Les majestueuses girafes sont en voie d’extinction.
C’est ce qu’a annoncé l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ce mercredi 7 décembre, à Cancun au Mexique. Les girafes sont aujourd’hui présentes sur la liste rouge des animaux menacés.
Pour l’instant, on les situe au niveau « vulnérable », le plus faible des trois niveaux de voie de disparition existant. C’est déjà trop.
Les girafes, une « extinction silencieuse » due à l’homme
L’UICN l’explique : la population de cet animal emblématique du continent africain a connu un déclin de 40% ces 30 dernières années, passant d’entre 151 000 et 163 000 en 1985, à 97 562 en 2015. La principale cause citée par l’organisme est… l’humanité.
« La croissance de la population humaine a des effets négatifs sur de nombreuses sous-populations de girafes.
La chasse illégale, la destruction des habitats, l’expansion de l’agriculture et des exploitations minières, les conflits croissants entre l’homme et la faune sauvage, ainsi que les troubles civils, poussent l’espèce vers l’extinction.
Sur les neuf sous-espèces de girafes, trois comptent des populations en croissance, cinq des populations en déclin et une reste stable. »
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En septembre dernier, le Congrès mondial de la nature appelait à prendre des mesures pour inverser le déclin de cette espèce. À voir si, comme pour les pandas, nous réussirons à inverser la tendance.
Julian Fennessy, coprésident du groupe et spécialiste des girafes, déclare :
« Alors que les girafes sont souvent vues dans des safaris, dans les médias et dans les zoos, les gens — y compris les conservationnistes — ne savent pas que ces animaux majestueux subissent actuellement une extinction silencieuse. »
Les girafes ne sont que le symptôme d’un phénomène global
Quand j’ai entendu la nouvelle ce matin, j’ai été très touchée. J’aime les girafes, je trouve ces animaux magnifiques : c’est les plus grands du monde terrestre !
Pourtant ce n’est pas la seule espèce en danger, et aujourd’hui, ça ne serait pas non plus la seule à disparaitre. Selon un article du Monde, les espèces disparaissent 1 000 à 10 000 fois plus vite qu’il y a un siècle ou deux. Nous serions en train de vivre la sixième extinction de masse.
Inger Andersen, directrice générale de l’UICN, a d’ailleurs tenu des propos plutôt alarmistes à ce sujet.
« Cette mise à jour de la liste rouge de l’UICN montre que l’ampleur de la crise mondiale de l’extinction pourrait être supérieure à ce que nous pensions. »
Et cette extinction ne touche pas que les animaux. Cette liste évalue aussi les espèces de plante et en compte 233 de menacées.
Éternelle optimiste, j’espère encore qu’il est possible de redresser la barre.
Les Commentaires
et demain il y en aura de nouvelles encore .... flore comme faune