Beaucoup d’encre a coulé avant même la sortie de ce nouveau Ghosbusters alias SOS Fantômes, une comédie d’action et de fantastique centrée autour de femmes qui chassent les fantômes. Je l’avais mentionné dans un article précédent en vous suppliant d’aller le voir pour vous faire votre propre idée et ne pas le descendre tout de suite.
Il sort ce mercredi 10 août, et c’est le moment de vérité.
S’il a une certitude, c’est que l’adjectif « féministe » ne peut pas être utilisé comme un défaut selon lui.
Paul Feig explique sa démarche cinématographique dans l’interview menée par Clem Bodoc. Il s’avère que le réalisateur a dû défendre son film bec et ongles et qu’il n’éprouve aucun regret à avoir rebooté cette franchise avec des femmes. S’il a une certitude, c’est que l’adjectif « féministe » ne peut pas être utilisé comme un défaut selon lui.
Les prémices de Ghostbusters sont assez similaires à l’original, des scientifiques fans de paranormal qui décident de monter leur équipe de chasseurs de fantômes.
La force de Ghosbusters : ses héroïnes
Ce n’est peut-être pas la meilleure comédie de l’été avec quelques longueurs, mais il y a quelque chose d’agréable à voir une dynamique de groupe féminine remettre une franchise culte au-devant de la scène.
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Les quatre femmes formant cette nouvelle équipe de chasseurs de fantômes ne sont pas des inconnues : Melissa McCarthy, Leslie Jones, Kristen Wiig et Kate McKinnon, qui est sans doute la révélation du film. Elle le mérite amplement en tenant l’une des têtes d’affiches actuelles du Saturday Night Live clairement, avec ses imitations de Hillary Clinton, de Justin Bieber et aussi d’Ellen DeGeneres.
Leslie Jones également fait partie des membres du SNL comme beaucoup d’autres acteurs qui apparaissent dans Ghostbusters (dont les anciens) qui sont passés par l’émission américaine.
Le sentiment optimiste et plein d’espoir qui se dégage de ce SOS Fantômes fait juste plaisir à voir.
Comme dans Bridesmaids, c’est vraiment l’ensemble qui marche comme sur des roulettes, chacune a sa place, avec un registre comique différent, que ce soit de geste chez Holtzmann ou de caractère chez Patty. De plus, pour une fois, même si le spectateur sent bien l’improvisation omniprésente dans les dialogues, il n’y a pas de surenchère comique. Le sentiment optimiste et plein d’espoir qui se dégage de ce SOS Fantômes fait juste plaisir à voir.
Une comédie féministe, et alors ?
J’avais lu sur Twitter, et impossible de retrouver le tweet malheureusement, mais un Américain qui critiquait le rôle de Chris Hemsworth en disant que Paul Feig en avait fait un personnage présent juste pour sa plastique dans le stéréotype à l’état pur, ce à quoi une twitta avait répondu qu’il savait dorénavant ce que ressentait les femmes en voyant des personnages féminins toutes ces années. Et… c’est pas faux.
Une image a d’ailleurs pas mal tourné sur les réseaux, qui résume bien l’esprit de ce reboot :
« Ghosbusters (2016) n’est pas pour ce mec / Il a déjà deux super films, une chanson, plein de jouets, de BD et 173 épisodes d’un dessin animé qui fait un carton » « Ghostbusters (2016) est pour cette géniale petite femme. Elle aussi a besoin de héros. »
Ghostbusters n’est pas un film qui fait peur en soi, Paul Feig joue sa carte du comique d’action qui met dans le mille. Le nouveau public de l’univers de Ghostbusters s’en retrouvera ravi puisque les effets spéciaux ne sont pas en reste. Le gel tout dégueu des fantômes verts est toujours aussi repoussant et on ne souhaiterait à personne d’en être recouvert… même si ça représente presque le rite de passage pour intégrer les chasseuses de fantômes !
Car bon « If there’s something strange in your neighborhood who you gonna call? Ghostbusters! »…
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