Beaucoup d’entre vous n’ont pas eu la chance de voir la restransmission de la cérémonie des Gérard du cinéma sur Paris Première puisqu’elle n’était pas disponible en clair. J’en suis. Par professionnalisme, ajoutons que j’ai tout de même regardé pendant deux heures l’écran noir sur le canal 31 de ma télé et j’ai réussi ce matin à mettre la main en exclusivité* sur le palmarès de cette septième édition des Gérard du cinéma (dont vous pouvez relire les nominations ici) que je vous transmets ci-dessous :
Gérard du film La Guerre des boutons & La Nouvelle guerre des boutons
C’est sans surprise que ces deux adaptations du roman de Louis Pergaud remportent le très convoité parpaing. Deux films avec des chiards qui crient et qui clament les petits mots d’enfants qu’on leur a dictés avec des voix hystériques.
Gérard du désespoir féminin Judith Godrèche (Low Cost)
Si j’avais eu à remettre le prix, j’aurais probablement interrompu le discours de remerciements de la lauréate pour dire :
« Je voudrais juste dire un tout petit mot… J’sais pas si j’ai le droit ou pas… Je voudrais euh… Enfin si elle peut venir, mais j’sais pas si on a le droit. Juste euh, j’voudrais qu’elle monte, Mathilde. Parce que je suis ravie que tu l’aies, Judith, mais j’voulais que ce soit… Enfin voilà, pardon. Ohoh mon Dieu. Voilà Mathilde t’es où ma Titiiiilde ? »
Non mais c’est vrai que Mathilde Seigner méritait amplement cette récompense, et je voulais que ce soit dit.
Gérard du désespoir masculin Jean Reno (Comme un Chef)
Gérard du film avec des malades, des handicapés, des béquilles, des brancards, des fauteuils roulants, de l’Actifed, du Voltarène, du Primpéran, des bilans sanguins, des feuilles de remboursement, des courbes de température et des plateaux repas avec de la macédoine tiède. Et un petit suisse. Intouchables
Gérard du film tellement riche en sucre, en miel et en guimauve que si t’as le malheur d’avoir pris du pop-corn, t’es sûr de dégueuler dans le seau Monsieur Papa
Jérar du film tro golri :))) ROTFLOL !!!!!! XDDDD !!!!!!!!!! fo tro k jaille le voir av les soss, pke jkiff tro c jore de film c tro bi1 !!! MDRRRRR ma louloutte jte kiff kissoukissou !!! Hollywoo
Girard di film halal Beur sur la ville
Gérard du film en costumes qui s’est pris une veste Le Moine
Gérard du film qui n’existe pas. Encore. Tous Coupable de Mathieu Kassovitz, avec Mathieu Kassovitz qui a d’ailleurs réagi en exclusivité sur son compte Twitter :
Gérard de l’acteur qui ferait bien d’arrêter de se la jouer et d’apprendre à jouer tout court
Anna Mouglalis (Chez Gino)
Gérard de l’acteur, on espère que tu l’aimes bien, parce que t’es parti pour voir sa gueule partout pendant les trente prochaines années Jean Dujardin (The Artist)
Je comprends pas bien cette récompense : je ne sais même pas qui est ce monsieur.
Gérard de l’acteur culte qui tournait dans des bons films. Et puis, un jour visiblement, ça l’a fait chier. Jean-Pierre Bacri (Avant l’aube)
Gérard de l’ancien Robins des bois qui devrait arrêter, maintenant. Ou à la limite reformer les Robins des bois. Mais loin. A Sherwood, par exemple. Jean-Paul Rouve (Poupoupidou)
Gérard du rôle de sa vie Pierre Arditi dans LCL
Gérard du membre de duo qui l’a dans le cul Fred Testot
Gérard de l’acteur qui a un prénom africain Sagamore Stévenin
Gérard de l’actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari Arielle Dombasle (Crédit pour tous)
*C’est faux, j’ai juste eu à googler pour les trouver.
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Les Commentaires
Son rôle dans Les Amants du Flore était bon. Et encore, elle n'était rien comparé à Anna Alvaro, qui m'a marqué très longtemps dans ce rôle.
Et dans Romazo Criminale, elle était pas mauvaise. C'est tout. Depuis, elle fait du caca.
Pour Jean-Paul Rouve, ça me fait un peu mal au coeur, mais apparemment son prochain film Quand je serai petit est loin d'être mauvais. Allez Jean-Paul je crois en toi
Sinon : HAHA JEAN RENO