Business Class, elle, a décidé de repartir virtuellement sur les traces de Paul West, de Paris à Londres, pour mieux connaître nos amis les british.
God save les françaises (NiL éditions) est la suite de God save la France devenu un best-seller des deux côtés de la Manche. Dans le premier opus, on faisait la connaissance de Paul, jeune anglais fraîchement débarqué et avide de nouvelles expériences, qui décortiquait notre rituel de la bise du matin ou qui tentait (en vain) d’esquiver les cacas de chien qui jonchent les trottoirs parisiens.
Dans God save les Françaises, il a décidé de se concentrer sur un sujet plus glamour mais ô combien compliqué : nous, les femmes.
Pendant près de cinq cent pages, on suit les aventures amoureuses de Paul avec Florence, Alexia et Virginie, re-Alexia et ses déboires pour ouvrir son bébé, « My tea is rich », un salon de thé british au coeur de Paris.
L’intrigue n’est finalement que secondaire car ce qui ressort particulièrement du livre, c’est l’humour typiquement anglais de l’auteur. Tout y passe : les fonctionnaires français, notre fête nationale, l’accent apparemment pourri des Français en anglais et, bien sûr, le sexe franco-britannique. Des petites piques sont ainsi lâchées l’air de rien au fil des pages. Si je devais n’en citer qu’une, ce serait : « Les Français aiment à dire que le client est roi. Le problème, c’est que l’on sait comment ils ont traité leurs souverains dans le passé. »
God save les françaises se boit comme du petit lait… et avec un cheesecake, c’est encore meilleur !
Message à l’éditeur : vous nous le traduisez quand Talk to the snail (troisième roman de Stephen Clarke), dites ?
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