…
Enfin, le soir, on choisit un modèle plus chic et habillé, qu’on portera sobre (à la façon d’une petite robe noire, ça marche à tous les coups) ou plus branché avec des accessoires très colorés, un t-shirt de super héros, des dunk, un caniche nain, que sais-je !?
A gauche, Topshop. Au milieu et à droite, French Connection.
Et toi, adopteras-tu la mini-jupe cet hiver ?
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
En mini-jupe mais surtout en short sur des collants en laine ! ......J'adore !
Seul petit problème, je ne supporte pas le moindre poil synthétique et le coton n'est pas assez chaud !
Où trouver à Genève des collants épais en pure laine ?
Je vais souvent le samedi au marché aux puces de Plainpalais (GE). C'est un bel endroit pour y voir la dernière mode et plus précisément celle dont on parle ici.
A bientôt
Drey