La cérémonie a eu lieu hier et a « récompensé » 18 films ou acteurs pour leurs « mauvaises » performances cette année. Cette 5ème édition n’y va pas de main morte et tape allégrement sur Franck Dubosc pour Cinéman, sur Arielle Dombasle (5ème Gérard dans la même catégorie) et sur les grands pontes du cinéma Français comme Carole Bouquet et Luc Besson. De quoi se détendre un peu le slip dans le monde du cinéma, à la veille de l’ouverture du très glamour Festival de Cannes !
Le gros parpaing doré a donc été décerné cette année à :
– Gérard de l’acteur qui vient manger le pain des français : Sergi Lopez dans Partir
– Gérard du film avec des petits chiens ou des grosses chiennes : Coco avant Chanel de Anne Fontaine avec Audrey Toutou
– Gérard de la grosse comédie qui tache comme on en tournait du temps des Charlots avec Paul Préboist et Alice Sapritch, sauf qu’on est en 2010 : Le Baltringue avec Vincent Lagaf’
– Gérard de Madame La Grande Actrice qui va s’encanailler dans une comédie de ploucs pour casser son image de vieille bourgeoise coincée du cul : Carole Bouquet dans Protéger et servir .
– Gérard du film pas nul, mais pas bien. Pas nul, hein. Mais pas bien. Mais pas nul pour autant. Mais pas bien non plus. Mais pas nul. Ceci dit, pas bien. Voyez ? : Gainsbourg (vie héroïque) avec Eric Elmosnino
– Gérard de l’acteur qui a un nom de maladie : Anna Mouglalis
– Gérard du film qui parle d’une meuf qui fait moyennement envie, et du coup le film bah c’est pareil : Mademoiselle Chambon avec Sandrine Kiberlain
– Gérard de l’acteur que c’est pas qu’on l’aime pas, mais on en a un peu marre de voir sa gueule partout : Kad Merad
– Gérard du titre gay : Ne te retourne pas de Marina De Van
– Gérard du film vraisemblablement adapté d’un article de Marie Claire : Une Semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires) avec Mathilde Seigner
– Gérard de l’acteur dont on espère qu’il n’aura jamais de premier rôle quand on voit comment il se débrouille avec les seconds : Manu Payet dans RTT
– Gérard du réalisateur qui continue à faire des films en toute impunité malgré un CV déjà passablement chargé : Luc Besson avec Arthur et la vengeance de Maltazard
– Gérard du film que quand tu vas le voir, dans la salle, t’as l’impression d’être dans un wagon du RER D un samedi soir à Villiers-le-Bel : Banlieue 13 ultimatum de Patrick Alessandrin
– Gérard de l’actrice dont le mari s’est tellement couvert de ridicule que ses réseaux ne lui permettent plus le moindre rôle, pas même un tapin dans le film de Lagaf’ : Arielle Dombasle dans rien
– Gérard de l’actrice qui ne bénéficie définitivement pas des réseaux de son beau-frère : Valéria Bruni-Tedeschi dans les Regrets
– Gérard du désespoir féminin : Virginie Efira dans Le Siffleur
– Gérard du désespoir masculin : Franck Dubosc dans Cinéman
– Gérard du plus mauvais film : Cinéman de Yann Moix
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.
Les Commentaires