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Culture

Ode à Gilmore Girls, une série qui sera TOUJOURS cool

Gilmore Girls est une série culte, pleine de personnages spécialistes en répliques inoubliables et en réparties cinglantes. LadyDandy ne s’en lassera jamais.

— Article initialement publié le 15 mars 2014

Je n’ai pas la télé mais apparemment, on continue de rediffuser Gilmore Girls, et ça c’est plutôt cool. Parce qu’après avoir découvert la série en VF sur Gulli, j’ai continué à la regarder régulièrement.

Gilmore Girls est ultra réconfortant, faut dire… On y revient toujours comme vers un cocon rassurant, c’est comme un plaid écossais assorti d’une tasse de cacao (du café serait plus approprié en l’occurrence, mais je suis pas très café).

Gilmore Girls, c’est quoi ?

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— Donc c’est une série ? — C’est un style de vie. — C’est une religion.

Eh bien, Gilmore Girls c’est l’histoire de Lorelaï Gilmore, fille rebelle d’une famille de la haute société américaine, et de sa fille Rory qu’elle a eue à seize ans.

Vu comme ça, on dirait un téléfilm larmoyant de la Fox qu’on passerait en fin d’après-midi, mais il n’en est rien ! Gilmore Girls, c’est vif, pétillant, bourré d’humour et de références à la pop culture et surtout, c’est doté d’une galerie de personnages inoubliables.

Les héroïnes de Gilmore Girls

Première protagoniste dans mon coeur malgré son immaturité, ses excès et ses minauderies incessantes, on a d’abord Lorelaï Gilmore, la vraie, la seule, l’unique héroïne. lorelai-gilmore

Elle est gérante d’une auberge, accro au café, cuisinière déplorable, adepte des talons même lorsqu’il neige à gros flocons, couturière à ses heures perdues et experte en personnalisations improbables. Elle transforme notamment un marteau en une espèce de sex toy bizarre…

En plus de tout ça, Lorelaï est féministe (et elle est loin d’être la seule dans cette série), mais aussi et surtout dotée d’une répartie impressionnante que l’actrice Lauren Graham parvient à faire passer assez naturellement ! À côté on a sa fille, Rory, que j’ai toujours trouvé un peu fade mais que je ne déteste pas, contrairement à certaines.

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Par opposition à sa maman, elle est calme, organisée, réfléchie, angoissée même. On la voit souvent un bouquin à la main ou en train de bosser ses devoirs avec application. Elle va dans un lycée prestigieux et atrocement cher (dans l’espoir d’intégrer une fac de l’Ivy League), dans lequel elle se frite régulièrement avec un des meilleurs personnages de la série, Paris Geller.

Elle a aussi un sens de la répartie admirable (mais rares sont les personnages qui en sont dépourvus dans cette série), et elle a la particularité d’être une adolescente bien informée sur la sexualité et dont la vie ne tourne néanmoins pas autour de la perte (ou non) de sa virginité, ce qui est plutôt cool !

Quand elles sont ensemble, les filles Gilmore sont invincibles. Elles enchaînent les catch-phrases, échangent des regards compatissants ou exaspérés quand elles sont retenues par Emily Gilmore, mère de Lorelaï, dans une activité mondaine quelconque, se font des soirées cinéma de l’âge d’or Hollywoodien, passent leur temps en discussions mère-fille existentielles, et elles mangent… beaucoup !

Les calories n’ont aucun effet sur elles, ce qui est de toute évidence un injuste super-pouvoir génétique que ne partagent même pas leurs interprètes — qui, elles, sont obligées de faire du sport et de se nourrir à la salade pour garder la ligne.

À lire aussi : Gilmore Girls : A Year in the Life a sa bande-annonce !

Les personnages secondaires de Gilmore Girls

À côté d’elles gravitent également une foule de personnages variés. C’est une des grandes forces de Gilmore Girls : avoir su créer un microcosme terriblement attachant avec ses tics, ses obsessions, son comique de répétition et ses célébrations fantaisistes ! Oui, les habitants de Stars Hollow sont parfois un rien énervants mais leur cocasserie compense largement.

Parmi eux, chacun a ses petits préférés, de Luke, le restaurateur ronchon à Lane, la Coréenne qui cache sa passion du rock à une famille un peu rigide, en passant par Sookie, la cuisinière tête en l’air mais néanmoins très qualifiée.

Moi, j’ai un gros faible pour Michel, le concierge français détestable qui s’attendrit légèrement de saison en saison et qui a toujours de bonnes répliques !

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À noter que s’il est Français en VO, en VF, il garde le nom de Michel Gerard mais écope d’un vieil accent italien…

J’adore aussi Paris, l’ambitieuse camarade puis amie de Rory, qui a fait passer sa future carrière avant tout le reste et s’en trouve un petit peu névrosée mais jamais à court de réparties cinglantes.

Enfin, aucun des personnages n’arrive à la cheville de Kirk… Ce mec est un caméléon blasé et tatillon qui change de métier à chaque épisode et exaspère tout le monde. Mais c’est aussi un homme sensible, un artiste, comme en témoigne son film, grand moment de cinéma :

Une série délicieusement utopique

Sur ces personnages parfois très figés mais néanmoins souvent surprenants, la série offre un regard tendre dénué de condescendance.

Il faut dire que l’univers de Gilmore Girls et la ville de Stars Hollow sont de véritables utopies. Malgré les différences de milieux sociaux, de niveaux d’études, les divergences d’opinions, tout le monde parle la même langue (la répartie), tout le monde s’entraide et oublie ses embrouilles le temps de s’émouvoir d’un feu d’artifice ou de la chorégraphie maladroite des élèves de Miss Patty.

Bien sûr, il y a des tensions, mais elles sont traitées comme des running gags : rien de trop sérieux. Si les histoires d’amour font pleurer, si on déçoit ses parents ou si on a raté ses examens, ce n’est jamais la fin du monde car il est toujours possible de venir se blottir sur le canapé devant un vieux navet en se gavant de pizza sans prendre un gramme et en échangeant des répliques spirituelles et drôles avec sa bestah !

Gilmore Girls, ce n’est pas la vraie vie bien sûr. Et alors ?

C’est drôle, intelligent, attachant et ça a un goût de reviens-y… La série offre en effet une impression de cocon intemporel vers lequel on peut toujours revenir les soirs de déprime. Quel que soit l’épisode, on aura son content de répliques cultes, de situation cocasses et de références à la culture d’hier et d’aujourd’hui. Plutôt pas mal, non ?

À lire aussi : 4 choses que « Gilmore Girls » m’a enseignées — La leçon de la semaine

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Les Commentaires

29
Avatar de Eglantiine
29 novembre 2016 à 17h11
Eglantiine
Madmoizelle, tu détenais déjà une place très importante dans mon coeur, mais pour m'avoir fait découvrir la merveilleuse série qu'est Gilmore Girl, tu as obtenu mon amour et ma gratitude éternels! <3
0
Voir les 29 commentaires

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