En matière de fantasmes, il y a deux-trois trucs qui ne ratent jamais chez moi :
- Les mecs un peu voyous
- Les nez de type cap, péninsule, tout ça
- Les pattes d’oie quand un mec sourit
Et le cinéma français a ça de bien qu’il m’a offert DEUX hommes cumulant tout ça et bien plus encore : Vincent Cassel (qui aura un jour droit à son propre Fantasme de la Rédac parce qu’il le mérite), et Gilles Lellouche.
Les poils sur le torse > tout (et le sens de l’humour, aussi)
En vingt ans de carrière sur grand écran, Gilles Lellouche n’a pas chômé : plus de 40 films à son actif, une place de réalisateur pour le long-métrage Narco et certains segments des Infidèles, deux nominations aux Césars… comme mon bébé Tom Hardy, on le voit partout et c’est loin de me déplaire. En plus il joue pas exactement comme une vache espagnole, le Gillou.
Gilles Lellouche, une « gueule » comme on en fait trop peu
Il existe des gens qui ont ce qu’on appelle « une gueule ». Un genre de beauté, de charisme un peu atypique, loin des fossettes de Brad Pitt mais pas moins réel. Avec sa dégaine de mec costaud, sa barbe de trois jours et surtout à travers ses rôles de mec pas toujours très sympa, Gilles Lellouche a capitalisé sur son physique pour devenir une (belle) « gueule ».
Vincent Cassel + Gilles Lellouche, on fait un strip poker ou bien ?
Souvent dans l’ombre de premiers rôles aux noms écrits en plus gros que le sien, début de carrière oblige, Gilles Lellouche a toujours réussi à crever l’écran dans la plus courte des scènes, avec la plus brève des répliques. Que ce soit en rasta dans Le premier jour du reste de ta vie, en infirmier devenu malfrat malgré lui dans À bout portant ou en chef de mafia dans La French, chaque personnage est crédible, soigneusement bâti, et si l’acteur est bon, il sait s’effacer pour ne pas être « Gilles Lellouche qui joue un mafieux », mais juste « un mafieux ».
LE TALENT MA GRANDE. LE TALENT.
Jean Dujardin + Gilles Lellouche, on fait un strip craps ou bien ?
Gilles Lellouche, un homme, « un vrai »
Gilles Lellouche est un concentré de masculinité « à l’ancienne », de tous ces codes physiques et sociaux qui font d’un mec un « vrai mec ». C’est très relou dans la vie, ce genre de clichés, mais très sympa dans les fantasmes. Je trouve.
Gilles Lellouche est né à Caen mais il y a un côté méditerranéen dans sa virilité, qui me donne envie de fumer une Gauloise avec lui à l’ombre d’un olivier, quelque part au bord de la mer, là où il y a des cigales et des calanques. Il m’évoque une puissance sourde qui prend son temps, une force sous-jacente qui n’est pas menaçante mais plutôt protectrice ; dans ma tête, Gilles Lellouche ce n’est pas le mec qui va chercher la bagarre après son premier mojito, mais celui qui n’hésitera pas à user de ses poings pour protéger ce(ux) qui compte(nt) à ses yeux.
Et plus le temps passe, mieux c’est. J’ai craqué sur Gilles Lellouche dans Jeux d’enfants en 2003, et je suis tombée irrémédiablement amoureuse de lui 12 ans plus tard, quand j’ai vu La French cette année. Mes hormones m’ont bien envoyée me faire voir chez les Grecs, et ça me va parce qu’il y a quelque chose de grec dans ce nez auquel j’ai envie de faire des bisous esquimau.
Reste toi-même mon bon Gilles, viens me chercher sur une moto old school et emmène-moi en bord de mer, on dira rien on sera bien, garde ta barbe et ton amour pour le cinéma français, je te verrai sur mes écrans à défaut de regarder tes épaules prendre le soleil, c’est pas grave. Je suis même pas sûre que tu sois un mec bien, si ça se trouve t’es une grosse reu-sta avec le melon, mais au fond je m’en fous : dans ma tête, t’es un peu l’homme de ma vie.
Mymy passant une nuit avec Gilles Lellouche (vue d’artiste)
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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