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Djaïli Amadou Amal remporte le Goncourt des lycéens avec « Les Impatientes »

Bonne nouvelle ! Ce mercredi 2 décembre, le prix Goncourt des lycéens a été attribué à Djaïli Amadou Amal pour son excellent roman « Les Impatientes ».

Une récompense méritée pour un livre coup de poing. Deux jours près le Goncourt, celui des lycéens couronne l’autrice Djaïli Amadou Amal pour son roman Les Impatientes.

Le jury national de lycéens, composé de douze élèves, a décerné le 33e prix à l’écrivaine camerounaise à l’issue d’une réunion en visioconférence. Elle succède à Karine Tuil récompensée pour son roman Les Choses humaines.

Six romans était en lice, dont Héritage de Miguel Bonnefoy, Chavirer de Lola Lafon, L’Anomalie d’Hervé Le Tellier, L’Enfant céleste de Maud Simonnot et Thésée, sa vie nouvelle de Camille de Toledo.

Une romancière engagée pour la cause des femmes

Paru aux éditions Emmanuelle Collas, le roman Les Impatientes

raconte la condition de la femme au Sahel. Mariages forcés, polygamie, viols conjugaux… À travers le portrait de trois femmes peules, l’autrice dénonce une société patriarcale violente à l’égard des femmes.

« Je suis une femme africaine, je vis au Cameroun et donc j’ai décidé de parler de cette société du point de vue des femmes car on ne donne pas suffisamment la parole aux femmes et surtout pas dans le Sahe », confie-t-elle à l’AFP.

Djaïli Amadou Amal est la première écrivaine africaine à aborder ce thème douloureux.

Un parcours de combattante

Un livre qui raconte une part de sa vérité. À 17 ans, son père la marie contre son gré à un homme quinquagénaire. Cinq ans plus tard, elle divorce. Puis, résolue à ne plus tolérer la violence, Djaïli Amadou Amal quitte également son second mari.

Surnommée « la voix des sans voix » par la presse camerounaise, elle va trouver son salut dans la littérature. En 2010, elle publie son premier roman Walaande, l’art de partager un mari. Elle relate l’attente sans fin de quatre femmes mariées au même homme. Un succès au Cameroun.

Les Impatientes est un livre de révolte et de combat, qui aborde frontalement la question de la place des femmes, sans tabou.

À lire aussi : Le prix Goncourt a-t-il un problème avec les femmes ?

 


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Les Commentaires

1
Avatar de Mawrcan
8 décembre 2020 à 09h12
Mawrcan
Hello, petites coquilles dans le dernier paragraphe : "Puis, résolue à ne plus tolérER la violence", "SurnomméE "la voix des sans voix" par la presse camerounaise"
1
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