L’accroche officielle du film Goat d’Andrew Neel, qui réalise ici son premier long-métrage, est la suivante :
« Cruauté, brutalité, fraternité. »
Cela vous donne une idée du ton de Goat qui ne va pas faire dans la dentelle. La bande-annonce m’a un peu rappelé The Riot Club transposé à la glorieuse Amérique, mais sans une once de romance. Âmes sensibles s’abstenir.
Brad et Brett (oui, leurs parents n’ont pas cherché très loin) entrent à l’université et veulent rejoindre la même fraternité, sauf que visiblement, il est arrivé quelque chose dans la vie de l’un des frères qui ne s’en est pas encore totalement remis. Et les méthodes de bizutage de cette fraternité ne sont pas des plus reluisantes…
Je ne sais pas ce qui me choque le plus : l’acceptation et le semblant de normalité de l’usage de la violence physique sur ces étudiants très influençables, ou la violence psychologique qu’ils subissent
.
Ce que je peux vous dire, c’est que Nick Jonas s’est vraiment amélioré dans son jeu d’acteur avec tout ce qu’il a dans sa filmographie. En effet, on le retrouve dans la série Kingdom (deux saisons), où il joue un boxeur sur la pente ascendante, et même dans quelques épisodes de Scream Queens où on a pu le voir s’essayer au registre comique.
Dans le rôle de son frère, on trouve Ben Schnetzer, le héros charismatique de Pride qui était aussi — ironie du sort — dans The Riot Club mais dont le personnage ne ressemble pas du tout à ce qu’il semble être dans la bande-annonce.
Beaucoup de tension en tout cas dans ces quelques minutes, et je suis bien intriguée par Goat…
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