Toujours bien relire et vérifier les informations, c’est l’une des règles de base du journalisme… Des règles qu’aurait dû prendre en compte le groupe homophobe australien Stop Safe Schools Coalition qui a levé par erreur des fonds pour un gala destiné aux adolescent•e•s LGBT (lesbien, gay, bisexuel•le et transgenre).
L’association Minus18 propose aux ados
australien•ne•s qui ne s’identifient pas comme hétérosexuel•le•s une soirée pour se retrouver et « se créer de jolis souvenirs ». Les invités sont convié•e•s à porter les habits de leur choix, à amener la personne de leur choix… Et à danser avec le/la cavalier•e de leur choix.
Comme l’entrée coûte 40$, l’association a décidé de lancer une campagne de crowdfunding pour les jeunes n’ayant pas les moyens de la payer. C’est à ce moment qu’entre en jeu le groupe Stop Safe Schools Coalition, qui se bat contre un programme australien ayant pour but de proposer un environnement safe au sein des écoles pour les personnes LGBT, qu’il s’agisse d’étudiant•es, d’employé•es ou de leur famille.
Ce groupe homophobe a entendu parler de ce gala LGBT et souhaitait agir contre. Ayant lu que les billets achetés sont nominatifs et non remboursables, ses membres décident d’appeler les gens qui les suivent à acheter un maximum de tickets pour qu’il n’y ait plus de places disponibles.
Voici le lien direct pour Minus18, les organisateurs du gala « 2016 Victorian Same Sex Gender Diverse Formal », on a posté à leur propos hier. (…) SVP allez-y et achetez un ou des tickets. Plus il y aura de tickets achetés par nous, plus nous protégerons de jeunes (…)
Un seul problème dans leur plan : ils n’achètent pas de billets mais contribuent à la campagne de crowdfunding ! Chaque ticket « acheté » va en fait à un•e adolescent•e LGBT sur liste d’attente pour participer à l’évènement.
L’association Minus18 avait initialement pour but d’atteindre 15 000$ pour 500 tickets. Avec plus de 45 000$ aujourd’hui, le groupe a décidé d’agrandir l’évènement dans le but d’accueillir un plus grand nombre de jeunes. Une bonne raison de croire que si le karma existe, il est ouvert d’esprit !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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