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Culture

« Grey’s Anatomy », une série avec du sang, des larmes et de l’amûûr

Grey’s Anatomy, c’est onze saisons de drames, d’opérations extraordinaires et de personnages attachants. Voici 7 raisons de découvrir ou de se remettre à cette série culte disponible intégralement sur CANALPLAY !

Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec CANALPLAY. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

Attention si tu n’es pas à jour : cet article dévoilera quelques éléments-clefs des onze saisons de Grey’s Anatomy !

Grey’s Anatomy, c’est un peu l’enfant illégitime d’Urgences et des Feux de l’Amour : un hôpital de Seattle où les blessures improbables sont aussi nombreuses que les histoires d’amour et d’amitié, les rivalités professionnelles et les morts tragiques. Onze saisons ont passé depuis le début de la série et les fans sont toujours au rendez-vous, tant elle est addictive !

Grey’s Anatomy est intégralement disponible sur CANALPLAY, qui met en avant le « Girl Power » cette année, et vous suivra sur tous vos écrans (tablette, mobile…) cet été. Je ne vois pas de meilleure occasion pour découvrir ou redécouvrir les aventures du Seattle Grace Hospital. Pourquoi ?

Parce que Grey’s Anatomy parle de ta vie, de la mienne et de celle du voisin

Certes, on est pas tous des chirurgien-ne-s fichtrement doué-e-s qui vivent à Seattle et sortent d’une opération de douze heures avec un brushing au top. Mais il arrive dans Grey’s Anatomy des choses qui arrivent dans la vraie vie : les gens meurent, se font virer, rencontrent l’amour, se séparent, tombent malades, se remettent de leurs échecs et de leurs épreuves ou pas…

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En onze saisons, les personnages ne chôment pas et ont tous connu une épreuve difficile. Certain-e-s diront que c’est exagéré et que cet hôpital a quand même bien la poisse… Certes, mais moi j’y vois d’abord un grand panel d’histoires qui fait de Grey’s Anatomy une série dans laquelle les gens se reconnaissent et voient les problèmes qui sont souvent absents ou bâclés dans d’autres séries !

Parce que ça permet d’exorciser ses émotions

Grey’s Anatomy ne plaît pas à tout le monde, mais laisse rarement totalement indifférent. Si beaucoup reprochent à la série de trop tirer les larmes à coup de morts de personnages et d’accidents atroces qui, statistiquement ne PEUVENT PAS tous arriver à cet hôpital en particulier, j’y vois un bon moment de télévision qui permet de s’évader le temps d’une quarantaine de minutes.

Oui on pleure — et conseil d’amie, il vaut mieux éviter de programmer un rencard après un binge-watching de Grey’s Anatomy, surtout en fin de saison. Mais on rit aussi, on sourit à s’en éclater les zygomatiques, on réfléchit sur plein de choses, ça permet même parfois un petit coup d’introspection qui n’a jamais fait de mal à personne!

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Oh ça va, pas besoin d’en faire des tonnes non plus.

Grey’s Anatomy, c’est une thérapie en mieux : il suffit de se coucher confortablement sur un divan et de se laisser un peu porter. Et pour seulement 7,99€ (le prix de l’abonnement CANALPLAY, qui est sans engagement parce qu’on vit dans un monde bien cool), ce qui est moins cher qu’une séance de psy. Par contre, il est déconseillé de manger devant Grey’s Anatomy : un intestin est si vite apparu.

Parce que les personnages sont presque de vraies personnes…

La force de Grey’s Anatomy, ce sont ses personnages : ils ont tous des qualités, des failles, des histoires, des aspects qui font que tout le monde peut s’y reconnaître. Les personnalités sont bien trouvées sans être exacerbées ou clichés. Il n’y a pas « un mec destiné à être drôle » (ou à être sérieux) et le plus grand travail d’écriture réside certainement dans l’évolution des personnages.

En onze saisons, une sélection naturelle a été faite et moins de la moitié du casting original travaille encore au Seattle Grace Hospital (ou travaille tout court… enfin, y en a beaucoup qui ne sont plus de ce monde, disons). Malgré les arrivées constantes de nouveaux personnages, les scénaristes n’ont pas délaissé les vieux de la vieille présents depuis le début ou au moins depuis de nombreuses saisons : ils les font constamment évoluer.

Je citerai par exemple le cas de Meredith, passée de jeune fille en fleur passablement naïve et énervante à une femme responsable, mature et plus complexe qu’au début de la série. Big up aux scénaristes !

Greys anatomy

Cette personne est trop parfaite pour être honnête.

…et parce qu’ils incarnent la diversité

Shonda Rhimes, créatrice, scénariste et productrice de la série, s’est attachée à représenter une grande diversité parmi les personnages de Grey’s Anatomy. Lors des castings, les rôles n’étaient pas pré-attribués à des personnes blanches, noires ou vertes et la couleur de peau des acteurs et actrices choisi-e-s (et donc des personnages) n’influence en rien l’évolution des personnages.

Pour l’anecdote, Sandra Oh avait initialement auditionné pour le rôle de Bailey et non celui de Christina. Un choix qui s’est avéré d’autant plus intéressant que Christina connaît une histoire d’amour avec un personnage noir, le métissage dans un couple étant assez peu représentée dans une série aussi grand public.

Les histoires d’amour rocambolesques typiques de la série n’épargnent pas non plus des personnages homosexuels, représentés avec justesse et réalisme. Une diversité qui fait plaisir à voir, et ce depuis 2005 !

Grey's Anatomy

Parce que la musique est presque aussi culte que la série

Une série qui tire les larmes aussi régulièrement que Grey’s Anatomy a besoin d’une sélection musicale aux petits oignons, et les créateurs de la série l’ont bien compris. À l’image des cultissimes Chasing Cars de Snow Patrol et How To Save A Life de The Fray, la bande-son fait partie intégrante de l’identité de la série.

L’importance de la musique dans Grey’s Anatomy a même été prouvée au cours de la septième saison, dans un épisode chanté, façon comédie musicale tragique qui a pu illustrer les talents de Kevin McKidd (Owen Hunt), Sara Ramirez (Callie Torres) et Chyler Leigh (Lexie Grey).

Si je ne devais choisir que trois des chansons qui font l’ambiance musicale exceptionnelle de la série, mes coups de cœur resteront à tout jamais :

Parce que la série regorge de guests excellents

Moins cultes que ceux d’Urgences ou de Friends, Grey’s Anatomy n’est pas en reste question invités de prestige. Parce qu’une série médicale sans patients perdrait un peu en crédibilité, des figures du cinéma se sont prêtées au jeu : Sarah Paulson (Jack & Jill, American Horror Story), Christina Ricci (Mercredi dans La Famille Adams), Kyle Chandler (Friday Night Lights, Bloodline), Demi Lovato (Camp Rock, Glee), Gale Harold (Desperate Housewives) ou encore Seth Green (Austin Powers, Family Guy) sont passés au Seattle Grace !

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Seth Green, un guest pour lequel il a fallu faire le plein en ketchup.

Parce que c’est une source intarissable de gifs de gens qui pleurent

Et que c’est toujours utile pour illustrer son mal-être.

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Parce que c’est une série qui a marqué l’histoire de la télé

Grey’s Anatomy fait partie de ces séries qui ont révolutionné le format de la télévision : depuis 2005, des millions de téléspectateurs sont chaque semaine au rendez-vous, dans le monde entier. Au même titre que Desperate Housewives, elle a su donner un nouveau visage aux séries télévisées, longtemps considérées comme moins qualitatives que les films.

À lire aussi : « Tous critiques de séries ? », une conférence passionnante sur le rapport public-oeuvres

En onze ans, les personnages ont autant évolué que leurs fans, qui restent pourtant au rendez-vous et ce pour une raison simple : Grey’s Anatomy n’en finit jamais de surprendre, de toucher, de faire rire, réfléchir et pleurer ! Elle fait partie du quotidien de tellement de personnes qu’on en vient à oublier que c’est de la fiction et pas une petite fenêtre sur un hôpital où tout pourrait arriver.

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Allez viens, on est bien.

Alors pourquoi continuer à résister alors que je te pousse au crime depuis tout ce temps ? Et puis après tout, c’est quoi dans une vie, onze saisons à regarder d’affilée…

Encore mieux : si Grey’s Anatomy ne t’a pas suffi, tu pourras enchaîner avec les épisodes de Private Practice, également disponibles sur CANALPLAY qui vous a concocté cet été une sélection des meilleurs programmes plaisant majoritairement au public féminin. Cette série dérivée mêle scandales, amour et médecine dans un cabinet privé de Californie. Si tu aimes Grey’s Anatomy, tu adoreras Private Practice — surtout grâce au personnage culte d’Addison Montgomery, femme de caractère qui tente de remettre de l’ordre dans sa vie sentimentale et professionnelle.

À lire aussi : Private Practice diffusée en France à partir du 20 juin 2011

Le charme de Private Pratice se niche dans cet étroit lien tissé avec Grey’s Anatomy. On retrouve parfois les mêmes personnages liés d’amitié ou par l’amour de la médecine. En six saisons, la série passionne par ses intrigues et ses rebondissements, mais aussi par ses tromperies et ses trahisons, avouons-le ! Comme dans Grey’s, tu dois toujours être sur tes gardes et te préparer à voir ton personnage préféré mourir d’une façon tragique… Mais en plus de pleurer, tu riras (fort), tu seras aussi surpris•e et amusé•e par la vie trépidante des médecins de ce cabinet pas comme les autres !


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

8
Avatar de Roxxxy
24 juillet 2015 à 23h07
Roxxxy
Je regarde cette série depuis le début. Sans discontinuer. Je le hurle pas sur tous les toîts par contre.
Bon soyons honnêtes, c'est pas d'une grande qualité, voir franchement navrant il y'a quelques saisons, mais c'est sacrément plaisant à voir.
Autant il y'a trois saisons (en gros avant l'épisode du crash), je me demandais pourquoi je m'obstinais, autant maintenant, je me vois mal arrêter. Il y'a toujours un moment où une série devient trop longue et où elle dépérit. Pour cette série, c'était vers la saison 7 mais après le crash, elle a trouvé un rythme de croisière qui est forcément différent d'une jeune série. Et c'est tant mieux.
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