Une séquence insoutenable. Jeudi 7 décembre, l’émission Complément d’Enquête, consacrée aux accusations d’agression sexuelle visant Gérard Depardieu, a diffusé des images inédites du comédien lors d’un voyage en Corée du Nord. Il s’y était rendu accompagné de l’écrivain et réalisateur Yann Moix, à l’occasion des 70 ans du régime, et dans le but d’en tirer un documentaire qui ne sera finalement jamais diffusé. Blagues obscènes, grognements, allusions sexuelles lourdes et répétées… Sans aucun scrupule, l’acteur prend en étau sa traductrice et la noie sous des remarques sexistes affligeantes. Le tout face caméra, en totale décontraction.
Hypersexualisation, commentaires obscènes et agression vantée
Visiblement gênée, l’interprète tente par tous les moyens de détourner la conversation, expliquant poliment qu’elle « n’aime pas être remarquée ». Mais l’acteur libidineux insiste : « Moi qui suis un grand chasseur, je vais toujours voir ce qui ne veut pas se faire voir, se montrer. »
En visite dans un haras, Gérard Depardieu soutient que « les femmes adorent faire du cheval, elles ont le clito qui frotte sur le pommeau de la selle (…) C’est des grosses salopes ». Personne ne régit. S’ensuit une séquence où l’acteur hyper-sexualise une fillette d’une dizaine d’années : « Si [le cheval] galope, elle jouit (…) C’est bien ma fifille ». Il suggère ensuite à son interprète de monter à son tour à cheval car « ça fait du bien ».
Tout tourne autour du sexe pour l’acteur qui n’en rate pas une. Monté sur une balance pour se peser, il s’adresse à sa traductrice. « 124 kg, 124 chérie ! Et là, je suis pas en érection. En érection : 126 ! ». Puis de commenter, dans le plus grand des calmes : « Tout est en bois ici, comme ma bite », « j’ai une poutre dans le caleçon ». Apothéose de sa violence misogyne, il demande ensuite à l’un des guides de le prendre en photo avec son interprète : « Prend une photo pendant que je lui touche le cul, sa petite moule qui doit être bien touffue bien poilue. » Impossible de savoir s’il est passé à l’acte.
Dans une lettre ouverte publiée dans Le Figaro en octobre dernier, l’acteur se défendait de n’avoir jamais commis la moindre agression. « Je ne suis ni un violeur, ni un prédateur », affirmait-il. Il est aujourd’hui visé par deux plaintes pour viols et agression sexuelle.
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Les Commentaires
Et bien sûr, le type qui répond à Salomé Saqué cite un psychanalyste pour justifier ces horreurs (Je fais partie des psychiatres qui exècrent la psychanalyse)