As-tu capté que Dieu squatte les séries US qui passent sur les chaines hertziennes françaises ? Même si elle est acerbe envers la religion, Desperate Housewives remet au goût du jour des valeurs et un vocabulaire tournant autour du sujet (la culpabilité et la rédemption sont omniprésentes dans la série).
Lost verse dans le mystique avec cette métaphore étrange autour de l’ïle et ces allusions répétées à la Bible alors que Jag fait l’apologie de l’intervention américaine en Irak, sous prétexte que Dieu l’a voulu et que donc c’est ainsi (je caricature à peine).
Syllogisme, quand tu nous tiens
- La culture étant un reflet des préoccupations d’une société à un instant T,
- Les States étant particulièrement attachés à la religion (80% des Américains disent "croire en un Dieu", ils prêtent serment sur la Bible quand ils témoignent lors d’un procès)
- Les séries télé étant un objet culturel parmi d’autres…
… il semble donc normal et logique que les séries américaines aint complètement intégré le sujet religieux au sein même de leur scénario.
L’inverse est également vrai : la laïcité étant une composante principale de notre société, il paraîtrait étrange de laisser une telle place à Dieu dans des séries françaises. De même qu’on imagine mal le Président français haranguer les foules au nom d’une identité divine, quelle qu’elle soit.
Pour autant, malgré la présence du religieux, les séries comme Desperate Housewives ou Lost font un carton partout dans le monde et la France ne fait pas exception.
On est donc face à un paradoxe : alors que les séries françaises accordent un minimum de place à la religion – because laïcité, ces séries où Dieu y tient une place majeure ont le succès qu’on connait… Cela signifie-t-il, qu’en France au moins, Dieu passe au second plan ? Ou bien le spectateur n’est pas dupe et ne prend dans ces séries que ce que qu’il souhaite en retenir ?
Et ton avis dans tout ça ?…
La question est : est-ce que cette religiosité au sein des séries US te choque ? Qu’en penses-tu ? Comment l’abordes-tu ?
:: Le débat est ouvert.
Et pitié, pas de cris à l’anti-américanisme primaire, c’est pas notre style et c’est loin d’être le sujet du débat.
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