La cérémonie des Oscars s’est tenue hier soir, le 24 février 2019, au théâtre Dolby à Los Angeles.
Green Book, primé aux Oscars
Cérémonie au terme de laquelle quelques très beaux films ont triomphé.
À la surprise de (presque) tout le monde, c’est Green Book, de Peter Farrelly qui a dominé la compétition (3 Oscars dont Meilleur film)
avec Rolma d’Alfonso Cuaron.
D’ailleurs il s’agit du second Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Mahershala Ali, puisqu’il l’avait déjà remporté en 2017 pour Moonlight !
J’avais découvert Green Book en projection presse en fin d’année dernière, et j’avais passé un vrai joli moment à rire et pleurer dans la petite salle de cinéma.
Car Green Book est un film éminemment optimiste, positif et feel-good, qui aborde pourtant des thématiques sociétales graves.
Green Book, de quoi ça parle ?
C’est l’histoire de Tony Lip, un videur italo-américain qui vit dans le Bronx avec sa femme et ses enfants, dans les années 60.
Les bonnes manières, ça n’est pas son fort, et personne ne lui demande d’ailleurs de faire preuve de raffinement.
Il n’en a pas besoin dans son métier, ni même à la maison.
Un jour qu’il est à cours de travail, Tony accepte un job singulier : conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts… dans le sud des Etats-Unis, zone où les noirs ne sont pas les bienvenus.
Ils se servent tous les deux du Green Book, un livret qui recense les établissements accueillants les personnes noires dans cet endroit précis du pays.
Mais le Dr Don Shirley sera tout de même confronté au racisme primaire en dehors de ces hôtels, et ne perdra jamais son calme, contrairement à son acolyte avec lequel il finit par nouer des liens étroits.
Green Book c’est un film humaniste, inspiré d’une histoire vraie, dont j’ai aimé chaque seconde.
Il fait partie des films qui me confortent dans l’idée que j’ai bien choisi mon métier. Des histoires comme celle-là, j’aimerais en découvrir et en parler chaque jour.
Green Book, un film qui fait du bien
Pendant près de deux heures et quart, j’ai pénétré le duo Mortensen/Ali. Je suis devenue pote avec eux, j’ai craint pour leur sécurité, et surtout… j’ai ri avec eux !
Car Green Book est étonnamment drôle et pacifiste. Le Dr Don Shirley essaie constamment d’apprendre à son chauffeur et ami que la violence n’est JAMAIS la solution.
Seule la dignité peut faire évoluer les mentalités des hommes. Une belle leçon de vie, une belle morale !
Mais Shirley n’est pas le seul sage de l’intrigue. Bien qu’il ait l’air rustre et mal dégrossi, Tony est un homme intelligent et ouvert d’esprit, qui ne tolère pas l’injustice dont est sujet son ami.
Il va donc enseigner à ce dernier l’importance de « stand up for his rights ».
C’est ensemble que le Dr Don Shirley et Tony Lip affrontent l’état d’esprit étriqué et passéiste du sud des Etats-Unis.
Au delà du récit d’une lutte, Green Book explore surtout l’amitié folle entre ces deux hommes que tout oppose.
Une amitié basée sur une confiance sans bornes, et un état d’esprit optimiste.
J’ai aimé à la folie Green Book et suis ravie qu’il ait décroché tous ces Oscars. C’est certain désormais : le monde s’en souviendra longtemps.
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