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Niveau look, on peut dire que les Grammies font office de vilain petit canard parmi toutes les cérémonies à l’améwicaine. Récompensant les artistes et tous les techniciens du monde de la musique, sur le tapis rouge, c’est un peu la foire à la tartiflette.
Cette année n’y échappe pas et comme d’un côté vous avez du relativement bon, de l’autre, vous avez aussi du (vraiment) beaucoup moins bon. Petit tour de piste.
Le divorce a semble-t-il assagi Katy Perry qui prend des allures de reine d’Angleterre shootée à l’hélium dans une très belle robe bleue ciel signée Elie Saab. Adèle, désormais fidèle aux robes noires en dentelle, la suit de près question élégance en Armani Privé (et comme quoi tout le monde a aimé pleurer cette année, elle rafle six Grammies au passage). Et on ne peut pas reprocher à Paris Hilton d’avoir fait un effort de bon goût. Ni à Taylor Swift… eh bien d’être Taylor Swift. Quant à Rihanna : Rihanna = sex. C’est après que ça se gâte.
Question show
et m’as-tu vu, me voilà, Nicki Minaj et Lady Gaga se sont disputées le nonosse. Lady Gaga, latex moulé et sceptre d’Ottokar en main a morflé question rouge à lèvres à cause de son filet de pêche. En revanche Nicki a surpris tout le monde en soutane Versace de nonne écarlate, son souverain pontife de pacotille au bras. Gaga 0 – Nicki 1.
Rebecca Black ! Celle que l’on attendait pas, la voilà notre outsider. Néanmoins ça ne justifiait pas non plus la présence de Snooki, qui a visiblement bouffé non pas du lion mais du zèbre.
Quant aux pires du pire, on retrouve Fergie qui a fait une tentative d’originalité en misant sur une robe en dentelle orange néon de Jean Paul Gaultier. Ah oui… mais non. Pas loin derrière, Robyn a foiré comme il faut. T-shirt blanc + jupe asymétrique + creepers newgen ne font pas vraiment bon ménage avec le tapis rouge. Et je vous laisse en beauté avec le bras Robocop et la robe Mars Attack.
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