Après la grande mobilisation contre la réforme des retraites, l’intersyndicale reprend du service, et organise une journée de grèves ce vendredi 13 octobre « contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes ». Plusieurs secteurs publics seront touchés, on fait le point.
L’impact de la grève dans les transports
Qui dit grève dit perturbations dans les transports. Si l’on connaîtra les prévisions du trafic de la RATP et de la SNCF entre ce mercredi et jeudi, pour cette dernière, trois organisations syndicales (la CGT-Cheminots, Sud-Rail et la CFDT) ont annoncé leur intention de suivre le mouvement. Les horaires de RER et transiliens seront disponibles sur le site Transilien.com.
Leurs revendications : de meilleurs salaires, mais aussi des protestations contre l’ouverture à la concurrence.
Il faudra également s’attendre à quelques perturbations du côté aérien. La Direction générale de l’Aviation civile a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à 40% de leurs vols à l’aéroport Paris-Orly. Ils ont également appelé l’aéroport de Marseille-Provence, à réduire de 20 % leur programme de vols, et celui de Beauvais, de 15%.
L’impact de la grève dans l’éducation nationale
Dans les maternelles et le primaire, les syndicats SNES-FSU, majoritaire dans les collèges et lycées, ont relayé l’appel à la mobilisation. Néanmoins, les instituteurs et institutrices devront communiquer aux parents s’ils font grève 48 heures à l’avance.
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Dans les universités, l’intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche se joint également au mouvement.
L’impact de la grève dans le secteur de la santé
Du côté de la santé, les syndicats représentatifs des médecins généralistes ont aussi appelé à la grève, qui, de leur côté, pourrait être reconduite après vendredi. Eux exigent des tarifs compris entre 30 et 50 euros pour une consultation de base.
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