Grande nouvelle pour les Gleeks !
L’intégralité de la série qui a fait de Don’t stop believing son hymne fait son grand retour le 30 juin sur Netflix.
Glee débarque le 30 juin sur Netflix
Si tu étais ado fin des années 2000 tu n’as probablement pas échappé à la vague Glee qui a submergé la télévision en 2009 !
Mais dans le doute, répétition générale :
Quand Will Schuester, professeur d’espagnol du lycée McKinley reprend la direction du club de chant de l’établissement, il part à la recherche de jeunes et talentueux étudiants qui l’aideront à redonner un peu de sa gloire passée au Glee Club.
Malgré des débuts timides les rangs de la chorale se remplissent peu à peu de lycéens au quotidien très éloigné les uns des autres : intellos, footballeurs, outsiders, pom-pom girls…
Peu importe leur motivation, les nouveaux jeunes du Glee Club vont devoir apprendre à chanter et danser ensemble, et surtout à surmonter les épreuves que leur réserve le lycée et coach Sylvester, ennemie jurée et auto-proclamée de monsieur Schuester.
Le show créé par Ryan Murphy (American Horror Story, Scream Queens) a duré 6 saisons avant de prendre fin en mars 2015, après plus de 120 épisodes et pas loin de 730 performances musicales !
4 ans après l’épisode final (même si j’ai l’impression que ça remonte à bien plus longtemps), Netflix dépoussière la série et l’accueille en intégralité sur sa plateforme dès le 30 juin !
Tu peux mettre les résultats du bac, le permis et le job d’été de côté : juillet et août seront marqués par les escarmouches entre Will et Sue Sylvester, les reprises pop des plus grands classiques musicaux, et en cas de canicule : par des slurpees bien frais au visage !
Glee, un phénomène qui a marqué mon adolescence
Je ne sais pas toi, mais perso cette nouvelle me met en joie, surtout à cette période de l’année !
Je me souviens de nuits d’été passées sur des sites de streaming (oui il n’y avait pas Netflix à l’époque les enfants), incapable de dormir à cause de la chaleur, à regarder des séries jusqu’à ce que la température chute et que je puisse m’assoupir.
Mes 5 derniers neurones à 3h du mat’
Si j’avais encore la vigueur de la jeunesse (et pas besoin de me lever le lendemain), aucun doute que je passerais mon été sur Netflix à regarder Glee. Surtout qu’avec les 6 saisons dispo sur la plateforme, c’est binge watching assuré !
Glee fait partie de ces séries qui ont laissé une marque indélébile sur ma vie.
Si cette phrase sonne drama c’est parce qu’elle l’est. Tout comme le show !
Glee, temple de la découverte musicale
Au même titre que les trajets en voiture avec mes parents durant lesquels ils nous faisaient écouter les groupes de leur jeunesse, Glee a énormément contribué à ma culture musicale.
Il y aura toujours quelqu’un pour se moquer des reprises du Glee Club ou du fait que j’ai découvert un groupe ou une chanson grâce à la série, mais honnêtement, qu’est-ce que ça peut faire d’avoir connu la version de Glee avant l’originale ?
Grâce à la série j’ai pu découvrir des morceaux et des genres éclectiques, de la traditionnelle pop au jazz, en passant par la ballade, le rap, la country, la comédie musicale, et bien d’autres !
Et puis, si elles n’ont pas toutes marqué le monde de la musique, les reprises de Glee sont dans l’ensemble plutôt réussies et font généralement avancer l’intrigue.
En plus de ça, les numéros des concours ne manquent pas d’éblouir le public à grands renforts de chorégraphies et de costumes colorés et pailletés, en bons représentants de l’univers de la comédie musicale !
Je n’oublie pas non plus que j’ai découvert le concept de mash-up grâce à Glee et à ses excellentes chansons hybrides, comme I will survive x Survivor, ou I feel pretty x Unpretty, ou encore Hit me with your best shot x One way or another.
Ça y est, je fangirl à nouveau.
Et pour illustrer tout ce que je viens de dire, je te laisse t’enjailler devant la reprise de Umbrella x Singing in the rain, avec cette incroyable chorée sous la pluie :
https://www.youtube.com/watch?v=iZMLoBIz8wQ
Glee, pionnière dans la représentation des minorités à la télé
Malgré tous les reproches qui lui ont été faits, Glee n’a pas hésité à prendre des risques et à mettre les pieds dans le plat quand d’autres séries prenaient soin de ne pas trop bousculer l’ordre établi.
De mes 14 longues années d’existence, je n’avais jamais vu une série pareille, qui racontait les affres de l’adolescence, et visait extrêmement juste avec des thèmes auxquels collégiens et lycéens pouvaient s’identifier.
Je ne doute pas une minute qu’il y a eu d’autres séries dans le genre, mais laquelle a parlé de minorités et de problèmes sociétaux avec autant d’aplomb et de panache que Glee ?
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Glee, pour moi, c’est cette série qui te chope par les épaules, et t’explique en te regardant droit dans les yeux que « normal » ça ne veut rien dire, qu’il faut que tu apprennes à t’aimer, que tu n’as pas à traverser les mauvaises passes de ta vie seule.
Avant de te faire danser sur du Britney.
Pendant 6 saisons, Glee a fait le portrait d’ados paumés en quête de sens et d’acceptation de soi, en tentant de donner une voix et un modèle auquel s’identifier aux jeunes spectateurs.
La série a porté à l’écran des personnes afro-américaines, asiatiques, grosses, maigres, en situation de handicap, des personnages avec des TOC, une adolescente qui tombe enceinte…
Artie
Quinn
Elle a introduit Lauren Potter, l’interprète de Becky Jackson, atteinte du syndrôme de Down. Elle a tenté de parler du syndrome d’Asperger avec Sugar Motta (Vanessa Lengies).
Glee a montré à toute une génération d’ados qu’un homme avec un homme et une femme avec une femme, si si, c’est possible.
Cette salle me manque tellement… C’est ici qu’on est tombées amoureuses. C’est ici que je pouvais dire ce que je ressentais en chansons, quand les mots ne suffisaient pas.
Ugh, my heart.
Et en 2012, elle introduit Unique, une étudiante alors présentée comme Wade « Unique » Addams, qui prend conscience de sa transidentité au cours des épisodes.
Bref, la série a donné l’opportunité a beaucoup d’adolescents de s’identifier à un personnage, et de fait de dédramatiser leur situation et de se sentir vus et écoutés.
Pourquoi l’arrivée de Glee sur Netflix me réjouit
En regardant Glee aujourd’hui tu risques de grincer des dents.
Certains personnages ne sont plus que la caricature du propos qu’ils portaient il y a quelques années, et en la regardant via le prisme de 2019, Glee est peut-être devenue has-been.
Mais tout ça ne me fait pas peur. Je m’en réjouis plutôt, car ce malaise signifie que la société a continué d’évoluer, et dans le bon sens j’espère !
Et cette évolution n’aurait pas pu arriver sans des séries comme Glee, sans des personnes pour commencer à donner de la voix à celles qui n’en avaient pas, sans un premier pas, puis encore un, puis encore un, vers l’ouverture d’esprit.
Les dernières saisons manquaient considérablement de rythme et ont eu bien du mal à se réinventer, mais la série dans son ensemble est un joli morceau de mon adolescence que je regarderai à nouveau, avec nostalgie.
J’espère que les Gleeks qui liront cet article auront comme moi un petit pincement au coeur en se remémorant leurs personnages préférés et ce que la série signifie pour eux. Et bien sûr qu’ils se jeteront sur Netflix dimanche, quand l’intégrale sortira !
Ah ! Et un argument de dernière minute : Diana Agron.
Voilà, c’est tout, c’est l’argument au complet. Merci d’être venue à mon TedTalk.
Et toi c’est quoi ton meilleur souvenir de Glee ?
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