Sur Mediapart, aux César, en couverture de Télérama et Les Inrocks, Judith Godrèche s’avère désormais incontournable. Plus qu’une libération de la parole, elle impose jusqu’à l’Assemblée nationale la nécessité d’écouter les victimes et de changer le système qui permet leur exploitation sexuelle.
Lors de son audition dans l’hémicycle le 14 mars dernier, Judith Godrèche a demandé la création d’une commission d’enquête sur le droit du travail dans le monde du cinéma, « en particulier sur les risques pour les femmes et les enfants ».
Eh bien l’Assemblée nationale l’a manifestement entendue puisque la députée écologiste Francesca Pasquini a déposé une résolution, votée à l’unanimité le 2 mai 2024, pour l’ouverture d’une telle commission.
Enfin une commission d’enquête sur les mineur·e·s dans le cinéma, le spectacle vivant et la mode
Présente lors du vote, Judith Godrèche a versé des larmes de joie à l’issue du scrutin. Cette commission sera chargée « d’évaluer la situation des mineurs qui travaillent au sein des industries du cinéma, du spectacle vivant et de la mode », « d’identifier les mécanismes et les défaillances permettant d’éventuels abus et violences » et de « faire des recommandations ».
La députée NUPES Francesca Pasquini, membre de la délégation aux droits des enfants, s’est également réjoui de ce vote :
« Il est temps d’arrêter de dérouler le tapis rouge aux agresseurs ».
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