– Publié le 5 avril 2016 et mis à jour le 23 novembre 2018
Les grains de beauté sont de jolies petites tâches qui entre autres, donnent du charme, mais peuvent également donner des indices sur la santé de la peau.
Les grains de beauté, c’est quoi ?
Grain de beauté ou naevus ?
Les grains de beauté, que les dermatologues appellent aussi « nævi » (« nævus » au singulier — oui, j’ai fait du latin !), sont de petits amas de cellules mélanocytes (celles qui pigmentent la peau et les poils) situés sur la couche la plus profonde de l’épiderme.
Ils peuvent être bruns foncés, bruns clairs, bleus (oui oui !), incolores, recouverts de poils (les fameux « poireaux ») ou complètement glabres, à peine en relief ou saillants comme une verrue.
D’ou viennent-ils ?
Les premiers grains de beauté apparaissent dès l’enfance et peuvent changer d’aspect au fil du temps. En moyenne, un adulte possède une trentaine de grains de beauté, situés généralement sur des zones exposées aux rayons du soleil comme les bras et les jambes.
Les expositions solaires pendant l’enfance influeraient sur le nombre et la taille des grains de beauté, tout comme le phototype : un individu roux au teint très clair serait plus disposé à développer des nævi que son pote à la peau noire et aux cheveux bruns.
Pourquoi faut-il surveiller ses grains de beauté ?
Comment se transforment-ils en mélanome ?
Si les trois quarts du temps les grains de beauté sont anodins, il arrive qu’un petit trouble-fête se transforme en mélanome, une tumeur maligne aussi appelée « cancer de la peau ».
C’est rare mais ça arrive, et ce particulièrement s’il existe des antécédents familiaux
, une prédisposition aux coups de soleil ou une carte de fidélité aux cabines à UV de son quartier.
Faire de la prévention
Pour éviter toute mauvaise surprise, il est donc très important de protéger sa peau du soleil, de l’observer régulièrement et d’aller faire un check-up complet chez un médecin une fois par an.
Afin de permettre à tout le monde de pouvoir contrôler ses grains de beauté, les dermatologues ont mis au point L’ABCDE du mélanome, un guide très simple pour permettre de s’auto-examiner et de reconnaître les signes précoces du cancer de la peau.
Bon, après, ce n’est pas parce que l’un de tes nævi a une salle tronche qu’il faut tout de suite appeler ton notaire : passe plutôt chez ton dermato. S’il a un doute, il retirera le grain de beauté de façon chirurgicale et l’enverra dans un laboratoire pour être analysé.
Comment garder ses nævi au top ?
La protection solaire !
Le soleil étant le principal facteur de risque du mélanome, il est important d’éviter de trop faire la crêpe sur le sable chaud et de bien protéger ta peau lorsque tu te balades en plein cagnard.
Si vraiment tu ne peux pas faire autrement, applique une bonne dose de crème solaire, enfonce un chapeau sur ta petite tête et évite de t’exposer entre 11 heures et 16 heures, au moment où le soleil tape le plus fort.
Attention tout de même : les crèmes solaires ne doivent pas être utilisées comme une alternative à la protection vestimentaire et à l’ombre. Elles offrent une protection additionnelle et c’est tout, surtout qu’aucun cosmétique n’assure une protection anti-UV à 100%.
Bien protéger tous ses naevi !
La vie étant parfois mal faite, il est possible que tu aies hérité d’un grain de beauté mal placé et que le frottement de tes vêtements ou les lames de ton rasoir l’irritent.
Heureusement, pas la peine de t’inquiéter : les micro-traumatismes répétés n’induisent pas la transformation des nævi en mélanomes.
Enfin, pour terminer sur une autre bonne nouvelle : un grain de beauté sur le visage ou sur une zone exposée au soleil n’a pas plus de risque de dégénérer que des lésions situées sur des zones du corps habituellement cachées.
Ne fais donc surtout pas l’erreur de protéger les deux grains de beauté de ton visage et pas les autres !
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