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Culture

« Going to Brazil », un film d’action hilarant qui célèbre l’amitié féminine

Going to Brazil sera en salles ce 22 mars 2017. Si vous aimez les films d’action, l’humour et Alison Wheeler, vous ne devriez pas hésiter à vous précipiter dans le cinéma le plus proche ! Un film dont madmoiZelle est partenaire.

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat commercial avec Ocean Films. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

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Going to Brazil est un film de Patrick Mille, qui réunit une certaine Alison Wheeler, Vanessa Guide, Margot Bancilhon et Philippine Stindel. Le long-métrage est au cinéma en salles ce mercredi 22 mars 2017 !

Agathe, Chloé et Lily ont beau être en froid avec leur amie Katia, quand celle-ci les invite tous frais payés à son mariage au Brésil, l’hésitation dure grosso modo deux secondes : elles embarquent immédiatement direction l’Amérique du Sud !

Afin de profiter au mieux de leur présence sur le sol brésilien, les trois filles décident d’aller s’amuser dans une fête privée. Au programme : des danses effrénées, de la débauche et accessoirement des substances non autorisées par la législation locale.

La fête finit par tourner mal. Pendant qu’elle prend l’air, Lily est agressée. Alors qu’elle se défend face à une tentative de viol, l’homme perd l’équilibre et tombe de plusieurs centaines d’étages de l’immeuble.

Il n’en ressort pas vivant, vous vous en douterez.

Les trois filles complètement tourneboulées se retrouvent au cœur d’un homicide involontaire. Et quelle n’est pas leur surprise quand elles finissent par comprendre que l’individu en question n’est autre que le fiancé de Katia — dont elle attend incessamment sous peu l’enfant.

Et parce qu’un malheur n’arrive jamais seul, elles découvrent accessoirement que le père du défunt est une personnalité politique locale très puissante, qui a l’intention de garder auprès de lui son futur petit-fils et ce par tous les moyens imaginables…

Going to Brazil, un film qui ne manque pas de suspense

Le résumé du film que vous venez de lire montre plutôt bien le suspense qui est entretenu tout au long de l’histoire, dans une surenchère perpétuelle qui aggrave sans cesse la situation. 

Cette surenchère permet de relancer régulièrement l’intrigue, en lui faisant connaître de nouveaux virages. Bien sûr, elle ne manque pas de retournements de situation inattendus qui viennent ajouter toujours plus de piment à l’histoire.

Le long-métrage reprend finalement les codes d’un film d’action, à base de situations folles, de cavales, de scènes de combat et de personnages inquiétants !

Making of Going To Brazil - filme de Patrick Mille / tournage à Rio de Janeiro 2015 photographies © Vincent Rosenblatt

En d’autres termes, tout ce cocktail aboutit sur un film bien ficelé et bien rythmé, et surtout sur un bon divertissement ! Mais on ne se trouve ni dans un remake féminin d’Expendables ou de Very Bad Trip : c’est bien plus malin que ça.

Humour potache et situations absurdes dans Going to Brazil

Ce qu’il faut néanmoins ajouter à ce portrait de film à scénario catastrophe et d’action, c’est qu’il est drôle. Vraiment très drôle.

L’humour vient d’ailleurs tout d’abord de cette même surenchère évoquée précédemment, qui repousse les limites de l’improbabilité et du comique de situation.

Là où c’est fort, c’est que malgré les boutades et les évènements grotesques, le suspense est bien présent. Même si vous riez de bon cœur, il y a fort à parier qu’une petite ridule de l’inquiétude va faire son apparition entre vos deux sourcils quand la cavale ne va pas prendre le tournant le plus confortable qui soit.

Allégorie du spectateur devant Going to Brazil

Going to Brazil est aussi un film à humour potache : on aurait pu retrouver certaines scènes dans des sketchs des Nuls ! La production fait la part belle au grotesque et au what the fuck, et pour peu qu’on y soit sensibles, on se paye de bonnes tranches de rire.

Chaque personnage a une personnalité très particulière qui apporte sa part d’humour : on appréciera la répartie et le gros caractère de Chloé (Margot Bancilhon), la spontanéité et le décalage d’Agathe (Alison Wheeler) ou le côté complètement déluré de Monsieur Hervé (Patrick Mille), qui travaille au consulat français.

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Cet éventail de personnalités ne sert pas uniquement à être drôle : même les personnages les plus décalés ont leurs nuances et apportent leur lot de surprises !

Amitié et solidarité féminine à l’honneur dans Going to Brazil

Going to Brazil est un film qui repose sur des protagonistes féminins qui sont loin, très loin des clichés sexistes.

Cette bande de jeunes femmes pourrait être vous et moi. On s’identifie très facilement à ces personnages modernes de Parisiennes en galère, plongées dans un quotidien contemporain et des préoccupations actuelles.

C’est là que réside l’efficacité de ce long-métrage : ce sont des madames tout-le-monde embarquées dans des situations complètement rocambolesques.

La production explore avec humanité et finesse le relationnel entre quatre femmes, qu’elles soient amies ou sœurs, en les poussant à bout dans des contextes extrêmes (quoi de plus poussé qu’un homicide involontaire, au fond).

La psychologie du film est très fine : on voit les personnages craquer, en proie à des réflexions contradictoires, mais on les voit aussi raisonner intelligemment et prendre la situation en main.

Ces femmes se révèlent être des héroïnes fortes et badass, et c’est d’autant plus plaisant et inspirant qu’elles pourraient être nos meilleures potes.

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Comment gérer ses états d’âme ? Quelle empathie avoir envers des gens qui nous trahissent ? À qui peut-on véritablement faire confiance ? Sur qui compter en pleine cavale ?

Tel est le petit échantillon de questions qu’on peut se poser pendant le visionnage de Going to Brazil, et qui devrait vous faire réfléchir, entre deux sourires.

Les révélations du casting de Going to Brazil

Cette critique serait inachevée sans saluer la qualité du casting du film. En premier lieu, Alison Wheeler trouve ici son premier rôle au cinéma, et sa fraîcheur, son humour et ses mimiques lui promettent un bel avenir sur le grand écran.

Une mention particulière à l’interprète de Lily, Philippine Stindel. C’est sans doute le personnage le plus nuancé, et la complexité qui pourrait se tramer dans son esprit, avec toutes les complications qu’elle rencontre, est jouée à merveille par la jeune actrice.

Making of Going To Brazil - filme de Patrick Mille / tournage à Rio de Janeiro 2015 photographies © Vincent Rosenblatt

Margot Bancilhon en jeune femme volcanique et au grand cœur, Vanessa Guide en personne tourmentée au courage incroyable, ou encore Patrick Mille en fonctionnaire bien plus complexe que ce que son côté déluré laisse transparaître : tou•tes apportent leur patte caractéristique et de la nuance à ce film qui vous promet un très bon moment de rire et d’action !

Les madmoiZelles vous donnent leur avis à la sortie du CinémadZ qui a eu lieu début mars en présence d’une partie de l’équipe :

À lire aussi : Retour sur le #CinémadZ Going to Brazil en avant-première !

Rendez-vous au cinéma dès ce mercredi 22 mars pour profiter de l’excellent Going to Brazil !


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