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Comment gérer la déprime post-fêtes ?

Les fêtes sont terminées et un cafard monstre s’est d’ores et déjà emparé de vous? Quelques conseils pour vous aider à surmonter la petite déprime du mois de janvier.

Après les fêtes de fin d’année, il n’est pas rare que certains êtres humains se prennent une bonne grosse déprime passagère dans les dents. À cela, je vois trois raisons :

  • La période des fêtes finie, on réalise qu’on va se manger 31 jours du mois de janvier qui forme à mon sens le duo des pénibles avec celui de novembre,
  • Certains, considérant les fêtes de Noël et du jour de l’an comme le point fort de l’année, se laissent parfois aller à un gros craquage de slip plus communément appelé « la frénésie de Noël ». Le contre-coup à tant d’énergie et d’enthousiasme dépensés n’est pas toujours évitable et conduit l’individu amoureux des fêtes à faire une petite déprime. Si je me lance dans une explication scientifique, je dirais que tout cela est dû à une baisse hormonale fulgurante, à l’image du Baby Blues. Mais en fait j’en sais rien.
  • Entre Noël et le jour de l’an, les plus chanceuses d’entre nous font le plein de visites familiales et de retrouvailles amicales. Voir les fêtes se terminer, c’est se retrouver éventuellement submergée de boulot à nouveau, et passer la plupart de son temps libre probablement seule. Et très certainement fauchée.

Si, tout comme moi, tu ressens une légère déprime en te réveillant le 2 janvier, j’ai une petite liste de conseils plus ou moins bien sentis pour t’aider à surmonter cette période qui sent le roquefort moisi – si je puis m’exprimer en pléonasme.

Gérer la crise de foie

On va pas se mentir : Noël et le Nouvel An, ces fêtes féeriques, mettent à mal notre confort intestinal. Du moins si tu es comme moi et que tu es du genre à finir tes 74 assiettes pour ne pas être impolie et à goûter 12 fois aux différents vins que l’on te sert à table pour être sûre de bien tester tous les arômes. Résultat : je – et peut-être toi là-bas – finis le mois de décembre et commence celui de janvier avec un mal de ventre constant. Que faire pour contrer ces ballonnements qui nous gonflent ?

Il paraît que la meilleure solution reste le bouillon de légumes, mais c’est pas folichon. Si cette option ne t’enchante pas plus que moi, il y a aussi la possibilité de se faire une overdose de légumes vapeur, mais ça n’envoie pas du rêve non plus.

Comme on est sur Madmoizelle et qu’il est hors de question de parler de régime draconien (que de toutes manières nous serions beaucoup à ne pas être capable de respecter), on va se contenter de faire comme d’habitude en remplaçant la moitié de nos 24 cafés par heure par du thé vert pour se donner bonne conscience. C’est déjà ça.

Gérer la décadence culinaire

Lorsqu’on a la chance de passer les fêtes en famille et/ou entre amis avec des hôtes qui savent conquérir le coeur de nos estomacs, devoir se refaire à manger aux heures des repas relève du cauchemar. Longue sera la chute de tes émotions lorsque tu passeras d’un menu type carpaccio de Saint-Jacques aux deux agrumes, le boudin blanc et son méli-mélo de pommes, le chapon farci à la truffe, le fromage, le trou normand et la bûche glacée à un menu soupe aux vermicelles et yaourt à la vanille.

Ce que je te conseillerai, à toi qui pleures tous les soirs en regardant ton repas qui manque de gourmandise ?

  • Soit tu creuses encore un peu plus ton découvert pour t’acheter de quoi te faire des mets fins et exotiques,
  • Soit tu laisses parler ton imagination et essaie de t’imaginer, en mâchant un bout de jambon, qu’il s’agit d’une Saint-Jacques.
  • Soit tu te fais des pâtes aux repas des fêtes pendant que les autres se régalent de plats délicats pour ne pas perdre l’habitude.

Gérer le retour à la réalité

Le plus difficile dans l’après-fête est probablement le retour à la réalité que cela implique. Certes à Noël et au jour de l’an, il fait froid, mais les guirlandes et les ampoules de mille couleurs dans les rues réchauffent quelque peu nos coeurs. Finies, les balades dans en ville le nez enfoui dans nos écharpes et les yeux émerveillés de tant de lumière ; en janvier, on remballe. T’auras beau t’accrocher aux jambes des employés de la ville en les suppliant de laisser les décorations encore quelques jours, ils ne t’écouteront pas.

Comme si le fait de devoir réfréner son âme d’enfant sous une dizaine de gros manteaux ne suffisait pas, certaines universités ont en plus eu l’idée sadique de choisir cette période de déprime saisonnière pour les partiels du premier semestre. 

Pour soigner ta petite déprime, rien de mieux que de te refaire l’intégrale des Disney en buvant du chocolat chaud à la cannelle.

Gérer l’attente des prochaines fêtes

Selon des calculs scientifiques qu’auraient approuvés Maxisciences.com, la période entre le jour de l’an et le prochain réveillon de Noël n’est que de 357 jours ; ça va, c’est pas la mer à boire. Même pas le lac Titikaka. On va dire que ce n’est rien d’autre que la Garonne à siroter. Cette période maudite, tu peux la gérer de plusieurs façons :

  • Le déni : toute l’année, tu porteras un bonnet de Père Noël et te gaveras de chocolats, de marrons glacés et d’autres petites douceurs. Ton sapin continuera à trôner au milieu de ton salon et ce ne sera pas une question de flemme. Conséquemment, je te conseillerai de faire l’acquisition d’un sapin en plastique, en dépit de quoi tu te retrouveras avec un squelette d’arbre de Noël et des épines dans des chaussons-rennes.
  • La prévoyance : que feras-tu pendant ces 357 jours qui te sépareront de Noël ? Preparer le prochain, pardi ! Aux risques d’agacer ton entourage de tant d’organisation en leur demandant hystériquement début mai : « Hé dites, vous aussi vous avez fini vos cadeaux de Noël ? »
  • Le cynisme : ta phrase fétiche « Oh hé, ça va bien cinq minutes hein, Noël tout ça, on s’en fout. Ce n’est qu’une fête commerciale pour gâter des enfants gâtés sans même leur dire qu’on s’est sué les 4 veines pour leur offrir leurs cadeaux au nom de la magie. » Noël, pour celles qui choisiront cette solution, sera comme la personne à qui on a dit qu’on l’aimait et qui s’est refusée à nous : ça devient un con/une conne.

Alors, ça va (un peu) mieux ?


Les Commentaires

17
Avatar de babyfootgirl
3 janvier 2012 à 15h01
babyfootgirl
Cela ne change en rien pour moi vu que noël s'est bien passé et m'a fait changer d'horizon, je déteste le jour de l'an qui me rappelle qu'il ne vaut mieux ne pas avoir d'amis vu que chacun pour sa poire désormais ... fait un bon repas en amoureux pour fêter le coup, pour les décos de noël j'avais pas fait de sapin car plus la peine pour moi et puis c'est économique et écologique ! juste enlevé une guirlande et quelques boules sur un meuble et hop ! basta

Meilleure année 2012 à celles qui ont eu une année pourrie en 2011 et autres années antérieures gâchées par ces crises à gogo ...
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