Comme beaucoup, je pense avoir découvert le concept de gode-ceinture en tombant sur du porno alors que j’étais encore adolescente. Ça m’a a l’époque semblé totalement étrange, et, pour être tout à fait honnête, relativement repoussant.
Pendant longtemps, j’ai cru que c’était un truc de lesbienne… Et encore : plus, tard deux amies concernées m’ont confié ne jamais en avoir utilisé !
Et puis, plus récemment, un copain m’a avoué qu’il rêvait que sa meuf le prenne par derrière avec un gode-ceinture.
Je me suis alors rendue compte que je n’avais jamais entendu de tels récits, et que je faisais fausse route en étant dégoûtée par le concept…
Alors, j’ai demandé à trois connaissances de témoigner. Voici leur histoire.
« Il m’a demandé si je voulais utiliser son gode-ceinture », raconte Tess
Je n’avais jamais pensé à sodomiser un gars avant de rencontrer mon ex, il y a un deux ans.
Après quelques semaines à avoir des relations sexuelles somme toute classiques, je suis tombée chez lui sur un tiroir rempli de sextoys, dont un gode-ceinture.
Quand je lui ai demandé s’il l’avait déjà utilisé, il a répondu très nonchalamment que oui, et qu’il aimait bien en général se faire prendre par ses meufs.
Ok, je me considère comme ouverte d’esprit, mais là je me retrouvais face à un scénario que je n’avais même pas imaginé, et surtout pas avec ce gars. J’étais super mal à l’aise.
Il m’a demandé ce que j’en pensais, j’ai répondu que ça ne m’intéressait absolument pas, alors il a refermé le tiroir à jouets et il ne m’en a plus jamais reparlé pendant plusieurs semaines…
Mais il avait planté quelque part dans ma tête cette idée.
Petit à petit, je me suis dit que ça pourrait être marrant de le faire, une fois. Au pire, cela n’engageait pas plus que ça mon corps, c’est à lui que je risquais de faire mal.
Alors je lui en ai reparlé, et il m’a rassuré en me disant qu’il me guiderait. Il s’est encore passé plusieurs mois avant que je saute le pas.
C’est le genre d’idées traversent la tête, mais tant que personne ne se lance en disant un jour « on le fait », ça n’arrive jamais.
Un soir, on est rentré un peu pompette de soirée, je l’ai sucé et alors que je commençais à lui toucher le bas des couilles il m’a demandé si je voulais utiliser son gode-ceinture. J’ai dit ok.
Il est allé chercher l’objet et lui a mis des capotes aux deux extrémités.
C’était en fait un double gode, avec une partie en moi, et une partie externe, comme celui là :
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Pour être sûr que l’objet ne bouge pas, mon partenaire l’a inséré dans un harnais qu’il m’a enfilé (le vagin seul ne réussit pas forcément à tenir le sextoy).
Sur le coup, je me suis sentie bête. J’avais l’impression d’être pucelle à nouveau. J’avais peur de lui faire mal, ou de ne pas réussir à lui faire du bien.
Il s’est mis sur le dos, et je l’ai pris en missionnaire, avec ses mains sur les fesses pour guider ma progression, mon rythme… C’était assez fou mais pfiou, je ne m’attendais pas à ce que soit si sportif !
Nous avons retenté l’experience 2 fois supplémentaires, en testant d’autres positions, et j’ai vraiment aimé.
Physiquement, on ne peut pas dire que ce soit ouf (clairement pénétrer quelqu’un avec ce double gode n’a rien de comparable avec le fait de se prendre une bite), mais mentalement, je crois que ça m’a vraiment encouragée à explorer mon côté dominante.
On s’est séparés depuis, mais j’aimerais bien retenter si l’occasion se présentait de nouveau !
« On prévoyait nos coups en se disant : ce soir c’est sodomie », explique Hannah
Ça s’est passé avec mon tout premier copain, quand j’avais 17 ans. Après quelques mois de relation, il m’a dit que le fantasme qu’il n’avait jamais réalisé, c’était de se faire sodomiser.
Du coup je lui ai dit : euh, ok… Et on est allés dans une petite boutique où on a trouvé le pénis adapté, qui était hyper gros et hyper veiné.
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Je dis qu’il était gros parce qu’une fois j’ai essayé de me le mettre dans ma chatte et c’était hardcore, alors j’imagine que dans le cul d’un gars qui n’est pas habitué ça doit être très complexe !
Une fois qu’on l’a eu, on prévoyait nos coups en se disant : « ce soir c’est sodomie ». Comme ça, il utilisait une poire de lavement pour se nettoyer et on était presque sûrs de ne pas avoir d’accidents.
Quand on a essayé pour la première fois, j’ai commencé par le doigter un peu avec du lubrifiant. Et puis après, j’ai mis une capote dessus et je lui suis rentré dedans.
Je me suis rendue compte que ça allait quand c’était moi qui faisait le mouvement, mais que dès que j’étais allongée et qu’il s’enfonçait sur le gode, sur moi, ça a été plus compliqué.
J’avais l’impression que ça lui a fait perdre toute virilité en quelques instants…
Alors on a quand même réessayé d’autres fois car le but était de le faire kiffer, mais ça ne m’a jamais donné plus de plaisir que ça, alors j’ai décidé d’arrêter.
Je ne pense pas retenter l’expérience un jour.
« Depuis mon adolescence, l’idée d’être sodomisé m’intéresse », témoigne Adrien
Je suis un homme hétérosexuel de 23 ans. Il y a quelques semaines, j’ai demandé à une Josée d’utiliser un gode-ceinture sur moi. Cette idée me trottait dans la tête depuis un moment…
Pour reprendre du début, disons que depuis mon adolescence, l’idée d’être sodomisé m’intéresse. À l’époque, cela me faisait me poser des questions sur ma sexualité, mais en fait ça n’a rien à voir !
Ce n’est pas parce qu’on est intéressé par le plaisir anal qu’on est attiré par les hommes.
À 19 ans, une amie qui avait déjà pratiqué m’a parlé de la possibilité d’utiliser un gode-ceinture pour découvrir cette parcelle de ma sexualité. Je n’ai pas osé franchir le pas tout de suite, mais l’idée a germé.
En fait, j’avais surtout très peur d’un accident, car j’avais une très mauvaise digestion jusque récemment. Il y avait aussi le problème du manque de matériel : ça coûte cher un bon sextoy, et moi, je suis étudiant…
Pas moi.
Finalement, c’est Josée, une amante, qui m’a proposé de m’offrir la moitié d’un gode-ceinture pour mon anniversaire.
J’ai fait pas mal de recherches pour finalement prendre un harnais adaptable à toutes les tailles de bassins qui coûtait soixante euros.
Assez rapidement après l’avoir reçu, j’ai demandé à Josée si elle voulait l’utiliser avec moi. Elle a été très enthousiaste et après préparation, je me suis retrouvé en missionnaire…
Sauf que c’était moi la personne allongée sur le dos !
Je dois dire que c’était une sensation très étrange, autant physiquement que mentalement. Je suppose qu’avec l’expérience, on finit par apprécier, mais sur le moment j’ai trouvé ça juste bizarre..
Au bout d’une douzaine de minutes, Josée ne tenait plus sur ses bras alors on a arrêté. Elle m’a dit :
« Putain, je comprends pourquoi vous fatiguez vite dans cette position !»
Je n’ai pas ré-essayé depuis, mais dès que je retrouve une Josée partante, j’en aurais également envie. Au final, je dirais que se faire sodomiser, même avec beaucoup de lubrifiant, c’est très étrange.
Quelques conseil pour choisir votre gode-ceinture
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les godes-ceintures peuvent prendre de multiples formes !
- Les doubles pénètrent à la fois la personne qui le porte et la personne qui se fait prendre.
Ce type de modèle peut prendre la forme de celui présenté dans l’histoire de Tess, mais aussi de celui là. Ce double gode (comme on l’appelle) coûte 49€90 sur Espace Plaisir.
- Les simples ne sont faits que d’un gode externe.
Cet harnais coûte 28€99 sur Dorcelstore.
Il existe des godes directement accrochés à des harnais (ou à des culottes, c’est selon), comme celui de l’histoire de Hannah.
Vous pouvez également acheter les différentes pièces détachées : le harnais d’un côté, le gode de l’autre. C’est ce qu’a choisi Adrien.
Plusieurs ami•es m’ont déconseillée les godes-ceintures tout-en-un car ils seraient moins stables au gré des mouvements.
Maintenant que vous connaissez toutes ces possibilités, à vous de décider en fonction de vos goûts et envies !
Les deux partenaires souhaitent-ils ressentir physiquement la pénétration ? Surtout, lequel de ces objets vous semble le plus aisé à prendre en main ?
À bientôt !
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