Quand il s’est fait connaître au grand public, Grand Corps malade a réussi à donner une crédibilité nouvelle au style "parlé". Pas tout à fait du rap, et pas tout à fait chanté, le slam entrait dans le répértoire français comme une bouffée d’air.
De la poésie démocratisée, voilà quelle estampille donner au mouvemement slam.
Depuis quelques années qu’on a vent des performances en slam, on sent bien que "ce petit a de l’avenir"… Des artistes discrets et bourrés de talent font leur apparition parfois sur l’un ou l’autre plateau télé, et dans la vraie vie, le slam s’organise. De plus en plus d’ateliers voient le jour et séduisent de nouveaux profils. Les personnes âgées en font partie, et disent même rajeunir de 20 ans au contact des animateurs qui les incitent à faire rimer leur quotidien…
Le Slam en maison de retraite : une initiative bénéfique, qui tend à aller à contre courant de la tendance : stigmatiser ce qui nous est inconnu…
L’expérience a débuté en Seine Saint Denis dans une maison de retraite, sous l’impulsion de Grand Corps Malade qui anime l’atelier chaque semaine. Le principe : la rencontre, l’échange, l’entraide et le plaisir, tout un programme que souhaite développer le slameur. Et quand un "art" s’installe dans la douceur aussi bien en cité que dans une maison de retraite, c’est qu’il y a un potentiel, non ?
France 2 a dédié un reportage à l’initiative, c’est le dernier sujet du JT de 20h, le 20/02.
Note : Penser à remplacer Claude Guéant par Grand Corps Malade dès que faire se peut…
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires